sint-més : il est bien connu que les insultes wallonnes sont saignantes et… odorantes. Il en va ainsi de ce sint-més. Traduisons l’injure : – Puant ! Fat !… c’est presque du langage aristocratique préludant un duel devant témoins. Mais si vous traitez quelqu’un de sint-més !, ça sent l’humiliation et ça risque la rixe, devant témoins ou pas. sirope : nous ne trouvons pas trace du substantif « sirop » dans le lexique français- wallon « Painblanc-Heiremans ». Le « Dascotte », lui, nous propose la dégustation de cette « sirope » qui prend donc le genre féminin et ne désigne visiblement pas le remède pharmaceutique contre la toux mais bien plus spécialement, en région sonégienne, le « sirop de poires ou de pommes ». sizè : si le mouchon d’aunia est un tarin des aulnes et si tèrinèt (ou tèrin) est le terme générique pour tarin, à Godarville, Houdeng-Goegnies, Mignault et Seneffe, le petit oiseau peut s’appeler aussi sizè. …
Auteur de Twâs p’tit mots d’ no tèrwâr
Charlemagne et les 4 Fils Aymon
Alard, Renaud, Guichard et Richardet, tous les quatre fils du duc Aymon, se sont révoltés contre Charlemagne. Pendant plusieurs années, une traque opérée par les guerriers du roi mène les fils Aymon de l'Ardenne à la Gascogne où sièges et embuscades, fuites et poursuites, se succèdent à un rythme palpitant. Finalement, las de ces combats, les quatre frères se réconcilient avec Charlemagne. Mais n'allez pas croire qu'ils ont tenu tête au roi uniquement grâce à leur vaillance. Leur cousin, Maugis l'enchanteur, Bayard, un cheval-fée capable d'accomplir des sauts prodigieux, et Flamberge, une épée magique, leur seront de précieux auxiliaires.Une des plus belles épopées de France, digne des meilleurs romans arthuriens, racontée par Jean-Luc Duvivier de Fortemps, écrivain de la forêt d'Ardenne, et magnifiquement illustrée par le photographe paysagiste Benjamin Stassen.…
Dans un village dévasté par la guerre et dont les uniques survivantes sont des femmes, un sacrifice se prépare.…