Cahiers wallons-Rèlîs Namurwès - 6 - 2015 ( 78e année ) - Novembre - décembre 2015

Sommaire

  • Noël
  • Noyé 14
    Alain Baume
  • Sov’nances di Noyé
    Hervé Jehaes
  • Saquants bias bokèts
  • Al cimintiére
    Henry Matterne
  • Bin l’ timps !
    Disbiyî sint Pôl po rabiyî sint Djan
    Christiane Binamé
  • Lès pârdons
    Pierre Lazard
  • Lès rivadjes dès bwérds di Moûse
    Maurice Dubois
  • Li spirou èt l’ fouye
    Anne-Marie François
  • Nosse Lingadje
  • Le mot ‘ gade ’
    Bernard Louis
  • Ayîr èt audjoûrdu
  • Mi pupe
    Oscar Lacroix
  • Dérènès novèles
  • Fête aux langues régionales
    Li fièsse au walon
    Conférence sur les Kriegscayès
    Bernard Louis
  • Communiqués
    Prix de la Fédération Wallonie-Bruxelles
    Prix de la Ville de La Louvière 2016
  • C’èst po rîre
  • Todi d’ bon bwès
  • Table / année 2015

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Cahiers wallons-Rèlîs Namurwès - 6 - 2015 ( 78e année ) - Novembre - décembre 2015"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Doudou est en colère !

Simon n'a pas emmené son doudou avec lui. Aussi ce dernier se fâche-t-il en devenant un…

CHAMPS DE BATAILLE

Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…