Le concours Ad@ptez un classique est un concours littéraire de la Fédération Wallonie-Bruxelles autour de la collection Espace Nord, collection patrimoniale de littérature belge hébergée par Les Impressions Nouvelles. Il est destiné aux classes du troisième degré (5e et 6e). Les jeunes sont invités à (re)découvrir les classiques de la littérature belge et à les « dépoussiérer ».
Comment procéder ?
Par classe, choisissez une œuvre parmi celles proposées dans la liste ci-dessous. Le livre sélectionné vous sera envoyé en autant d’exemplaires qu’il y a d’élèves dans la classe. Après l’avoir découvert, à vous de l’actualiser, de la recréer, en sons, en images, sous un format MP4. À la manière de l’upcycling qui consiste à recycler des objets et des matériaux, « déclassiquez » le texte et offrez-lui une nouvelle vie ! Laissez libre cours à votre imagination et revisitez l’œuvre. Pas de censure : du film au roman-photo, de l’émission de télé-réalité au clip musical, tout est possible. Une seule condition toutefois : l’œuvre doit être mobilisée, partiellement ou totalement, dans la production finale.
Œuvres à adapter
1) Happe-Chair (roman) de Camille Lemonnier
2) L’Horloger d’Everton (roman) de Georges Simenon
3) Conversation en Wallonie (théâtre) de Jean Louvet
4) Sortilèges (théâtre) de Michel de Ghelderode
5) Chalet 1 (récit) de André Baillon
6) La Mort de Napoléon (roman) de Simon Leys
7) Poèmes (poésie) d’Odilon-Jean Périer
8) Heureux les déliants (poésie) de Henry Bauchau
9) La Grande Marée (roman) de Marie Gevers
10) L’Infaillible Silas Lord (roman) de Stanislas-André Steeman
11) Dulle Griet (roman) de Dominique Rolin
12) La Femme de Putiphar (roman) de Gaston Compère
13) Histoire exécrable d’un héros brabançon (roman) de Jean Muno
14) La Salle des profs (roman) de Liliane Wouters
15) Les Plumes du coq (roman) de Conrad Detrez
16) Le Bonheur dans le crime (roman) de Jacqueline Harpman
17) Le Divertissement portugais (roman) de Suzanne Lilar
18) Keetje Trottin (roman) de Neel Doff
19) La Boue des Flandres (récits) de Max Deauville
20) La Grande Plantation (roman) d’Albert T’Stertevens
Comment analyser les œuvres en classe ?
Prix à remporter
À titre collectif, la classe remporte des ouvrages de la collection Espace Nord pour la bibliothèque de son établissement ainsi qu’un abonnement de cinq ans à la collection (à ce titre, l’école recevra un exemplaire de chaque nouvelle parution durant cinq ans).
À titre individuel, les élèves reçoivent un chèque lire.
On peut dire , sans trop se tromper, que le théâtre wallon connaît ses débuts au…
Dans le grenier de sa grand-mère, Nelson, un jeune écolier fort raisonnable, trouve de vieux objets abandonnés et entend soudain des voix dans sa tête. Ce sont celles de ses ancêtres paternels, les de Trieu, enfermés dans les objets à la suite d’une malédiction datant du 15ème siècle, infligée par un seigneur écossais, Roy Mac Gregor. Nelson passe beaucoup de temps à dialoguer avec sa famille et se surprend à parler avec un râteau, une assiette en faïence, un sabre ou un poêle à bois. Il garde pour lui ce secret mais, à la mort de sa grand-mère, ses parents vendent la maison et les aïeux ! Ceux-ci se retrouvent chez un antiquaire véreux de Bruxelles, qui les disperse un par un. Nelson se sent dépassé par l’énormité de la tâche à accomplir pour retrouver sa famille, il ne peut s’en ouvrir à son père, dont l’extrême émotivité l’empêche quasiment de vivre. Il fait alors la connaissance de Victoria, une vieille dame pleine d’énergie et de ressources. Ensemble, ils vont explorer la ville, à la recherche de vases, d’assiettes et autres vieilleries afin de lever la malédiction qui pèse sur la famille et de faire en sorte que les ancêtres de Nelson puissent enfin reposer en paix. Après Bjorn le Morphir, roman de fantasy humoristique récemment adapté en bande dessinée, Thomas Lavachery publie son deuxième roman, qu’il a écrit pendant deux ans avec une classe de CM1/CM2 d’une école de Bruxelles. Le résultat est amusant, l’écriture est enlevée, les dialogues savoureux et l’idée de départ originale. A côté de la quête opiniâtre de Nelson, il y a aussi l’évocation de sa vie quotidienne et de ses relations avec ses parents, notamment avec ce père si fragile, que Nelson veut préserver à tout prix. Ce garçon est fort malgré son âge et sa quête donne de la force à ceux qu’il aime. C’est aussi ce côté-là de l’histoire…