Résultats de recherche pour “L&” 13411 à 13440 (14964)

On peut boire la transpiration d’un cheval

Cracheur de feu sonore, activiste expérimental, écrivain, performeur, philosophe biohardcore, professeur aux Écoles…

Bruxelles en cheminant sur la ligne du temps

L’histoire de Bruxelles déroulée en chapitres courts, depuis 4000 avant notre ère, sous la forme d’un site néolithique…

Lès Rogâcions d’ la Mèlanîe

Lès fésses du Pôques astièt a pon.ne oute, ku nosse curé, sins pus ratinde, anonce lès Rogâcions : - Come lès-ôtes anées, di-st-i, èles…

Lès djon.nes mariès di Smu

I s' vèyint voltî cès djon.nes djins la, dispôy k' i s' avint rascontrè al dicôce d' Aurvèye. Li, qu' on lumot Djôzèf, avot dja on bê posse…

Éros androgyne et autres textes

Nathalie GASSEL , Éros androgyne et autres textes , Préface de Pierre Bourgeade, Taillis Pré, 2024, 180 p., 19 € , ISBN : 9782874502200Ouvrir…

Traduction de la poésie wallonne

En avril 2023, la Société organisait une journée de mise à l’honneur de nos membres correspondants. À cette occasion, quatre d’entre eux…

Dire et rdire li mot « walon »

... nén fok po dvizer des djins ki dmanèt avår ci, mins eto po pårler do lingaedje do minme no. Ca c’ est l’ seu, emey les 6 « langues régionales…

Ils admiraient Hitler. Portraits de 12 disciples du dictateur

Douze : le chiffre n’a certainement pas été innocemment arrêté…

Gestes et matières

La rencontre entre un créateur et un historien de l’art relève avant tout d’une question d’oreille, d’écoute, d’ouverture à l’univers que l’artiste déploie.…

La vie quotidienne de Freud et de ses patients

On mesure toute la nouveauté de La vie quotidienne de Freud et de ses patients à l’occasion de sa réédition plus de…

La Vache

Hors-la-ville, la trame unie des jours et des nuits fait songer à la mer. Sans commencement ni fin, elle accepte pour seule cadence les pulsations de l'obscurité ou de la lumière, et celles aussi…

Anne Frank, le journal d'une émancipation assasinée

J’avais l’âge d’Anne Frank quand j’ai découvert son Journal en 1967 ou 68, dans une…

Le roi, Donald Duck et les vacances du dessinateur

Ce plat pays qui n’est plus tout à fait le sien puisqu’il est devenu français continue néanmoins…

Au Nord de Mogador

Peut-être ses lecteurs seront-ils un peu déçus par le dernier recueil de W. Cliff, au style et aux contenus plus prosaïques que jamais. Davantage encore que dans ses livres précédents,…

Academeyes, rifondaedje, envd.

Li walon, c’ est on lingaedje fwait pa ki ? Taiss ki c’ est on lingaedje naturel. Adon, i n’ a nén stî edvinté pa ene sakî. Ci n’ est nén…

Le Mystère Tintin. Les raisons d’un succès universel

Qu’elle est ingrate, l’admiration que l’on voue à Hergé, et plus particulièrement…

Quand tu aimes il faut partir. Sur

Publiée par les éditions Invenit à Tourcoing, la collection « Ekphrasis » confie à des écrivains le soin de commenter en toute…

Les paons et autres merveilles

En 1924, Jean de Bosschère quitte Londres et s’installe non loin de Rome, sur la via Appia Antica. Il commence à rédiger Marthe et l’enragé…

« Femmes à Boches ». Occupation du corps féminin, dans la France et la Belgique de la Grande Guerre

Se revendiquant à la fois de l’histoire du genre et de celle de la guerre, l’ouvrage «  Femmes à Boches » , d’Emmanuel Debruyne, professeur d’histoire contemporaine à l’UCL, examine une question audacieuse, dans sa formulation même : l’«  occupation du corps féminin  », en France et en Belgique, durant la Guerre 14-18. Quel est le contexte ? «  Pendant quatre ans, la quasi-entièreté de la Belgique et de larges pans de dix départements français sont occupés par l’armée allemande  » : ces territoires, découpés par l’ennemi en plusieurs zones disposant de leur administration, forment un large périmètre regroupant une dizaine de millions d’habitant-e-s. L’occupation est à double détente : à l’envahissement du territoire par son armée (deux millions de soldats), l’ennemi superpose sa domination sur le corps des femmes qui constituent la majorité de la population des territoires occupés, compte tenu du départ massif des hommes sous les drapeaux et de l’exode d’un million de citoyens ayant quitté le pays pour échapper à la guerre. «  A vrai dire, observe Emmanuel Debruyne, une majorité des occupés sont des occupées  ».Sur le plan des sources, à défaut de témoignages oraux directs, «  Les journaux intimes, édités ou non, volumineux ou succincts, se sont avérés des sources d’une grande richesse  ». C’est sur le dépouillement minutieux d’une centaine d’entre eux que se fonde principalement le livre.L’ouvrage décrit les différents types de relations que les militaires allemands et les femmes des régions conquises vont entretenir. Dans les trois premiers chapitres, l’auteur aborde d’abord les viols constatés durant la brève période de l’invasion, sans négliger l’autre forme de violence sexuelle que constitue la mise en œuvre par l’ennemi d’inspections sanitaires vis-à-vis de la population féminine. Ensuite, l’enquête se penche sur la période d’occupation, en observant le développement de la prostitution (Bruxelles devient la ville-phare des amours tarifées) et les relations librement consenties.Les trois chapitres suivants décrivent les conséquences de ces phénomènes : stigmatisation sociale des femmes concernées, développement des maladies vénériennes, tentatives de la part de l’occupant de réglementer la prostitution, accroissement de la natalité hors mariage. Un dernier chapitre envisage les phénomènes d’exclusion de l’après-guerre envers les femmes qui ont trahi, mais aussi envers leurs enfants.Lors de la mobilisation du début 1914, période apparaissant comme un moment «  carnavalesque  », c’est-à-dire d’estompement des normes sociales, une «  fièvre  » sexuelle s’empare des populations et se traduit par un pic de naissances au printemps de l’année suivante. Par contre, pendant l’invasion allemande, à la fin de l’été, les nombreux viols commis par l’ennemi en même temps que des exactions envers les civils, se concrétiseront par une vague de naissances «  de père inconnu  » en mai et juin 1915. En dépit du manque de données chiffrées, Emmanuel Debruyne évalue entre 15 et 25000 le nombre de viols commis durant l’invasion.Pour tenter de limiter la propagation des maladies vénériennes au sein de son armée, l’ennemi installera un important système de contrôle prophylactique des prostituées. La cohabitation avec l’armée d’occupation amènera également des relations à se nouer entre les occupées et les soldats allemands. Celles-ci sont mal perçues par les autorités allemandes, qui s’opposent fermement aux mariages entre les occupées et les occupants.Les autochtones eux-mêmes condamnent ces idylles, la population bienpensante (catholique) prétendant qu’elles sont surtout le fait de femmes appartenant aux «  basses classes  » et qu’elles relèvent du domaine de la prostitution. Ces accusations referont surface lors des procès d’après-guerre.Cette enquête magistrale menée par Emmanuel Debruyne sur les relations des femmes belges et françaises avec l’occupant durant la Grande Guerre démontre que l’occupation militaire s’est doublée d’un puissant phénomène de domination masculine. Celui-ci s’illustre à travers le développement de la prostitution, les viols et les naissances de père inconnu, mais aussi les liaisons sentimentales et les mariages. Cette description très fouillée d’un aspect méconnu de la Première Guerre mondiale constitue à coup sûr une lecture novatrice du contexte…

Positions pour la lecture. Promenades lectures-écritures-ateliers

Bien rares sont les auteurs qui sortent tout armés de leur écriture première.…

Pont d’ tchance po Rawoul

Tos les Bedjes el kinoxhnut, nosse Rawoul. Cist ome la, il est l’ poite-messaedje do PBB (Pårti do Boutaedje Bedje) (ci n’ est nén l’ prezidint do pårti,…

Le bousier

Le bousier  de Thomas Depryck offre un écho saisissant à l’actualité brûlante, sous le signe de l’épidémie, de la crise et de la peur. C’est que ce conte fantastique et absurde, imprégné…