Résultats de recherche pour “France Adine” 661 à 690 (937)

Textyles : Revue des lettres belges de langue française
Textyles, revue des lettres belges de langue française , est une revue universitaire, qui paraît deux fois par an, sous…

Carnet pédagogique des 10 mots - édition 2023
Cette année encore, pour prolonger le Livret des dix mots diffusé dans toute la Francophonie, la Direction de la langue française propose aux…

Dossier pédagogique : Le cahier pédagogique des 10 mots 2021
Ce cahier a pour objectif d’offrir aux enseignants des pistes pour libérer et développer la créativité…

Concours de nouvelles dans la cadre de La langue française en fête
Dans le cadre de la langue Française en Fête 2023 , la Bibliothèque Publique de Huy et le Centre…

Bourses de soutien en bande dessinée
La Fédération Wallonie-Bruxelles octroie des bourses de soutien aux auteurs et autrices en bande dessinée. Le prochain appel se termine le 30 janvier 2023. Un autre…

Bourses de soutien en Littérature de Jeunesse
La Fédération Wallonie-Bruxelles octroie des bourses de soutien aux auteurs et autrices ainsi qu'aux illustrateurs et illustratrices en Littérature…

Le Cahier pédagogique des 10 mots - édition 2022
Cette année encore, pour prolonger le Livret des dix mots diffusé dans toute la Francophonie, la Direction de la langue française propose…

« Il n’y a que les imbéciles qui ne soient pas gourmands. On est gourmand comme on est artiste, comme on est poète ». Incitant le lecteur au péché de gourmandise, Yves Namur cite Guy de Maupassant dans son introduction aux actes du colloque consacré à La cuisine de nos écrivains qui s’est tenu en octobre 2021, à l’occasion du centenaire de l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique. La gourmandise est en effet de mise pour évoquer un sujet d’une telle ampleur. C’est que les écrivains ne manquent pas, qui ont fait de la nourriture un sujet à part entière ou la métaphore de leur art, et du repas, le subtil décor de leur roman ou le symbole de l’appartenance sociale de leurs personnages. Et que l’on ne s’y trompe pas, les auteurs et autrices dont il est question ici, « nos écrivains », sont belges ou français. Ce sont les écrivains de notre patrimoine littéraire, ceux qui ont façonné (et façonnent encore) notre imaginaire. La gourmandise, comme la littérature, n’a pas de frontière. Ainsi, Jean Claude Bologne parle de Flaubert, Zola et Proust dans un chapitre consacré à « l’architecture pâtissière » quand Jean-Baptiste Baronian se penche sur Baudelaire et ses découvertes culinaires belges, notamment.Les liens entre les écrivains et la nourriture, c’est aussi l’appétit d’écrire de Claire Lejeune qui a dû quitter l’école à seize ans, à la mort de sa mère, pour nourrir ses frères et a eu la révélation de l’écriture comme « autogenèse » en cuisinant pour son propre foyer des années plus tard.« La relation à la cuisine n’est évidemment pas la même pour un homme ou pour une femme », remarque Danielle Bajomée qui rappelle les réflexions d’Annie Ernaux et Mona Chollet sur le sujet. « [ T ] ête » mais aussi « bouche gourmande », Claire Lejeune écrit pourtant peu sur les nourritures terrestres. Comme Marguerite Duras, elle rédige un livre de recettes, mais elle le destine à sa sphère intime. Les recettes, glanées çà et là, sont familiales surtout, et se transmettent comme la mémoire des anciens.La présence de la nourriture en littérature se mue également en « hantise du repas » chez Huysmans. Comme le rappelle André Guyaux , de Des Esseintes ( À Rebours ) qui refuse de s’alimenter à Folantin ( À vau-l’au ) pour qui se nourrir est une obsession, la cuisine est capitale dans l’œuvre huysmansienne.Omniprésente dans la littérature, belge ou française, contemporaine ou patrimoniale, la nourriture l’est aussi dans la langue. Daniel Droixhe évoque les écrivains et philologues membres de l’Académie qui se sont attardés sur l’alimentation dans les dialectes de Wallonie. Il cite, par exemple, Pierre Ruelle et son ouvrage intitulé Dites-moi d’où viennent ces mots borains ?, dans lequel il est question de « l’âte levée » et de « grogne », mais aussi la poésie de Willy Bal et sa savoureuse description des fruits de saison, comme les « frambôjes » et les « pètches ». Après avoir distingué proverbe, dicton et phrase situationnelle, Jean Klein décortique la récurrence des aliments dans ce type d’énoncés.Enfin, évoquant, entre autres, Giono, Mallarmé et Maurice des Ombiaux, en guise de mise en bouche, Yves Namur s’attarde ensuite sur Thomas Owen et Marcel Thiry. L’œuvre de Thomas Owen, Les sept péchés capitaux, retient son intérêt pour son interrogation sur la figure du gourmand, bon gros paisible, accueillant, engourdi par la digestion ou […] être primitif et sanguinaire, trouvant son plaisir à mordre, à jouer de la dent ? mais surtout pour son portrait élogieux du personnage d’Igor bien bel homme […] qui ne vivait que pour manger. Chez Marcel Thiry, c’est le personnage d’Octave et son repas au Béfour (référence au restaurant parisien, Le Grand Véfour), décrit dans Comme si , qui fait l’objet de l’attention de l’Académicien.Et c’est avec une incitation à la gourmandise qu’Yves Namur clôture les actes d’un colloque qui ouvriront incontestablement l’appétit aux découvertes littéraires, sociologiques et linguistiques. Laura Delaye Plus d’information Le présent livre rassemble les actes d’un colloque organisé sur le thème de la cuisine de nos écrivains. Y ont contribué avec brio plusieurs membres de l’Académie qui ont tour à tour évoqué l’œuvre de quelques-uns de leurs prédécesseurs – Willy Bal , Maurice Delbouille , Jean Haust, Claire Lejeune , Thomas Owen , Maurice Piron , Pierre Ruelle , Marcel Thiry … – ainsi que les écrits de Joris-Karl Huysmans ou Charles Baudelaire. Quelques proverbes savoureux et l’«architecture pâtissière», envisagée…

Le Voyage en Oïlie XX . Une initiative très originale , à la base de laquelle on trouve Annie Rak et Roland Thibeau. Une écriture collective itinérante: qu’est-ce donc à…

Le Carnet, une année numérique
La nouvelle formule du Carnet et les Instants fête son premier anniversaire. L’occasion de dresser un bilan et d’inviter nos abonnés à (re)découvrir leur revue réaménagée.…

Bourses d'aide à la création en littérature de jeunesse
Appel complémentaire dans le cadre des mesures de renforcement des soutiens aux projets en littérature de jeunesse…

Dossier pédagogique accompagnant le roman Circuit de Charly Delwart Le dossier pédagogique offre une critique de la société contemporaine, hypermédiatisée, au sein de laquelle…

Dossier pédagogique : Dis-moi dix mots en 4 cases
Activité pédagogique à partir des 10 mots de La langue française en fête (voir le livret Dis-moi dix mots au fil de l’eau )…

Le cahier pédagogique des 10 mots - édition 2020
Télécharger en pdf Ce Cahier pédagogique des dix mots a pour objectif d’offrir aux enseignants des pistes pour libérer et développer…

Dossier pédagogique : La littérature belge, une littérature spécifique ?
Ce cours présente une brève histoire de la littérature belge et de ses spécificités,…

Dossier pédagogique : Le livret des dix mots 2020 – 2021
Dans le cadre de la Langue française en fête, découvrez le livret des dix mots : Dis moi dix mots qui ne…

Concours d'affiches « La langue française en fête 2023 » : les inscriptions sont ouvertes
En vue de la création de l'affiche de…

Les rendez-vous tremplin du Wolf : appel aux jeunes illustrateurs et illustratrices
Le WOLF organise deux nouvelles journées de rendez-vous entre…

“ Que demander sinon l’intensité ? ” Ces mots, rencontrés au détour des poèmes en prose de Roland Ladrière composant Un refuge chez Vermeer précédé de…

Prix des cinq continents 2022 : l’appel à candidatures est lancé
Le prix des cinq continents de la Francophonie récompense un roman francophone, quelle que soit…

Drieu la Rochelle face à son œuvre
Pierre Drieu la Rochelle fait partie de ces auteurs (à juste raison) dont on ne peut prononcer le nom ou aborder les écrits sans…

Pédagogue de terrain au long cours, Françoise Chatelain est une praticienne passionnée, une vraie : professeur de français dans un athénée hennuyer pendant près de trente ans, elle est aujourd’hui inspectrice « de l’officiel » après avoir obtenu un doctorat à l’ULB (chez le Prof. Paul Aron, avec qui elle a signé un Manuel et anthologie de littérature belge à l’usage des classes terminales de l’enseignement secondaire , publié au Cri en 2009). Explicitement sous-titré Anthologie historique commentée , son dernier-né, intitulé Enseigner la littérature française en Belgique francophone , est le fruit ô combien comestible de cette thèse de doctorat. Car l’ouvrage est à la fois roboratif et digeste, savoureux et piquant. Parcourant plus d’un siècle et demi de programmes et de manuels, de théories et de pratiques pédagogiques dans l’enseignement du français, il ne cache rien des us et coutumes réellement vécus dans les classes ni des coups de sang et de gueule de francs-tireurs du métier. Pas plus d’ailleurs que des récits d’anciens potaches, quand ceux-ci, devenus écrivains, en font la matière même de leurs œuvres.Cela nous vaut de délicieux morceaux… d’anthologie ! Ainsi le grand Verhaeren n’hésitait-il pas à écrire au début du siècle dernier : « L’enseignement d’il y a vingt ans avait pour but sournois de vous dégoûter du génie. On choisissait les chapitres qui voisinaient avec les lieux communs les plus aplatis. On n’étudiait point un écrivain ; on vérifiait l’observation des règles dans un livre. »Le poète et essayiste Iwan Gilkin, un des « patrons » du mouvement littéraire de la Jeune Belgique, qui termina sa rhéto en 1876 à l’Institut Saint-Louis de Bruxelles, dénonce ci-après l’apprentissage des figures de style (pensum artificiel qu’on impose pourtant toujours à nos collégiens d’aujourd’hui !). « Il est nécessaire que les écoliers apprennent à distinguer le langage simple ou exact du langage figuré, mais la nomenclature et la classification des figures ne sont que passe-temps de grammairiens sur lesquels il est ridicule de les faire pâlir. C’est le picotin des Vadius et des Trissotin ; le véritable écrivain les emploie sans même y penser, comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir. Tout ce que les écoliers en tirent, c’est un répertoire d’injures savantes qu’ils se lancent à la tête durant les récréations : sale catachrèse ! ou prosopopée de malheur ! » Manifestement, Hergé et le capitaine Haddock avaient pratiqué Iwan Gilkin…Mais, trêve de plaisanterie, l’anthologie de Françoise Chatelain est avant tout un solide ouvrage sérieux qui offre à son lecteur une éclairante dimension historique explicitée par des commentaires jamais pédants. De plus, les pratiques récentes et contemporaines ne sont pas oubliées, loin de là, puisque nombre d’acteurs et de témoins de ces dernières années sont appelés à la barre. Témoignent ici les Quaghebeur, Klinkenberg, Aron, Rosier, Dumortier, Dufays… Passionnant !Un livre à conseiller à tout prof de français, à imposer à chaque inspecteur de la discipline, à faire mémoriser par tout chercheur en pédagogie, à injecter en intraveineuse à chaque ministre de l’Enseignement. Christian LIBENS ♦ Lire l’article de Françoise Chatelain sur l’enseignement de la littérature belge dans …

Funny Reich. La série. Épisode 1, L’impératif imparfait
Éditeur, écrivain ( Anarchie (copyright) , Iljeon , 1995. On n’est pas sérieux…

Jean Muno. La subversion souriante de l’ironie
C’est avec l’ironie pour fil conducteur qu’Isabelle Moreels étudie en profondeur l’œuvre de Jean…

Verlaine en Belgique. Cellule 252. Turbulences poétiques
Lit-on les catalogues d’exposition ? À la rigueur on les achète, dans un geste…

Si l’écrivain et journaliste anversois Alain Germoz, fils de Roger Avermaete, nous a quittés en juin 2013 (« décédé prématurément à l’âge de 92 ans »,…

El duende ou l’impossible à dire
L’histoire nous emmène dans les terres vastes et arides de l’Andalousie pour nous annoncer le grave accident de voiture d’un couple très…
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