Il vient de paraître aux Éditions de Paris / Max Chaleil un mince volume intitulé Poste restante et décrit en sous-titre comme un « Journal littéraire 1954-1993 ». Son auteur est photographié en couverture. Il porte beau ainsi, de trois quarts, une longue pipe aux lèvres, les yeux ombragés par un rayon de soleil oblique qui lui tombe sur le visage et révèle au passage, derrière lui, le fragment d’une affiche, où l’on peut lire en portugais : « Lucha por tu libertad ». Voici Marc Hanrez, saisi dans sa profondeur et nimbé de mystère, à Lisbonne en 1981.Ce que le cliché ne montre pas, c’est la foisonnante richesse intérieure de cet authentique personnage de roman et l’importance de sa mémoire pour nos Lettres comme pour celles…