Quelle amitié magnifique ! Confiante, profonde, vigilante, inaltérable, elle a uni, un demi-siècle durant, André Gide et Maria Van Rysselberghe, dite la Petite Dame, et s’incarne dans une Correspondance éditée aujourd’hui par les soins de Peter Schnyder et Juliette Solvès.Plus de mille pages, sous le signe de l’intelligence, de l’indépendance d’esprit, de la générosité, de la passion pour la littérature, mais aussi du partage spontané des impressions, émotions, menus et grands événements de la vie quotidienne.Ils s’étaient rencontrés l’été 1899 chez le poète Francis Vielé-Griffin, à Paris où les Van Rysselberghe (Maria, son mari Théo, le peintre impressionniste bien connu, et leur fille Elisabeth), quittant Bruxelles,…