En 1992, dans son discours de réception à l’Académie royale de langue et de littérature française de Belgique, où il allait occuper le fauteuil de Georges Simenon, Simon Leys rappelait que « Samuel Johnson estimait que l’on ne peut entreprendre de raconter la vie d’un homme si l’on n’a pas mangé et bu en sa compagnie. ». La biographie que lui consacre Philippe Paquet en est une belle preuve. La convivialité – et la complicité de Hanfang, l’épouse de l’écrivain – lui a permis d’entamer ses recherches sans en avoir l’air, sans prévenir l’intéressé.Il savait Simon Leys réticent à une telle entreprise. Il n’appréciait guère le genre biographique, même s’il en était grand lecteur. Ensuite, quand il fut…
Ni pardon, ni talion : la question de l'impunité dans les crimes contre l'humanité
Une analyse critique de la justice en matière de crime contre l'humanité. Selon l'auteur, à la fois nécessaires et insuffisantes, les institutions judiciaires ne peuvent être que le point de départ d'une lutte plus vaste contre la barbarie universelle, fondée sur un consensus sur le droit de l'être humain, une éducation…
À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique…