Résultats de recherche pour “Jean Jauniaux” 1 à 30 (79)
En attendant d’être servi, Sébastien se met à rêver les yeux fermés face au soleil. Il pense à son rendez-vous avec la téléphoniste. Elle porte un chapeau rouge. À part…
Jean JAUNIAUX , L’ivresse des livres , Préface de Jacques De Decker, Zellige, coll. “Vents du Nord”, 2020, 160 p., 16 €, ISBN : 978-2-9147-7394-2Parler du livre…
Parce que l’Histoire est faite des petits événements, tout épisode grandiloquent a sa face cachée. Jean Jauniaux les revisite et invente les prochains, du rôle d’un…
Depuis la parution de son premier recueil de nouvelles, Le pavillon des douanes (2006), Jean Jauniaux trace souvent son chemin dans le sable de la côte belge, avec une prédilection…
8 mai 2019. Une utopie de politique-fiction, où la ville de Bruxelles a été choisie par les dignitaires de G9 pour devenir une réduction à l'échelle de la communauté mondiale,…
Un fil rouge relie les nouvelles réunies dans ce recueil : la ligne d'horizon de la mer du Nord. Elle inspire à l'auteur des histoires que baignent une dérision salutaire…
Sous le titre intrigant Perception de Delvaux , une nouvelle de Jean Jauniaux imagine une rencontre touchante, un jour d’été, dans le musée de Saint-Idesbald consacré…
Julos Beaucarne : La poésie comme royaume (L'Article n°10)
Julos Beaucarne a pris son vélo pour l’arc-en-ciel et ses longs cheveux blancs font…
La faculté des Lettres : Éparpillements monographiques à propos de Jacques De Decker (volume 1)
Ensemble de fragments consacrés à l'oeuvre de l'écrivain belge Jacques De Decker. Dans ce volume, sont étudiées ses années d'apprentissage, son travail de biographe, son rôle dans la revue Marginales et son approche de l'écriture romanesque. Contient également des interviews que l'écrivain a accordées à l'auteur.…
William a perdu son emploi et survit difficilement. De sa vie passée, il lui reste son costume et deux ou trois chemises, dont il prend un soin méticuleux afin de donner le change.William…
De retour dans sa ville natale, le narrateur se souvient avec nostalgie de l'époque où il a abordé une célébrité du cinéma dans une salle désaffectée.De retour dans…
A Bruxelles, Albert-Félix s'apprête à prendre sa retraite. Plus personne ne porte de cravate ! C'est alors que son fils, Philippe-Léopold, a une idée originale...A Bruxelles, Albert-Félix…
Idesbald admire son papa, conducteur de bulldozer. Aux yeux de l'enfant, c'est le meilleur ouvrier du chantier qui est à l'oeuvre dans le petit village de Ronquières, en Belgique.…
Jean-Baptiste, écrivain public et nègre à la retraite, se souvient de tous ceux qu'il a aidés à écrire et à trouver leurs mots, en particulier de Maud qui lui avait demandé d'écrire…
Hier, un homme est venu. C’est pour ça que je me suis décidé. Prends un cahier, elle m’a dit, des fois que les feuilles se mélangeraient, ce serait pour…
Lauréate de nombreux prix littéraires, Rose-Marie François aborde depuis Girouette sans clocher, son premier recueil de poèmes parus en 1971, la littérature sous différents…
La poésie de Christine Guinard, à la manière de certains tableaux abstraits, donne à ressentir des émotions qui se renouvellent et se densifient à chaque lecture.…
Nouveau venu dans le catalogue de la prestigieuse enseigne Le Taillis Pré, le poète liégeois Pierre Dancot y publie L’apparition , un livre de rupture amoureuse, vécue comme un deuil…
Dépasser la mort : L’agir de la littérature
« Je suis juste quelqu’un qui, comme nous tous, a vu s’effondrer la falaise…
La Dame au balancier de neige : bréviaire d’amour ; suivi de Heaume de l’Être
Il est des titres qui font l’envie tant on aurait aimé qu’ils soient encore disponibles pour, à partir d’eux, inventer des contes, des fables, des poèmes. Il en est ainsi de La dame au balancier de neige , déposé sur la couverture du dernier recueil de Sébastien Lise (pseudonyme de Joël Goffin), illustrée du tableau de Vermeer van Delft, La dame à la balance. Un « Avertissement » décrit au lecteur la genèse de ce volume composé de deux ensembles : « un long poème linéaire et cohérent jailli d’un trait », La dame au balancier de neige, prolongé du Heaume de l’Être, « un titre sous forme de jeu de mots révélateur d’une période expérimentale ». Chroniqueur littéraire, poète et spécialiste de littérature symboliste, Sébastien Lise s’est fait connaître sous son vrai nom, Joël Goffin, par de nombreux livres et publications sur la vie littéraire, se spécialisant notamment sur la vie et l’œuvre de Fernand Khnoppf et Georges Rodenbach. À ce dernier il consacre un site de référence . Le sous-titre du recueil nous invite lui aussi à éclairer notre lecture d’une lumière spécifique : Bréviaire d’amour semble indiquer qu’une liturgie rythmera notre cheminement dans le livre dont le premier poème, « La justice », évoque cette lumière diaphane, ce décor d’antan, ce regard voilé de La dame à la balance .L’« Avertissement » nous invitait à lire l’ « Œuvre » dans l’ordre proposé , comme si de l’enchaînement des textes naîtrait un sens qui échappe à chacune des pages, lues séparément. Pourtant, chaque poème se déploie comme autant d’explorations d’une souffrance, d’une déchirure, d’une inconsolation. Les titres en disent long : « Geôle » , « L’âme hors » , « La démantelée » , « Déluge » … Et le poète nous serre à la gorge en évoquant ce mobile ossuaire qu’est l’échiquier du monde. À chaque poème, on imagine des séquences qu’aurait filmées un Ingmar Bergman, des pièces de théâtre qu’aurait mises en scène un Ghelderode. Sébastien Lise partage avec ceux-là l’exploration et l’exaltation des imaginaires que débrident la liberté du style et l’inspiration trépidante. Il n’est pas une image, pas un phrasé, pas un jeu sur les mots qui ne nous transporte dans une imagerie onirique tempétueuse.On retrouve cette ferveur ténébreuse dans Heaume de l’Être. Ces textes, sélectionnés parmi les « poèmes anciens 1981 – 1988 » s’inscrivent dans ce sillage tellurique auquel nous entraînait la première partie du livre. La Flandre y est présente à travers les tableaux évoqués ( La chute d’Icare ), mais aussi dans les lieux que la plume acerbe du poète explore et semble vouloir déchirer comme ce « Mer du mort-Moortzee » dont l’ironie du titre tente – en vain – de voiler le chagrin qu’inspire la mort d’un père. Promenade dans Bruxelles aussi (dont on reconnaîtra les lieux qui inspirent l’écrivain), Heaume de l’Être s’achève par ces « Derniers vers » qui sonnent comme un glas poignant : J’entre dans le désert de mon dernier hiver Dans l’eau je veux dormir la mer suffira-t-elle Je me sens dériver je n’ai plus besoin d’ailes Les morts seraient heureux s’ils savaient qu’ils sont morts… Le livre se referme sur un des Holy Sonnets de John Donne (1573-1631) qui débute par cette injonction Mort, cache ton orgueil… Traduction libre par Sébastien Lise du sonnet : Death, be not proud. Jean Jauniaux La voici qui s’avance Par la nuit sans étoile Son regard dans le vide Et ma voix qui chancelle Et mon chant qui se voile Retournons sur nos pas Ne jouons pas leur jeu Rien n’excède un…
La belle enseigne des éditions Bleu d’encre ne cesse d’enrichir son catalogue. Avec Identités plurielles de Suzy Cohen , le public peut découvrir le deuxième recueil de cette…
Ma dernière cendre sera plus chaude que leurs vie… Ce premier exergue ouvre le recueil Incandescence de Tatiana Gerkens , que publie Bleu d’encre, la belle maison d’édition de…
Créatrice et directrice de la maison d’édition Murmure des soirs – dont on célébra il y a peu la première décennie –, Françoise Salmon publie le dernier roman en…
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