Belgiques | Objectif plumes

Belgiques

RÉSUMÉ
Treize nouvelles qui revisitent les épisodes marquants de l’histoire du royaume, tels que la révolution de 1830 et la catastrophe minière du Bois du Cazier, évoquent des peintres comme Paul Delvaux, Walter Vilain et Henry Lejeune, ou d’autres célébrités à l’instar d’Armand Bachelier, d’Eddy Merckx et de Louis Piérard.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean Jauniaux

Auteur de Belgiques

Traducteur et cinéaste de formation, Jean Jauniaux se consacre à l’écriture (nouvelles, romans, chroniques littéraires), aux entretiens La plupart de ses livres ont été traduits (roumain, italien, ukrainien…). L’ensemble de son travail d’écrivain fait l’objet d’une thèse de doctorat à l’Université de Cluj (Roumanie). Il a publié plusieurs romans et recueils de nouvelles ainsi qu'un essai littéraire. Il a également écrit de nombreuses contributions à des ouvrages collectifs et plus de 800 recensions de livres. De 2009 jusqu’au décès de son directeur Jacques De Decker, il a été rédacteur en chef de la revue littéraire Marginales. En 2015, Jean Jauniaux a été élu président du centre belge francophone de l’association mondiale PEN International réunissant près de 150 centres nationaux et régionaux. A ce titre, il a représenté PEN Belgique aux Congrès mondiaux annuels, et aux réunions des Comité pour la Paix et Comité des Droits linguistiques et de la traduction littéraire. Il a animé de nombreuses rencontres littéraires avec des écrivains venus de différents horizons (Asli Erdogan, Svetlana Aléxéiévitch, Amin Maalouf, Jean-Marie Le Clézio, Svetlana Aléxéïévitch, Erri de Luca…) et, par des actions de sensibilisation, dénonce les atteintes aux libertés dans des pays comme la Turquie, en attribuant le statut de membre d’honneur à des écrivains emprisonnés (Ahmed Altan par exemple). Depuis  la fin de son mandat (2020), Jean Jauniaux poursuit ces actions en qualité de président honoraire. « L’écriture sonore » : Jean Jauniaux enregistre depuis plus de dix ans, des entretiens littéraires, mis en ligne sur une webradio littéraire et culturelle, « L’ivresse des livres »  et sur ses chaînes youtube et soundcloud). Il dispose ainsi d’un nouvel instrument de diffusion des entretiens avec des acteurs du livre et de la culture. Il a enregistré à ce jour plus de 800 entretiens avec des auteurs et autrices de romans, nouvelles, bandes dessinées, essais (philosophie, histoire, géopolitique) Il assume la présidence de la Fondation Maurice Carême depuis 2021. L’Académie ukrainienne de littérature lui a décerné en 2022 le Diplôme d’honneur. Il collabore au supplément « Livres » du journal Le Monde et à différentes revues littéraires (Le Carnet et les Instants, La revue générale, Ulenspiegel)
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Nouvelles, souvenirs, évocations : les textes de Jean Jauniaux, réunis sous le titre Belgiques, égrènent sentiments, impressions, humeurs, couleurs.On participe à l’exaltante, foisonnante préparation d’une série d’émissions historiques consacrées à la Révolution de 1830 dont la télévision entendait commémorer, en septembre 1980, les cent cinquante ans. Épisode décisif dans la vie de Jean Jauniaux, fraîchement sorti de l’INSAS, que l’un de ses professeurs lance dans cette aventure. « C’est là que surgit dans ma vie le miracle de la Révolution de 1830. » L’horizon s’ouvre et, avec lui, la chance de pouvoir rencontrer – et collaborer avec – des personnalités tels Jacques Cogniaux, Jacques Brédael, Armand Bachelier… Un premier contrat…


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"Sachez que je serai le plus heureux des hommes lorsque je verrai cette lueur toute particulière…

Nouvelles de Belgique

La littérature serait-elle le meilleur moyen de découvrir une région ? Comment percevoir autrement l’esprit d’un lieu qu’à travers la perception intime qu’en donne un écrivain ? Les éditions Magellan & Cie ont répondu avec conviction à ces questions en imaginant leur collection « Miniatures », qui vient de consacrer un de ses derniers titres à la Belgique.«  Alors que la mondialisation des échanges progresse, que le monde devient un pour tous, des mondes-miniatures s’imposent, des pays et des régions entières affirment leur identité, revendiquent leur histoire ou leur langue, réinvestissent pleinement leur espace. Quoi de plus parlant qu’une miniature, la nouvelle, pour lever le voile sur ce monde-là, celui d’une diversité infinie et porteuse d’espoir ?  », voilà en quelques mots comment l’éditeur, Pierre Astier, présente cette initiative qui a déjà publié une quarantaine de titres aussi variés que ceux consacrés à Cuba, Haïti, Montréal, le Liban, le Mali, le Congo, la Corse ou la Bretagne, la Catalogne, la Serbie ou la Corée, etc. Lire aussi : notre recension de  Nouvelles du Congo Ce recueil consacré à la Belgique a ceci de particulièrement réjouissant qu’il est le reflet du cosmopolitisme de notre petit pays, terre de passage et d’échanges, à la croisée de grandes cultures. C’est également un superbe florilège d’écritures et d’univers que nous révèlent les six auteurs de ces nouvelles : si les noms de Nadine Monfils et Patrick Delperdange ont des connotations bien francophones, ceux d’Alfredo Noriega, Aïko Solovkine, Katia Lanero Zamora et Kenan Görgün ne seraient pas a priori rangés dans un rayonnage français. Regrettons au passage qu’aucun auteur flamand ne figure au sommaire puisqu’il s’agit d’un recueil intitulé Nouvelles de Belgique . Une suggestion à glisser à l’éditeur pour un deuxième tome ! Ne boudons pas notre plaisir cependant.Si l’on retrouve sans surprise la verve osée et franchouillarde de Nadine Monfils et les ambiances lourdes, voire sombres, de Patrick Delperdange, cette fois dans la touffeur d’une forêt ardennaise, les registres d’Alfredo Noriega, Aïko Solovkine et  Katia Lanero Zamora nous sont moins connus et nous réservent de belles surprises. Le premier n’a rien à envier à ses confrères latinos : il nous conte une histoire à la grande puissance imaginative entre une enfance équatorienne et des rencontres singulières dans le quartier des Marolles. Les deux textes suivants nous immergent dans des humanités en déshérence, tantôt confrontées aux restructurations, délocalisations, grèves et paysages industriels décrits avec une force visuelle rare, tantôt perdues entre deux appartenances culturelles surgies de l’exil d’une famille espagnole en pays liégeois. Si Solovkine nous confronte à la brutalité sociale, la nouvelle de Katia Lanero Zamora nous émeut par une dignité familiale retrouvée. Nous partageons le choix de l’éditeur s’il a voulu nous réserver le meilleur pour la fin : dans « Résurrection de Cyrano », Kenan Görgün met en scène deux frères turcs établis en Belgique. Ils y ont développé deux visions opposées de la vie professionnelle, de la vie tout court et de l’engagement, alors que du temps de leur jeunesse, ils se retrouvaient à l’unisson dans les…