Résultats de recherche pour “Jeannine Paque” 31 à 60 (62)

Le cri de la poupée

Apprivoiser le réel, le transformer est un exercice singulier qui consiste à s’emparer d’une matière biographique informée et à la travailler ensuite selon…

Avant Godot

Déjà en 1936, le régime nazi évacue des collections publiques  les œuvres d’art « dégénéré ». Beckett a trente ans lorsqu’il fait un voyage en Allemagne. Il y séjourne…

Monet, impressions de l’étang

Pour la deuxième fois, Stéphane Lambert écrit sur Monet, à nouveau sur les Nymphéas. Après l’Adieu au paysage : les Nymphéas de…

Beau-fils

Primé plusieurs fois en 2003, par le Rossel notamment, Beau-fils d’Ariane Le Fort mérite on ne peut mieux une réédition en Espace Nord, cette fois accompagnée d’une postface de Michel Zumkir.…

Nocéan

Ceux qui sont attachés à une conception traditionnelle du roman en réclament une histoire, avec des événements, des personnages et même une intrigue ; un début, une fin discernables et, entre les deux,…

Dans la maison un grand cerf

Il est difficile de s’arracher au ton mineur qui prélude au dernier récit de Caroline Lamarche, Dans la maison un grand cerf . Dès le départ,…

Tous doivent être sauvés ou aucun

Il faudrait être inspiré comme elle pour commenter le dernier opus de Véronique Bergen et communiquer la beauté violente d’un…

Portrait nu

C’est une belle image de femme à découvert que nous propose Christine Aventin dans son roman Portrait nu. Non que l’intime soit vraiment dévoilé, il n’apparaît clair que dans…

Ulrike Meinhof : Histoire, tabou et révolution

Tandis qu’on y adhère tout de suite il est difficile de qualifier dans sa totalité le remarquable dernier…

De l’insulte… aux femmes

Déjà Jacqueline Harpman vomissait la qualification de “pisseuse” décernée par son père à sa naissance, fût-ce dans un roman comme La Fille démantelée.…

Témoigner la monstruosité de la Shoah. Le devoir de mémoire et de transmission de Vincent Engel et Françoise Lalande

Introduction [page 37 de la version papier]  Dans son essai Fiction : l’impossible nécessité, Vincent Engel XX signale que « le discours sur la littérature de la Shoah est dominé par une insistance sur l’incapacité de ce discours et plus particulièrement sa déclination artistique » XX . De fait, le judéocide fut une expérience d’une monstruosité telle qu’elle paraît se situer au-delà de tout ce qui est humainement imaginable, dicible et transmissible. Cependant, ces trois concepts, Engel les qualifie comme des mots qui ne trahissent que notre incapacité à imaginer, dire et transmettre, « des mots qui ne disent rien sur ce qu’on entend qualifier à travers eux » XX .  Méditant sur le caractère toujours inédit et unique de l’expression de l’indicible, Engel montre comment le parcours du narrateur imaginé par Jean Mattern dans Les Bains de Kiraly XX (2008) atteste que, s’il est possible de surmonter la détresse en construisant un discours sur un événement apparemment inimaginable, indicible et intransmissible, le dépassement de cet inénarrable passe nécessairement par l’élaboration d’un récit personnel. Dans cette étude, nous nous proposons de nous faire l’écho des témoignages de deux voix majeures des lettres belges actuelles, deux romanciers [page 38 de la version papier] appartenant à des générations différentes mais dont les familles, juives, éprouvèrent dans leur chair et leur âme les atrocités nazies : Vincent Engel (°1963) et Françoise Lalande-Keil (°1941). Vincent Engel: Respecter le silence des survivants – Vous pourriez le laisser en prison, l’envoyer en Allemagne, dans un camp... – Vous ne connaissez pas les camps, monsieur de Vinelles ; sans quoi, je crois que vous me supplieriez de le fusiller sur-le-champ   plutôt que de l’y envoyer XX ... Cette réplique de Jurg Engelmeyer, un officier allemand qui a ordonné l’exécution d’un jeune garçon en représailles aux actes commis par son père résistant, ne montre-t-elle pas que la monstruosité du nazisme hante le parcours romanesque de notre auteur pratiquement depuis son début ? Dans son article intitulé « Oubliez le Dieu d’Adam » XX , Engel relate qu’au cours de ses études de philologie romane à l’Université catholique de Louvain, son père lui offrit Paroles d’étranger d’Élie Wiesel, une lecture qui le bouleversa : Par le silence de mon père, par son indifférence à la chose religieuse, je redécouvre le judaïsme. Dans les livres, d’abord, au CCLJ (Centre Communautaire Laïc Juif) ensuite. Et Dieu se voile d’un drap sombre : celui de la souffrance à la puissance infinie d’Auschwitz. Toutes les souffrances se mêlent : celle de ma mère [décédée d’un cancer quelques années plus tôt], celle de la famille de mon père disparue dans les camps. (Idem, p. 72) Pourquoi parler d’Auschwitz ? Cette question, Engel s’astreindra à y répondre dès que cette réalité s’imposera à lui comme une « expérience marquante » bien que non vécue personnellement. La lecture et l’étude approfondie de l’œuvre de Wiesel imprimeront sur sa vision de la Shoah « un vocabulaire et des évidences : un monde était mort à Auschwitz, une société y avait fait faillite, et plus rien ne pouvait être comme avant » XX . D’où la nécessité, poursuit Engel, de « repenser le monde, refonder la morale, instaurer des conditions nouvelles pour la création artistique – pour autant qu’elle fût encore possible XX –, forger des mots neufs pour prononcer l’imprononçable [page 39 de la version papier] [...] » (idem, p. 18-19). D’autres évidences surgiront progressivement dans l’esprit de celui pour qui Auschwitz deviendra vite « une obsession » : celles de constater que la masse des documents publiés « n’ont guère servi à éduquer les gens » (idem, p. 20-21) et que les descendants des survivants, qui ont pour tâche de reprendre le flambeau du témoignage, doivent « trouver d’autres moyens d’expression, car ils n’ont pas vécu l’épreuve » (idem, p. 19). Si ses travaux scientifiques XX lui permirent d’« épuiser » la question « épuisante » de la responsabilité de Dieu devant le génocide juif ou, en tout cas, de tourner une page (ODA, p. 72), par après, c’est principalement à travers la fiction qu’Engel poursuivra cette interrogation sur la Shoah. Une interrogation qui trouve donc sa source directe dans la tragique histoire familiale et dans une identité juive ashkénaze fort ancienne. Comme il le détaille dans quelques interviews et articles XX , ses ancêtres paternels, polonais, étaient des juifs religieux appartenant à la bourgeoisie aisée. Bien que la situation dût se dégrader après la Première Guerre mondiale au cours de laquelle la famille se réfugia à Budapest où son père naquit en 1916, ils sont une famille juive inscrite dans le processus d’assimilation propre à cette période et à leur classe sociale ; les enfants fréquentent des écoles où ils côtoient la bourgeoisie polonaise catholique. Une intégration donc plutôt réussie mais qui n’empêchera pas leur déportation au début des années quarante. De toute la famille paternelle survivront un seul oncle, communiste avant la guerre et rescapé des camps, qui s’en ira faire sa vie à Los Angeles et y deviendra religieux orthodoxe, ainsi que le père de Vincent Engel, parti poursuivre ses études en Belgique vers 1938 et qui, après avoir passé la guerre dans les forces belges de la R.A.F, décidera de s’y installer définitivement : « Plus tard, il me dirait : “N’oublie pas que, pendant la guerre, des Juifs se sont battus”. » (Idem, p. 70.) Quand, à quarante ans, il rencontre son épouse, celle-ci, bien qu’appartenant à une bourgeoisie catholique bruxelloise imbue de solides préjugés, propose de se convertir au judaïsme. Une proposition qui sera rejetée par l’intéressé pour des raisons sur lesquelles l’écrivain ne peut que conjecturer : [page 40 de la version papier] Son athéisme s’était certainement renforcé à l’épreuve de la guerre et des camps. Ou bien, comme d’autres, refusait-il d’inscrire dans une telle tradition de martyre des enfants à venir. Ou bien, plus pragmatiquement, avait-il jugé que les meilleures écoles, à son avis, étaient catholiques. Hypothèse que conforte non seulement le refus de la conversion de sa femme, mais aussi le fait que ses enfants seraient baptisés, inscrits dans des écoles catholiques et feraient leur profession de foi. (Idem, p. 70-71) Une profession de foi qui, chez l’adolescent Engel, ne va pas de soi ! La découverte de l’œuvre de Wiesel et la relecture de Camus lui permettront de régler progressivement le conflit qu’il entretient avec ce christianisme qui prône la soumission, ferme les yeux sur les injustices les plus flagrantes – « Questionner Dieu sur la souffrance, celle d’Auschwitz ou celle de ma mère, accroît l’obscénité de la souffrance, puisque Dieu n’intervient pas et ne répond pas » (idem, p. 74) – et transmet à tous un goût certain pour la culpabilité. Ce qu’Engel (re)découvre dans Camus, la fausseté de la question de Dieu tout comme le devoir pour tout un chacun de suivre un cheminement éthique exigeant, n’est-ce pas en définitive ce que son père lui a transmis ? Évoquant ailleurs la figure paternelle, Engel insiste d’une part sur la certitude de celui-ci « qu’il n’y a pas de droits de l’homme sans le respect de devoirs, et de liberté sans responsabilité » ; d’autre part, sur « [son] impossibilité de dire à ses proches qu’il les aimait ». Et, ajoute-t-il, « pour ce qui est du judaïsme, un silence réduit à l’essentiel. [...] Mais un silence capable de faire passer le judaïsme, le sien, auquel son cadet au moins adhérera pleinement après ses vingt ans » XX . Car ce qui séduit Engel dans le judaïsme, c’est le fait qu’il représente « un rapport à l’existence particulier, une éthique qui met l’homme au centre de tout »…

Premières fois

Les règles du jeu dans ce labyrinthe : il n’y aurait que sept premières fois et une seule seconde fois entrevue.L’éblouissement de la première fois, Proust l’a évoqué,…

« La Belgique même s’en est mêlée, justes cieux ! » Léon Bloy et la Belgique, I, Édition des écrits sur Léon Bloy publiés de son vivant par des Belges ou en Belgique

Premier d’une série d’ouvrages d’Émile Van Balberghe  sur Léon Bloy, celui-ci, « La Belgique même s’en est mêlée, justes cieux ! » Léon Bloy et la Belgique, I , est dévolu à l’édition des écrits sur Léon Bloy, publiés de son vivant, par des Belges ou en Belgique. La matière est considérable, constituée par un corpus documentaire établi avec précision et rigueur, en recourant toujours aux documents originaux, par cet érudit de l’extrême qu’est Émile Van Balberghe. Pourquoi Léon Bloy a-t-il intéressé autant ses contemporains belges, écrivains et critiques ? On peut se poser la question, sachant que cet imprécateur professionnel n’a pas manqué d’assassiner aussi la Belgique de ses propos : Si vous êtes un poète et un chrétien, fuyez la Belgique. Ce pays est incontestablement le chef-lieu de l’Hypocrisie, de l’Avarice, de l’Imbécillité catholiques. […] La bassesse belge est unique  ; et n’a d’égale que la sottise… S’il ne vint jamais en Belgique, ce fut la Belgique qui vint à lui, comme le souligne Pierre Glaudes dans sa préface. C’est bien le pays avec lequel il eut le plus de contacts, d’échanges et aussi de démêlés parfois comiques.L’intérêt de cette réunion de textes est multiple. Outre le fait que l’activité critique belge à l’égard de Bloy a fait le pendant à la fameuse « Conspiration du silence » en France, qu’elle compensait, d’une certaine manière, c’est un pan entier de l’histoire littéraire de la fin du XIXe siècle qu’elle met au jour et elle nous permet de renouer avec l’effervescence des revues d’avant-garde en Belgique. L’approche de cette copieuse documentation est aisée tant son organisation est minutieusement réglée. Elle est d’ailleurs annoncée très explicitement, après la préface de P. Glaudes et une introduction stimulante de l’auteur, dans un chapitre très clair décrivant l’économie de l’ouvrage.Qu’en est-il de ces écrits divers, lettres, articles, communications, échanges avec Léon Bloy ou à propos de ses publications, « en Belgique ou par des Belges » ? Lors de cette période, qu’on désignait jusqu’il y a peu sous la dénomination « Fin de siècle », moins nette aujourd’hui, la vie littéraire était très vivante en Belgique : efflorescence de revues, grandes et plus petites, et donc de critiques, attentifs à ce qu’il se passait, tant en Belgique qu’en France. Ce fut une période faste pour la littérature belge ; pour le naturalisme et surtout pour le symbolisme, dont les productions imprimèrent un essor majeur à nos lettres. En ce qui concerne précisément Léon Bloy, qui n’appartient proprement à aucune de ces deux mouvances, pas plus en France qu’ailleurs, bon nombre de littérateurs ou de critiques s’intéressent très tôt à ses écrits, la frontière n’étant guère difficile à franchir pour les publications françaises, de quelque qualité qu’elles soient. Sans entrer dans le détail de cette période assez longue de la réception des publications de Bloy recensées dans le présent volume (1883-1916), ni nécessairement suivre l’ordre chronologique des parutions tel qu’il est rigoureusement respecté ici, il faut en retenir les contributions les plus éminentes et probablement les plus influentes, alors ou aujourd’hui. Il est en effet remarquable que, face à cette « conspiration du silence », dont Bloy fera très tôt et pour longtemps son fonds de commerce, les écrivains et critiques belges se prononcent d’abondance, et généralement de façon très positive voire enthousiaste.Le plus remarquable de ces avis est sans aucun doute celui de Verhaeren. Avec d’entrée une exclamation aussi retentissante que « Voici quelqu’un ! », le commentaire ne peut être que vibrant autant qu’attentif. Des Propos d’un entrepreneur de démolitions , un livre que « tout le monde ferait bien de lire », il évoque « une témérité hirsute, une impudeur sacrée, une rage pie » ; une « rage arborée », inique parfois, mais toujours « belle, rude, sincère ». Selon  Verhaeren toujours, qui nous donne à lire dans ses critiques lucides la même démesure inventive que dans sa poésie, Le Désespéré « s’impose avec toute la force de ses qualités dominantes : la sincérité, l’originalité, la force », mais aussi la « douceur insigne ». Edmond Picard lui aussi réagit très explicitement à l’irruption bloyenne et offre l’hospitalité de L’Art moderne à « ce grand artiste à plume poignardante » : « un des plus étonnants phénomènes littéraires de ce temps ».Il va sans dire que Bloy est très attentif à ces articles laudatifs et qu’il s’ensuit toute une correspondance, qui n’ira pas sans heurts, le temps passant et les humeurs se dégradant.Ainsi en ira-t-il, par exemple, de ses relations avec Edmond Picard, avec lequel il se querellera. Mais ce dernier, à l’occasion d’un compte rendu de Exégèse des lieux communs , dans Le Peuple , cette fois, tentera par des éloges un peu épais d’effacer cet épisode.Camille Lemonnier qui parrainera Bloy et le fera entrer au Gil Blas , pour un temps assez bref au demeurant, n’est pas avare de louanges et, dans L’Estime littéraire , trace un portrait élogieux de « l’hyperbolique et grandiose Léon Bloy, le génie le plus classiquement latin dans la littérature française depuis trois siècles ». Il y revient dans ses Souvenirs littéraires .Autre grande voix, celle de Max Elskamp, que Bloy n’identifiera pas sous le pseudonyme d’Em. Haëe, qui publie dans Le Spectateur catholique un article où il le qualifie de « Père des lettres françaises » mais où il exprime aussi une infinie compassion pour la pauvreté, le dénuement, le désespoir pitoyables de ce « Prince de la souffrance ». Quelle est, pour l’auteur du Désespéré , l’observation la plus gratifiante ? Il ne manque en tout cas pas d’y voir une « consolation ».Maeterlinck, dans une lettre à Louis Vauxcelles qui avait publié une interview de Bloy, évoque à propos de La Femme pauvre le génie, lorsqu’il ose une comparaison avec Le Roi Lear. Jules Destrée s’exprimera plusieurs fois et longuement sur Léon Bloy. Dans Notes et silhouettes , il analyse les écrits de plusieurs pamphlétaires et notamment compare Vallès et Bloy qui a nettement sa préférence et est pour lui est au moins des deux le « plus littéraire des pamphlétaires». Opinion sur laquelle il reviendra, reconnaissant tout de même à Vallès d’incontestables qualités d’écrivain déployées dans la trilogie des romans tandis qu’il définira ainsi Sueur de sang  de Bloy : « ignoble et sublime ».Hubert Krains dira son admiration plus précisément à propos de Christophe Colomb devant les taureaux  : Bloy est « un tireur merveilleux, qui n’égare jamais une balle », avec les « raffinements d’un artiste moderne » et la « sauvage grandeur d’un écrivain biblique ».Certains nuancent leur avis. Jean d’Ardenne, qui s’étonne du silence français alors que tant d’auteurs médiocres jouissent des faveurs de la critique, regrette le cynisme, l’excès, le paroxysme du Désespéré , dont il loue tout de même « l’inouïsme ». Maurice Dullaert dans Le Magasin littéraire est plus dubitatif. Ce qui donne lieu à un échange de correspondance prolongé : Bloy qui ne supporte pas la moindre remarque restrictive le traite de dilettante .Quant à Georges Rency qui y va franchement (« Il faut oublier sa personnalité antipathique pour ne considérer que ses beaux livres »), il donne à l’auteur de La Femme pauvre une leçon d’humilité en le comparant avec le Zola de La Faute de l’abbé Mouret , mais il reconnaît que la langue de ce « grossier personnage » est « une merveille ».Bloy le traite d’imbécile !On…

Pays dans un pays. Marcheuses et Marcheurs des Temps présents

Ils ont marché et marcheront encore, ils traceront des voies nouvelles, ces Marcheuses…

Un jour comme un oiseau

Par l’intermédiaire d’un ami, Marc Pirlet rencontre pour la première fois en avril 2013 Bruna, une vieille dame qui habite sur les hauteurs de Seraing. Celle-ci vient…

À ma place

La subtile nuance, si déplaçable, entre Love and Friendship , se rappelle à nous grâce au  film récent ainsi titré, qui est l’adaptation cinématographique du premier roman de Jane Austen,…

L’Origine du monde. Nouvelles érotiques

Certes, on en voit de toutes les couleurs en lisant le recueil de nouvelles de Coline Mauret, L’origine du monde . Un ouvrage…

Rouge encor du baiser de la reine

Étonnant, ce premier livre d’Anne Karen, qu’on n’ose appeler roman tant son atmosphère est poétique et son étrangeté féerique par endroits.…

Le rêve d’un fou

Nadine Monfils n’a pas fini de nous étonner. Spécialiste du polar drôle plein d’humour baroque et couronnée de prix en cette qualité, elle change ici de registre. Cette…

80 pages

En janvier 2016, j’ai eu quatre-vingts ans. Ce mois-là, j’ai décidé de raconter ma vie, année après année. Je l’ai fait mais sans cesser de me poser la question : pourquoi ? Pour qui ?…