« Un livre autour de la mort du père. Mais aussi de l’amour porté à certains hommes et du refuge que ces aventures poursuivent. Autant de variations sur le thème d’une chasse éternelle. Cerf, cerf, ouvre-moi, ou le chasseur me tuera… Comment les disparus orientent-ils nos vies, comment leur répondons-nous ? Sujet intime autant qu’universel, qui aborde la place du père, de la mort dans nos sociétés et la puissance de l’art. »
Caroline Lamarche.
Autrice de Dans la maison un grand cerf
Il est difficile de s’arracher au ton mineur qui prélude au dernier récit de Caroline Lamarche, Dans la maison un grand cerf. Dès le départ, le battement irrité du sang, le sifflement dans les oreilles vient oblitérer l’écoute. Pourtant elle a lieu l’écoute tout intime et si particulière du père qui, en contraste avec le bruit de la conversation à la table familiale, poursuit son marmonnement discret. Déjà cet environnement envahissant et le brouhaha général font comme une censure et évoquent la violence, que ce soit celle de la meute, des chasseurs, de l’amour même qui lui aussi peut forcer. Mais Lamarche dira tout de l’amour éternel des filles pour leur père, quoi qu’il en aille de ses aléas. Il aurait été et serait encore un antidote…
Créatrice et directrice de la maison d’édition Murmure des soirs – dont on célébra il y a peu…