Romans

Qu’il soit policier, historique, qu’il appartienne au genre réaliste, fantastique ou encore à l’auto-fiction, à la dystopie ou au réalisme magique, le roman en Belgique francophone peut prendre des formes diverses et variées. Publiés en Belgique ou en France, les romans d’auteurs belges sont souvent caractérisés leur « côté surréaliste » … Encore faut-il savoir ce qu’on entend exactement par là ! Amis lecteurs, sur cette page, nous vous invitons à partir à la découverte du roman belge et à l’explorer dans toute sa diversité.

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El duende ou l’impossible à dire

L’histoire nous emmène dans les terres vastes et arides de…

L’imposteur

Un jeune homme envoyé au séminaire raconte dans L’imposteur les affres de sa vie, les tourments et les dérélictions qui les accompagnent. L’imposteur , de   Luc Templier , est un roman empli d’effrois et de ténèbres……

Le dernier Khmer

« – Vu vos antécédents dans l’armée belge et votre ancien mandat dans…

Le passager d’Amercoeur

Le passager d’Amercœur, le lecteur fait bien vite sa connaissance, dans le souvenir de l’instance…

La fin du sommeil

Premier roman de la journaliste Paloma de Boismorel , La fin du sommeil…

Sigur, ou presque

Genre : Roman Postface d’Adolfo Barberá del Rosal et Bart Vonck Format : 14 X 19,5 cm Nombre de pages : 165 p. Date…

Mon lapin

Ma ville natale, c’est l’appartement de Papy Louis. Rien n’a vraiment changé, dans la ville d’enfance de Gabrielle.…

La lumière des polders

"Polders. Entre le ciel et l'eau, la lumière y est partout souveraine. Paysages…

Le jour du chien

Un chien perdu court le long de l'autoroute. Des automobilistes et un cycliste s'arrêtent.…

Danse de la vie brève

A propos de son dernier recueil publié aux Editions La Lettre volée Pourquoi je ne…

La Légende d’Ulenspiegel

La guerre, la sainte Inquisition, les flammes d’un bûcher,…

La Fille démantelée

« Mais comment tue-t-on sa mère quand elle est déjà morte ? »…

Bruges-la-Morte

Le 28 juin 1892, Stéphane Mallarmé s’empare de sa plume la plus leste pour ciseler un compliment à Georges Rodenbach  : Votre histoire humaine si savante par instants s’évapore ; et la cité en tant que le fantôme élargi continue, ou reprend conscience aux personnages, cela avec une certitude subtile qui instaure un très pur effet. Si délicieusement absconses que demeurent ces lignes, l’on y aura sans peine identifié les allusions à Bruges-la-Morte . C’est que le poète aura su ramasser les traits les plus saillants de cet incontournable de nos Lettres : l’évanescence de l’atmosphère qui règne à chaque chapitre, la contagieuse spectralité de son décor médiéval immuable, enfin les résonances qu’il ne manque pas d’éveiller dans la sensibilité des lecteurs qui le redécouvrent ou, ô extase, de ceux qui l’ouvrent pour la première fois. Proposer comme le fait aujourd’hui la collection patrimoniale Espace Nord une édition définitive de ce livre culte, « méconnu parce que trop connu » selon l’expression de Paul Gorceix, est une entreprise d’utilité publique. Car, si son auteur était presque devenu parisien d’adoption à force de fréquenter les Mirbeau, Goncourt et autres Villiers de l’Isle-Adam, Bruges-la-Morte n’est pas seulement le plus français de romans belges fin de siècle ; c’est surtout un chef-d’œuvre de la littérature mondiale, où style et fantasme se fécondent mutuellement. En fait, investir l’univers brumeux et appesanti de ce roman constitue moins une expérience littéraire que matérielle. La langue déployée par Rodenbach n’est ni baroquisante ni sauvagement charnelle, mais par la richesse poétique et l’art consommé des correspondances qui y sont en jeu, elle s’éprouve davantage comme une étoffe rare, un parfum capiteux, un cru millésimé, une musique empreinte de mystère – que comme un texte se maintenant à ras de page.Un critique qui « spoilerait » Bruges-la-Morte est juste bon à faire rafraîchir dans le premier canal flamand venu. Il importe de laisser intacts aux profanes l’abord de la destinée tourmentée d’Hugues Viane, ténébreux, veuf, inconsolé ; ses errances dans les rues d’une Venise du Nord où le temps s’est comme figé ; le délire qui le possède et les superpositions troubles qu’opère son esprit entre le visage de la Morte et celui de la Vivante ; le crescendo de sa tragédie qui ne débouche sur aucun dénouement, que du contraire…Mais les connaisseurs, qui en possèdent sans doute quelque exemplaire écorné datant de leurs Romanes, ne manqueront pas d’acquérir aussi cette édition augmentée d’une anthologie de textes évoquant Bruges et, surtout, d’une postface tirée au cordeau. Le spécialiste à solliciter était tout trouvé en la personne de Christian Berg. En trente-cinq pages, voici Bruges-la-Morte et son auteur situés dans leur contexte, les thèmes binaires (la vivante/la morte, l’homme/la ville, la copie/le modèle, etc.) éclairés en leurs réciprocités comme en leurs divergences, et le style enfin, ce style d’orfèvre, soupesé avec délicatesse et posé sous la loupe d’un critique qui préfère regarder les gemmes en joaillier, pas en minéralogiste.L’étude de Berg constitue un maître-étalon en matière d’approche d’un texte aussi singulier, qui reste néanmoins symptomatique de son époque. Plutôt que de s’attarder sur l’épineuse question du genre auquel appartient l’œuvre (et qu’il résout avec justesse en la situant « entre le roman psychologique, la nouvelle fantastique et le poème en prose »), l’exégète préfère se concentrer sur le pivot rhétorique qui en assure la cohésion, à savoir l’analogie. La brillante analyse qu’il livre de l’omniprésente dialectique entre ressemblance et nouveauté s’articule à celle de la chronologie itérative à laquelle obéit l’histoire ainsi qu’à la topographie littéraire où s’ancre le récit. Tout en affiliant Rodenbach aux crépusculaires que furent Barrès, D’Annunzio, Rilke, Zweig ou Mauclair, Berg rappelle en effet à quel point « les villes mortes ou mourantes menacées par l’eau noire, les palais abandonnés environnés de plans d’eau stagnante, les petites cités de province prostrées dans le silence ou l’oubli, les villes tombeau et les “Thulés des Brumes” constituent la géographie privilégiée de l’imaginaire fin de siècle ».Au final, Bruges-la-Morte se révèle un prisme visuel, sonore, olfactif, tactile, sensible – bref la réalisation romanesque des principes synesthésiques chers à Baudelaire – nous permettant de mener une expérience littéraire unique que l’on se plaît à recommencer sans fin… parce qu’on sait qu’elle est irreproductible.Parmi les canaux blêmes de l’ancien port figé dans des eaux sépulcrales, le roman se joue entre des reflets : celui d’une femme que Hugues Viane a passionnément aimée, celui d’une morte dont il croit retrouver l’image chez une vivante. Récit fétichiste, où toute la sémiologie de la ville participe aux cérémonies du deuil. Livre culte pour les spleens d’aujourd’hui.Hugues Viane a choisi d'habiter Bruges, qui s'accordait à la mélancolie de son deuil. Dès lors cette ville au charme délétère s'impose comme la véritable héroïne de ce roman, l'un des chefs-d'oeuvre du symbolisme.Parmi les canaux blêmes de l’ancien port figé dans des eaux sépulcrales, le roman se joue entre des reflets : celui d’une femme que Hugues Viane a passionnément aimée, celui d’une morte dont il croit retrouver l’image chez une vivante. Récit fétichiste, où toute la sémiologie de la ville participe aux cérémonies du deuil. Livre culte pour…

L’herbe à brûler

Écrit à la première personne, L’Herbe à brûler narre les péripéties du jeune Conrad.…

La Nouvelle Carthage

La Nouvelle Carthage, c’est Anvers à la fin du xixe siècle. Dans ce milieu d’opulence et de haine du pauvre, le jeune Laurent Paridael grandit au sein d’une bourgeoisie qui ne répond ni à ses goûts ni à son sens de la justice. Il se tourne alors vers le peuple et se rapproche des ouvriers, des marginaux et des parias. Seule sa cousine Gina, à la beauté et à la grâce séduisantes, pourrait adoucir son tempérament rebelle, mais elle lui préfère la fortune d’un gros industriel, le sinistre Béjart, auquel l’auteur prête tous les vices d’un capitalisme féroce et sans scrupules.La Nouvelle Carthage, c’est Anvers à la fin du xixe siècle. Dans ce milieu d’opulence et de haine du pauvre, le jeune Laurent Paridael grandit au sein d’une bourgeoisie qui ne répond ni à ses goûts ni à son sens de la justice. Il se tourne alors vers le peuple et se rapproche des ouvriers, des marginaux et des parias. Seule sa cousine Gina, à la beauté et à la grâce séduisantes, pourrait adoucir son tempérament rebelle, mais elle lui préfère la fortune d’un gros industriel, le sinistre Béjart, auquel l’auteur prête tous les vices d’un capitalisme féroce…