L’epopée amoureuse du papillon


RÉSUMÉ

« C’est en butinant, s’enivrant des alcools offerts dans les salons soyeux au fond des corolles, que le papillon se prépare le mieux à ses noces. Il courtise aussitôt la femelle dès qu’il la repère à la forme et à la couleur, à l’ocelle de ralliement. Déjà il effectue une danse nuptiale dans les airs, développe toutes sortes d’acrobaties subtiles et insistantes pour se mettre en valeur. Le plus souvent, la femelle entre dans la valse, décrit avec Lui quelques tours, quelques…


À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Pierre Otte
Auteur de L’epopée amoureuse du papillon
Né en 1949 à Ferot-Ferrières, dans les Ardennes liégeoises, vit aujourd'hui dans le Lot, à Larnagol, au domaine d'Arnal – un hameau sur les causses où il réunit de temps à autre des philosophes et des biologistes pour des séances de travail et des échanges d'idées et de perspectives. Avide de savoir, il étudie des disciplines diverses et variées telles que la biologie, la philosophie et les mythologies du monde. Encouragé à ses débuts d'écriture par des écrivains tels que André Pieyre de Mandiargues, Marcel Thiry, Louis-René des Forêts, Bernard Noël et Anaïs Nin. En 1976, paraît son premier roman, «Le cœur dans sa gousse» et dès 1978, il vit exclusivement de sa plume et de sa voix : - chroniqueur dans les journaux (La Libre Belgique, Le Monde dans les années 80 ; plus récemment dans Le Nouvel Observateur, L'Express, Notre Histoire) ; -conteur à la radio (RTBF, France Culture) et en spectacle, accompagné par un contrebassiste à l'archet. De 1990 à 2000, conférencier régulier dans plusieurs Universités espagnoles et pour l'Alliance française en Europe de l'Est. Spécialiste des mythes de la création, il les a transcrits pendant une dizaine d'années dans les «Matins du Monde». Il s'adonne aussi à la botanique et à l’observation des insectes et manifeste son allégresse de vivre dans ses «Histoires du plaisir d'exister». Jean-Pierre Otte a reçu le prix Nature de la Fondation de France, jury présidé par Jean Dorst de l’Institut des Sciences naturelles; prix décerné pour la rigueur scientifique et la qualité littéraire de ses ouvrages en botanique et en entomologie. Certains de ses livres ont été traduits en Chine, aux Etats-Unis, en Allemagne, Grèce, Italie... Une vingtaine de mémoires et de thèses universitaires ont déjà été consacrés à son œuvre. En même temps qu'écrivain, le voilà peintre ("J'écris en automne-hiver, je peins au printemps et en été."). Il se lie d'amitié avec Raoul Ubac et Serge Vandercam, et poursuit une recherche inventive par des «Œuvres au noir», une série «D'or et d'Ombre», des techniques mixtes sur papier et sur toile, et tout récemment, des peintures à la cire. 2 ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Christian Dotremont, La pierre et l'oreiller John Cowper Powys, Les enchantements de Glastonbury

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«  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…

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