Nicolas Ancion

PRÉSENTATION

Né le 23 mai 1971 à Liège

Licence en Philologie romane, Université de Liège

Scénariste

Un auteur ne grandit jamais. On a beau lui demander de jouer les adultes, il préfère se retirer dans son coin, avec ses mots et ses cahiers, pour réinventer le monde. Depuis six ans, je ne fais plus que ça et c’est contagieux : j’aime partager cette passion avec les lecteurs, des plus jeunes aux plus vieux.

 

BIBLIOGRAPHIE


PRIX

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NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Ils sont onze. Onze écrivains à avoir participé à ce projet : un recueil de nouvelles pour adolescents. Onze plumes pour aider les jeunes à penser le populisme, l’obscurantisme, le racisme déguisé en bon sens, l’abandon de l’humanisme au profit d’idées simplistes tenues par des politiciens tantôt marionnettistes, tantôt marionnettes, ou par de simples citoyens passés du côté obscur de la démocratie. Le livre s’ouvre sur un texte de Jang Jin-Sung, poète et ancien haut fonctionnaire nord-coréen. Il raconte sa progressive désillusion face à la propagande de Kim Jong-Il. L’espace séparant la façade montrée par le régime dictatorial et la réalité brutale (à peine) cachée derrière celle-ci est tel que l’effroi pousse l’auteur à fuir son pays au péril…


Le Carnet et les Instants

La collection « Espace Nord » accueille dans son conservatoire la réédition du recueil de nouvelles Nous sommes tous des playmobiles, de Nicolas Ancion, auteur prolifique et visité par un imaginaire d’une large et signifiante originalité. Recourir aux playmobiles, ces figurines destinées à vivre tous les caprices de la créativité enfantine, donne le ton de ce texte régi par l’ironie du sort et la manière pour les personnages qui en sont les jouets de réagir à ses manifestations anodines en apparence, mais souvent génératrices d’effet papillon. Ainsi une tache de sauce sur une chemise peut conduire au bouleversement de toute une vie familiale comme un simple quiproquo peut mener au crime. Les « victimes » de ces aléas du destin n’en sont pas pour autant de belles…


Le Carnet et les Instants

Voici donc que L’homme qui valait 35 milliards connaît une nouvelle vie éditoriale en faisant son entrée dans la collection Espace Nord. Le roman, paru en 2009, a connu entretemps une adaptation théâtrale produite en région liégeoise qui lui a assuré un rayonnement là où Nicolas Ancion en avait situé l’action, en prise directe avec la réalité sociale au centre du récit. En choisissant de parler de la fermeture d’un haut-fourneau liégeois, des conséquences pour les travailleurs concernés, l’auteur n’a pas pour autant renoncé à la fiction, même s’il a fait du magnat indien à l’origine de la décision un des personnages centraux du roman, de la première à la dernière page.Dès l’entame, il est enlevé par des ravisseurs qui ont obtenu un entretien avec lui…


Le Carnet et les Instants

La littérature belge francophone compte bien des écrivains inclassables tant on se plaît chez nous à multiplier librement les expériences d’écriture. Nicolas Ancion est assurément du nombre, lui qui manifeste depuis plus de vingt ans une activité intense et dont, sa bibliographie en atteste, l’œuvre riche d’une quarantaine de productions se décline en romans, nouvelles, œuvres pour la jeunesse, poésie et théâtre. Il a droit aujourd’hui une nouvelle fois aux honneurs de la collection Espace Nord pour Quatrième étage, un roman paru en 2000 et qui avait obtenu le Prix des Lycéens.Point de continuité du roman, un immeuble à logements multiples est au centre du récit. Nous sommes à Bruxelles, dans un quartier où la spéculation immobilière fait rage, et elle se manifeste…