Résultats de recherche pour “Georges Pècheur” 1 à 18 (18)
Saint-Hubert (T. 2). Do bin èt do pîs po tos les djoûs - Patrimoine conté au quotidien
Après le tome I, Rimas èt istwâres du ddins l'tins. Souvenances, contes et fables, publié en 2004 (déjà épuisé), le présent tome II propose un recueil riche de 77 textes articulés autour de thèmes variés : jeux anciens, fables, «rimas», récits de guerres, historiettes... Avec tendresse et humour, dignité et complicité, mais sans complaisance, ces histoires bien illustrées croquent l'authentique portrait du Borquin pure souche d'hier. Cet ouvrage est un véritable «morceau» de patrimoine qui se déguste dans la savoureuse langue wallonne du cru ou en français, à petites doses, comme on le faisait jadis, au coin de l'âtre. Au nom de la mémoire, Émile et Georges Pècheur ont complété ce volume d'un important chapitre sur l'affaire Deckenschule, du nom de ce sinistre camp de la Gestapo qui avait la double vocation de réprimer ses bagnards et de les «crever» au travail. Plus de septante de ces détenus, essentiellement des provinces de Luxembourg et de Liège, y périrent sous la férule nazie…
Après le tome I, Rimas èt istwâres du ddins l'tins. Souvenances, contes et fables, publié en 2004 (déjà épuisé), le présent tome II propose un recueil riche de 77 textes articulés autour de thèmes variés : jeux anciens, fables, «rimas», récits de guerres, historiettes... Avec tendresse et humour, dignité et complicité, mais sans complaisance, ces histoires bien illustrées croquent l'authentique portrait du Borquin pure souche d'hier. Cet ouvrage est un véritable «morceau» de patrimoine qui se déguste dans la savoureuse langue wallonne du cru ou en français, à petites doses, comme on le faisait jadis, au coin de l'âtre. Au nom de la mémoire, Émile et Georges Pècheur ont complété ce volume d'un important chapitre sur l'affaire Deckenschule, du nom de ce sinistre camp de la Gestapo qui avait la double vocation de réprimer ses bagnards et de les «crever» au travail. Plus de septante de ces détenus, essentiellement des provinces…
I s' vèyint voltî cès djon.nes djins la, dispôy k' i s' avint rascontrè al dicôce d' Aurvèye. Li, qu' on lumot Djôzèf, avot dja on bê posse…
SingulierS - 4 - 2014 - 4e trimestre 2014
Sommaire • Rivêrè-t-i ? (commémoration ‘La 100 ans : aous’ 1914) par Joseph Calozet • La colone du Borboûze (commémoration ‘La 100 ans : aous’…
Strimaedje di « Moudes a rvinde »
[Avec, en bas de page ** , le Discours "Spitch Mahin", traduit en français par Joseph Docquier, de Lucien Mahin, lors de la présentation de…
(Ecrit sous le pseudonyme de Georges Sim) Eric Martinet est un jeune capitaine au long cours sans commandement ni bateau. Il erre dans le port d'Amsterdam (Pays-Bas)…
(Ecrit sous le pseudonyme de Gaston Viallis) Lors d'un bal aux Sables-d'Olonne (Vendée, France), Pierre est venu faire danser sa promise. Mais le jeune pêcheur est déçu par l'attitude…
(Ecrit sous le pseudonyme de Jean du Perry) A Fécamp (Seine-Maritime, France), en 1908, une femme meurt mystérieusement en couches. Elle donne la vie à une fillette qui sera élevée…
L’autre Messie suivi de Madame Marie
Préface de Georges Sion À propos du livre Il était temps de raviver…
Jules Verne : Voyage de Bruxelles à Amiens (L'Article n°48)
Les grandes œuvres et les grands créateurs ont toujours attiré les génies…
Dans son recueil de nouvelles intitulé Le cœur en Lesse , Aurélien Dony nous promène dans Dinant et ses environs. « Fille de la Meuse », Dinant emporte dans ses flots les…
On peut dire , sans trop se tromper, que le théâtre wallon connaît ses débuts au 18e siècle, si l’on excepte l’une ou l’autre «moralité» (vers 1630) et quelques…
Verhaeren.Un poète pour l’Europe
Poète majeur, dramaturge original, critique d’art intuitif et pénétrant, Émile…
Li Rantoele - 71 - 2014 - Li Rantoele / erî-såjhon
Sommaire • Maigret et l’ prezidint par Pablo Sarachaga • A s’ catchî divins on trô d' sori par Lucyin Mahin • Croejhete…
LE SECRET Deux ans après, nous en trouvons encore des traces sur internet, sur Youtube notamment, de cet événement de 2017 qui a pris de court, « estomaqué », parfois scandalisé, le monde de l’art. Les Treasures from the Wreck of the Unbelievable de Damien Hirst se sont déployés, sur quelque cinq mille mètres carrés, dans les deux sites vénitiens du collectionneur François Pinault : la Punta della Dogana et le Palazzo Grassi au bord du Grand Canal, un peu avant la Biennale d’art contemporain, au point de quasiment l’éclipser. Du 8 avril au 3 décembre 2017, ces « Trésors de l’Épave de l’Incroyable » offrent à la vue des visiteurs l’immense collection hétéroclite d’œuvres trouvées dans l’épave d’un bateau, l’Apistos (« incroyable » en grec), coulé près des anciens ports commerciaux de l’Azanie, sur la côte africaine de l’Océan indien, il y a deux mille ans. L’esclave romain affranchi devenu ce fabuleux collectionneur se nommait Amotan II, autrement dit l’anagramme de « I am a fiction ». Mais cela, on l’apprendra plus tard. Comme le découvriront, avec retard, les très riches invités du vernissage, en lisant sur place les cartels XX . Cette exposition de l’artiste britannique Damien Hirst est donc une fiction. Sauf que la plupart des visiteurs, non informés, croient sans peine que les coraux et concrétions marines qui recouvrent abondamment la centaine d’œuvres, dont une grande part monumentales, témoignent de leur long séjour en mer. Sauf que dans l’entrée de la Punta della Dogana, dans des caissons lumineux, des films documentaires, tournés avec des budgets colossaux, font croire à l’authentique campagne de plongée qui aurait été organisée en 2008 pour remonter ces statues monumentales du fond de l’Océan. Sauf que pas une de ces statues, pas un de ces objets, pas un de ces fragments, n’est issu de la soi-disant épave dont on voit la maquette dans le Palazzo Grassi avec l’emplacement précis où chaque pièce aurait été retrouvée. Sauf, enfin, que Damien Hirst a tout réalisé à grands frais, pendant dix ans, de 2008 à 2017, dans le plus grand secret, soutenu par son collectionneur François Pinault qui, lui aussi sans compter, a fait transporter, a assuré et fait installer l’ensemble à Venise, lieu de tous les commerces maritimes et de tous les défis. Certes, puisque toute cette saga est consultable sur internet, les faits sont bien documentés pour qui veut être parfaitement informé. Pourtant, ces faits, qui interrogent ici le faire de l’artiste, méritent une analyse au-delà de l’événement et des réactions des critiques. On observera comment le concept de fiction dérive directement du faire et du façonnage ; puis comment l’artiste feint le face-à-face avec Méduse, à partir de celle qui est reproduite partout, en malachite, dans le Palazzo Grassi ; enfin comment cette figure de Méduse aurait le pouvoir de faire et défaire l’artiste et serait un opérateur essentiel, en fait le cœur battant de l’exposition et de ses enjeux les plus intimes. INVENTER, FAIRE ET FEINDRE: COMMENT FAÇONNER UN TRÉSOR Damien Hirst, donc, aurait trouvé au fond de la mer un trésor. Or on le sait, trouver signifie « inventer ». Qui trouve un trésor ou un site archéologique en est, dans le langage juridique, « l’inventeur », du latin invenire, qui signifie trouver, selon tous les dictionnaires. Inventer suppose de trouver le lieu où chercher le trésor, de savoir où fouiller pour qu’apparaisse ce qui existait déjà mais n’était pas encore connu, avait été oublié, avait disparu. Tel le Laocoon au XVIe siècle. Le terme, également présent dans la liturgie, est conservé dans l’expression « l’invention de la Sainte-Croix » (1270) XX . Inventer s’oppose à imiter, copier, certes. Mais on voit que le terme est ambigu : il faut inventer quelque chose pour le trouver. Ou bien le trouver pour en être l’inventeur. Nous tournons en rond. Dans ce cas précis, dans cette invention qui oscille d’un côté ou de l’autre en ruban de Mœbius, qu’est-ce que faire ? Œuvrer avec une matière première déjà là, enfouie dans les abysses de l’Océan Indien jusqu’à ce qu’on l’ait trouvée. Comme le Laocoon, trouvé en 1506, était enfoui dans le sol de Rome. Dans le cas de Hirst, travailler « à façon » un matériau archéologique, lui donner une forme, fait passer ce matériau dans le domaine artistique. De même les photos de Paris par Eugène Atget sont passées, au MOMA de New-York, du département documentaire de la photographie à son département artistique. Il s’agit de remodeler un matériau, de changer radicalement de point de vue, de modifier profondément la façon de voir. Il y a un substantif pour désigner cette opération : le façonnage. Quelle est ici la matière première ? Les « trésors » (ainsi nommés dans le titre de l’exposition de Hirst), la cargaison fabuleuse trouvée dans l’épave, « inventée » par Damien Hirst qui l’expose comme son œuvre propre. C’est ce que nous disent les explications affichées à l’entrée de la Punta della Dogana. On aurait eu affaire à une démarche conceptuelle, à une sorte de trésor « ready-made », Juridiquement, il en aurait eu le droit. Sauf que ce trésor soi-disant trouvé, exhumé, a été entièrement fabriqué sous ses ordres, inventé par l’artiste et réalisé par lui-même et sa centaine d’assistants, sans doute aussi de la main-d’œuvre chinoise. D’ailleurs parfois les cartels indiquent : made in China. En fait, il a dissocié l’usage courant des verbes « trouver » et « inventer », brouillé le sens de l’étymologie. Et c’est cela qui a fait scandale. Témoin quelque part dans la Punta della Dogana, une statue de l’artiste lui-même en vieil homme (The collector with friend), en bronze, couvert de concrétions marines comme s’il avait passé deux mille ans au fond des eaux de l’Océan indien, tenant par la main un Mickey avec lequel il aurait séjourné tout ce temps. Et là, ce qu’il façonne serait la figure de l’artiste en éternel enfant, mais à cette enfance selon Bachelard qui n’appartient à aucun temps historique ni à aucun présent. Hirst invente en faisant semblant de fouiller concrètement, il opère un retournement de point de vue. Le matériau qu’il façonne est virtuel, enfoui, certes, mais en lui, comme le ferait le narrateur proustien de La Recherche ou le héros des Cahiers de Malte Laurids Brigge. En fait, Hirst a l’habitude de procéder par façonnage. En 1991, il avait œuvré en mettant pour la première fois dans du formol cette « matière première » qu’était un Requin, pêché à sa demande par un pêcheur australien, et plus tard une Mother and child divided (1993). Le requin, simplement immergé dans du formol exposé dans un aquarium et nommé The Physical Impossibility of Death in the Mind of Someone Living [L’impossibilité physique de la mort dans l’esprit d’un vivant], a dû, au bout de quelques années, être presque totalement remplacé, car le formol n’avait pas suffisamment imprégné l’animal dont la chair, s’étant diffusée en lui, l’avait irrémédiablement abîmé. Seule la peau a été conservée pour mouler un corps d’animal artificiellement reconstitué à la manière des taxidermistes. Si nous sommes maintenant attentifs à la double étymologie du façonnage, nous remarquons que facere (faire) le dispute à égalité avec fingere (feindre) et conduit à la fiction, mais encore à « faction », à l’idée d’un acte « factieux », ce dont relèverait cette formidable exposition de Venise, aux dires de certains critiques indignés. Envisagé du côté de « feindre », le travail « à façon » ne suppose aucun effort physique, il ne dérive pas d’un labor (où ce qui serait mis en avant relèverait du laborieux). En revanche, utiliser le travail de la nature et celui du temps, avec…
SingulierS - 2 - 2016 - 2e trimestre 2016
Sommaire • Sondje z-î par Albin Dasnoy • Mozart èt lès côpeûs d’ pomes par René Brialmont • Editorial • Textes Cès djans la Willy Jacques…
Li Rantoele - 74 - Li Rantoele / esté 2015
Sommaire • Istwere di l’ Afrike par André Chauvaux • Al corwêye par Lucyin Mahin • Frankisté, frairisté, ewalisté ? par Richard Joelants…
Li Rantoele - 72 - 72 / ivier 2014-2015
Sommaire • Istwere : djusse divant l’ fén di l’ URSS: Tchanteu d’ rok a Vladivostok par Jean-Louis De Weirt • Eternåcionå : Berlôrer d’ ene guere…