Résultats de recherche pour “Truus” 1681 à 1710 (2241)

Meilleurs vœux pour 2023

Objectif plumes vous souhaite de très belles fêtes de fin d'année et une excellente année 2023. Nos bureaux seront fermés du 24 décembre 2022 au 2 janvier 2023 inclus. Il n'y aura pas de…

Madame Irma; 1. Perles fines

Mais qui donc est Madame Irma? De quel phénomène est-elle le prénom? Madame Irma n’est pas une inconnue, elle inonde nos boîtes aux lettres de petits billets signés marabout…

Edito

El Fôkeûse a passè ! Cher amis lecteurs ! Ce titre que nous souhaitons utiliser le moins possible est hélas de circonstance. Le malheur que nous pressentions depuis quelque temps s'est produit le lundi…

Œil de linge

Bruno WAJSKOP , Œil de linge , La muette, 2022, 110 p., 12 € , ISBN : 978-2-35687-881-6Mourir. Rien de plus anodin. La preuve : cela arrive à tout le monde, une seule et bonne fois. À moins…

L’arbre en chemin

Vient de paraître en octobre dernier, L’arbre en chemin, le dernier recueil de Philippe Jones aux éditions Le Cormier. Comme de coutume, l’ouvrage…

Écrire les mots comme ils bougent : Le règne de la vie dans l’art

La vraie poésie est celle où l’écriture a son mot à dire. Christian Dotremont, « Signification…

ONLIT MINI : Lire petit pour voir grand

ONLIT MINI, c’est la nouvelle collection des éditions ONLIT qui, comme son nom l’indique, propose une lecture de poche, pratique et rapide. Un condensé de…

Les sorties Genèse de janvier et février 2017

Trois parutions marquent le début de cette année 2017 aux éditions Genèse : la Vodka du diable de George Arion ; Hong-Kong Blues  d’Alain…

Le cliquetis

Imaginez une demeure de plus d’un siècle, un peu décrépie, mais au pouls vaillant. Prête à vous confier les mystères qui l’ont traversée au fil des ans ou à vous révéler…

Le Voyage en Oïlie

Le Voyage en Oïlie XX . Une initiative très originale , à la base de laquelle on trouve Annie Rak et Roland Thibeau. Une écriture collective itinérante: qu’est-ce donc à…

Des monts et merveilles

«  Chasseur de baleines et chimères, éleveur de renards, traducteur de nuages, querelleur polyglotte, clown pour tous les âges, écrivain du dimanche, érudit,…

Petite et grande ourses

Petite Ourse est fière d’être la fille de Pandora. En vérité, Pandora n’est pas exactement sa maman, mais elle l’a accueillie il y a si longtemps…

Sexualités, genres et engagements. Entretien avec Christine Aventin et Élisa Brune

Élisa Brune a entrepris, depuis plusieurs années, une enquête…

Espace Nord, le patrimoine littéraire à l’usage de tous

Espace Nord, collection patrimoniale dédiée aux Lettres belges francophones, fête en 2015 ses 32 ans et compte plus…

Des films au coeur du roman (dossier Littérature & Cinéma)

De Bernard Gheur (La bande originale) à Nadine Monfils (Mémé goes to Hollywood), de Michel Lambert (Fin de tournage)…

Édito. Le livre du futur

L’édition 2019 de la Foire du livre de Bruxelles a mis à l’honneur le thème « Nos futurs ». Jouant avec la devise punk, cette thématique ramasse en une seule formule l’absence d’horizon…

Le prince d’Arabie

Au pays strict, règnent l’ordre et l’autorité. Y dominent aussi la police qui sévit, la censure, la domination masculine, l’oppression des femmes, la répression… Au…

Vacances Obligatoires en Famille

Les vacances en famille ! Le plus souvent, c’est un bonheur partagé. Un moment unique que l’on se dépêche de vivre intensément.…

Le Mystère Tintin. Les raisons d’un succès universel

Qu’elle est ingrate, l’admiration que l’on voue à Hergé, et plus particulièrement…

Kyrielle Blues

Après La Route des Coquelicots , le couple d’écriture Véronique Biefnot-Francis Dannemark poursuit à deux plumes  et avec vaillance sa marche décidée à travers le bonheur…

Jean Muno. La subversion souriante de l’ironie

C’est avec l’ironie pour fil conducteur qu’Isabelle Moreels étudie en profondeur l’œuvre de Jean…

Petites méchancetés sans grandes conséquences

Titre bien frauduleux que celui-là. Du moins sur un point : celui des conséquences. Car soyez convaincu(e) que les petites…

Verlaine en Belgique. Cellule 252. Turbulences poétiques

Lit-on les catalogues d’exposition ? À la rigueur on les achète, dans un geste…

Elvis Cadillac, King from Charleroi

Elvis a plutôt mal commencé dans la vie. Très jeune, sa mère a disparu (fuite vers une autre vie ou…enlèvement ?) et son père n’a…

El duende ou l’impossible à dire

L’histoire nous emmène dans les terres vastes et arides de l’Andalousie pour nous annoncer le grave accident de voiture d’un couple très…

« La Belgique même s’en est mêlée, justes cieux ! » Léon Bloy et la Belgique, I, Édition des écrits sur Léon Bloy publiés de son vivant par des Belges ou en Belgique

Premier d’une série d’ouvrages d’Émile Van Balberghe  sur Léon Bloy, celui-ci, « La Belgique même s’en est mêlée, justes cieux ! » Léon Bloy et la Belgique, I , est dévolu à l’édition des écrits sur Léon Bloy, publiés de son vivant, par des Belges ou en Belgique. La matière est considérable, constituée par un corpus documentaire établi avec précision et rigueur, en recourant toujours aux documents originaux, par cet érudit de l’extrême qu’est Émile Van Balberghe. Pourquoi Léon Bloy a-t-il intéressé autant ses contemporains belges, écrivains et critiques ? On peut se poser la question, sachant que cet imprécateur professionnel n’a pas manqué d’assassiner aussi la Belgique de ses propos : Si vous êtes un poète et un chrétien, fuyez la Belgique. Ce pays est incontestablement le chef-lieu de l’Hypocrisie, de l’Avarice, de l’Imbécillité catholiques. […] La bassesse belge est unique  ; et n’a d’égale que la sottise… S’il ne vint jamais en Belgique, ce fut la Belgique qui vint à lui, comme le souligne Pierre Glaudes dans sa préface. C’est bien le pays avec lequel il eut le plus de contacts, d’échanges et aussi de démêlés parfois comiques.L’intérêt de cette réunion de textes est multiple. Outre le fait que l’activité critique belge à l’égard de Bloy a fait le pendant à la fameuse « Conspiration du silence » en France, qu’elle compensait, d’une certaine manière, c’est un pan entier de l’histoire littéraire de la fin du XIXe siècle qu’elle met au jour et elle nous permet de renouer avec l’effervescence des revues d’avant-garde en Belgique. L’approche de cette copieuse documentation est aisée tant son organisation est minutieusement réglée. Elle est d’ailleurs annoncée très explicitement, après la préface de P. Glaudes et une introduction stimulante de l’auteur, dans un chapitre très clair décrivant l’économie de l’ouvrage.Qu’en est-il de ces écrits divers, lettres, articles, communications, échanges avec Léon Bloy ou à propos de ses publications, « en Belgique ou par des Belges » ? Lors de cette période, qu’on désignait jusqu’il y a peu sous la dénomination « Fin de siècle », moins nette aujourd’hui, la vie littéraire était très vivante en Belgique : efflorescence de revues, grandes et plus petites, et donc de critiques, attentifs à ce qu’il se passait, tant en Belgique qu’en France. Ce fut une période faste pour la littérature belge ; pour le naturalisme et surtout pour le symbolisme, dont les productions imprimèrent un essor majeur à nos lettres. En ce qui concerne précisément Léon Bloy, qui n’appartient proprement à aucune de ces deux mouvances, pas plus en France qu’ailleurs, bon nombre de littérateurs ou de critiques s’intéressent très tôt à ses écrits, la frontière n’étant guère difficile à franchir pour les publications françaises, de quelque qualité qu’elles soient. Sans entrer dans le détail de cette période assez longue de la réception des publications de Bloy recensées dans le présent volume (1883-1916), ni nécessairement suivre l’ordre chronologique des parutions tel qu’il est rigoureusement respecté ici, il faut en retenir les contributions les plus éminentes et probablement les plus influentes, alors ou aujourd’hui. Il est en effet remarquable que, face à cette « conspiration du silence », dont Bloy fera très tôt et pour longtemps son fonds de commerce, les écrivains et critiques belges se prononcent d’abondance, et généralement de façon très positive voire enthousiaste.Le plus remarquable de ces avis est sans aucun doute celui de Verhaeren. Avec d’entrée une exclamation aussi retentissante que « Voici quelqu’un ! », le commentaire ne peut être que vibrant autant qu’attentif. Des Propos d’un entrepreneur de démolitions , un livre que « tout le monde ferait bien de lire », il évoque « une témérité hirsute, une impudeur sacrée, une rage pie » ; une « rage arborée », inique parfois, mais toujours « belle, rude, sincère ». Selon  Verhaeren toujours, qui nous donne à lire dans ses critiques lucides la même démesure inventive que dans sa poésie, Le Désespéré « s’impose avec toute la force de ses qualités dominantes : la sincérité, l’originalité, la force », mais aussi la « douceur insigne ». Edmond Picard lui aussi réagit très explicitement à l’irruption bloyenne et offre l’hospitalité de L’Art moderne à « ce grand artiste à plume poignardante » : « un des plus étonnants phénomènes littéraires de ce temps ».Il va sans dire que Bloy est très attentif à ces articles laudatifs et qu’il s’ensuit toute une correspondance, qui n’ira pas sans heurts, le temps passant et les humeurs se dégradant.Ainsi en ira-t-il, par exemple, de ses relations avec Edmond Picard, avec lequel il se querellera. Mais ce dernier, à l’occasion d’un compte rendu de Exégèse des lieux communs , dans Le Peuple , cette fois, tentera par des éloges un peu épais d’effacer cet épisode.Camille Lemonnier qui parrainera Bloy et le fera entrer au Gil Blas , pour un temps assez bref au demeurant, n’est pas avare de louanges et, dans L’Estime littéraire , trace un portrait élogieux de « l’hyperbolique et grandiose Léon Bloy, le génie le plus classiquement latin dans la littérature française depuis trois siècles ». Il y revient dans ses Souvenirs littéraires .Autre grande voix, celle de Max Elskamp, que Bloy n’identifiera pas sous le pseudonyme d’Em. Haëe, qui publie dans Le Spectateur catholique un article où il le qualifie de « Père des lettres françaises » mais où il exprime aussi une infinie compassion pour la pauvreté, le dénuement, le désespoir pitoyables de ce « Prince de la souffrance ». Quelle est, pour l’auteur du Désespéré , l’observation la plus gratifiante ? Il ne manque en tout cas pas d’y voir une « consolation ».Maeterlinck, dans une lettre à Louis Vauxcelles qui avait publié une interview de Bloy, évoque à propos de La Femme pauvre le génie, lorsqu’il ose une comparaison avec Le Roi Lear. Jules Destrée s’exprimera plusieurs fois et longuement sur Léon Bloy. Dans Notes et silhouettes , il analyse les écrits de plusieurs pamphlétaires et notamment compare Vallès et Bloy qui a nettement sa préférence et est pour lui est au moins des deux le « plus littéraire des pamphlétaires». Opinion sur laquelle il reviendra, reconnaissant tout de même à Vallès d’incontestables qualités d’écrivain déployées dans la trilogie des romans tandis qu’il définira ainsi Sueur de sang  de Bloy : « ignoble et sublime ».Hubert Krains dira son admiration plus précisément à propos de Christophe Colomb devant les taureaux  : Bloy est « un tireur merveilleux, qui n’égare jamais une balle », avec les « raffinements d’un artiste moderne » et la « sauvage grandeur d’un écrivain biblique ».Certains nuancent leur avis. Jean d’Ardenne, qui s’étonne du silence français alors que tant d’auteurs médiocres jouissent des faveurs de la critique, regrette le cynisme, l’excès, le paroxysme du Désespéré , dont il loue tout de même « l’inouïsme ». Maurice Dullaert dans Le Magasin littéraire est plus dubitatif. Ce qui donne lieu à un échange de correspondance prolongé : Bloy qui ne supporte pas la moindre remarque restrictive le traite de dilettante .Quant à Georges Rency qui y va franchement (« Il faut oublier sa personnalité antipathique pour ne considérer que ses beaux livres »), il donne à l’auteur de La Femme pauvre une leçon d’humilité en le comparant avec le Zola de La Faute de l’abbé Mouret , mais il reconnaît que la langue de ce « grossier personnage » est « une merveille ».Bloy le traite d’imbécile !On…

Concerto pour quatre mains

Un homme sort de prison. On comprend que c’était un prisonnier important. Les journalistes l’attendent. On lui demande : « Que comptez-vous faire maintenant ? »…

Une mystique sans Dieu

Il y a quarante ans, Jean Claude Bologne a vécu durant quelques instants «  une expérience fulgurante de l’absolu  ». Quelques instants qui ont marqué…