Résultats de recherche pour “L&” 13261 à 13290 (15285)

Espace Nord, le patrimoine littéraire à l’usage de tous

Espace Nord, collection patrimoniale dédiée aux Lettres belges francophones, fête en 2015 ses 32 ans et compte plus…

Jean Muno. La subversion souriante de l’ironie

C’est avec l’ironie pour fil conducteur qu’Isabelle Moreels étudie en profondeur l’œuvre de Jean…

Club (traduit de l'anglais par A. van Crugten)

Il est enveloppé dans un énorme manteau vert rugueux, un surplus militaire de quelque régime déchu — dans la poche intérieure,…

L'Oûlote di Noyé

I n' faut nin crwêre qui l' prumêre oûlote, ç'a stî Èdwîje, l'oûlote da Harry Potter. Non.na, dès oûlotes, gn-aveut d'djà brâmint d'vant lèye. Cètèllale,…

De l’autre côté des flammes

Insérer la fiction dans l’Histoire constitue un des moyens d’explorer un destin individuel dans un lieu et un temps que le romancier…

Maigret et l’ prezidint

Eternåcionå : Oucrinne Maigret et l' prezidint Ni codjåzez nén tant li « Fesse-bok ». On trove pacô des scrîts foirt ahessåves, so cisse waibe vola. Come…

Istwere di l’ Afrike

So mes nouv ans å Bouroundi C’ est on payis eyou dj’ a dmoré 9 ans di 1971 disk’ al fén d’ 1980. Metou å coron d’ n’ onk l’ ôte, dj’ a dmoré e…

L’usage du faux (1)

Nicolas Marchal entame pour Karoo une série d’articles intitulée « l’usage du faux », réflexions sur la fiction et ses frontières, ses infinis, ses jeux de miroirs. Premier épisode, où l’on…

Divin Vinci, Léonard de Vinci, L’Ange incarné

À l’occasion du 500ème anniversaire de la mort de Leonardo da Vinci, le philosophe…

La vraie histoire – de John Brown l’abolitionniste

Dans un roman paru en août chez Gallmeister, James McBride décrit, à travers les yeux d’un gamin rescapé, l’histoire du…

La fabrique de l’émancipation. Repenser la critique du capitalisme à partir des expériences démocratiques, écologiques et solidaires

Voici un livre à la fois ardu, son écriture porte les traces des cours et des travaux universitaires dont il est issu, et surtout précieux, son ampleur nous donne un bilan argumenté des théories et des pratiques économico-sociales contemporaines.Le titre, La fabrique de l’émancipation , conjoint de façon qui peut sembler étrange deux mots divergents : la matérialité du premier ne s’oppose-t-elle pas à l’idéalité du second ? Et l’action, au sens politique arendtien de la capacité d’initiative, de commencement, de «  faire naître  » une réforme, une institution, une libération, n’est-elle pas plus ajustée : si l’émancipation est possible n’est-ce pas dans l’action, plurielle et responsable ? Cette apparente opposition négligerait ce que Arendt comme Bruno Frère et Jean-Louis Laville  cherchent à éclairer : l’ouverture de l’espace et du temps de la politique dans le langage qui ouvre l’action. Laquelle est façonnée entre autres dans la « fabrication » des théories politiques, mais de façon insuffisante parce que coupée des inventions effectives. Tel apparaît le double but des auteurs, Bruno Frère et Jean-Louis Laville : d’abord, donner la synthèse des « fabrications » fictionnelles (façonnées en langages des sciences et des philosophies sociales, non fictives pour autant), toutes négatives, proposées depuis deux siècles par les théories de l’émancipation ; mais, ensuite, les mettre face aux pratiques auxquelles elles devraient faire droit, à leurs « fabriques » actives d’émancipation, largement positives, dans les mouvements de révoltes et d’organisations sociales, porteuses de ré-institutions démocratiques. Du paradigme négatif au paradigme associatif Les premiers chapitres mènent à bien la critique (saisie des limites) de la critique (dénonciation) des obstacles à l’émancipation sociale. Sont tour à tour convoqués les grands noms de la critique sociale : Adorno, Horkheimer, Habermas, Honneth, Bourdieu, Latour, Boltanski, principalement. Et dans la foulée, avec justesse et précision, non sans nuances, est décelé l’enfermement de cette tradition dans la critique négative du capitalisme. Le paradoxe de cette position vient de ce que, du fait de sa négativité sans issue, elle ne cesse de dénoncer ce qu’elle constitue en indépassable, le marché capitaliste. Et cela, faut-il le préciser, d’autant plus que les tentatives de révolution de type communiste ou même de réformes de type social-démocratique (liées à l’État-Providence) ont montré leur échec total ou leur réussite trop partielle pour résister aux crises économiques et écologiques.Or ce que cette position néglige, c’est une alternative à la domination qui prend racine dans l’associationisme du 19e siècle, celle des coopératives, des mutuelles ou des crèches, car cette tradition est aujourd’hui ravivée dans de multiples innovations sociales porteuses de nouvelles institutions. Sans remettre en cause la pertinence des critiques négatives, la possibilité d’une critique constructive est mise en valeur dans l’autre moitié du livre. Les «  épistémologies du Sud  » (Boaventura de Sousa Santos, Anibal Quijano…) montrent ainsi que les révoltes populaires sous la bannière du «  bien vivre  » ou du «  care  » expérimentent des «  expériences de sociabilité non capitaliste  ». De l’association à l’Économie Sociale Solidaire Ce qui se fait jour dans ces expériences, des conseils communaux zapatistes du Chiapas à la ZAD de Notre-Dame-des Landes parmi tant d’autres, ce sont autant d’émergences de nouvelles institutions démocratiques, hybrides et diverses parce qu’impures. Exemple privilégié, l’expérience de l’ONG féministe brésilienne, Sempreviva Organizaçao Feminista, «  a implanté la politique d’assistance technique à l’agro-écologie du gouvernement fédéral de 2015 à 2017 ainsi que des programmes de coopération internationale  » en s’appuyant sur l’auto-organisation des femmes se dégageant du patriarcat.En définitive, via Karl Polanyi qui préconise le «  désencastrement  » de l’économique et du social et Cornelius Castoriadis qui marque la nécessité de la «  praxis  » instituante (non sans divergence avec la pensée démocratique de Claude Lefort), Frère et Laville en appellent à un «  universel concret  » où la macropolitique se nourrit de la micropolitique. En dépit d’une distance notée avec légèreté par rapport à Hannah Arendt et d’un privilège affiché à la «  description  », c’est bien l’action politique qui se voit remise à l’avant-plan, mais débarrassée des incantations, morales et autres, contre le «  système  ». Il est d’autant plus étonnant que, au-delà de l’enquête et de l’analyse, rien n’est indiqué au plan politique sur «  l’approfondissement de la démocratie  » par la «  transition  » qu’impose la crise sociale-écologique à l’émancipation.Donner droit aux multiples initiatives des luttes, des assemblées et des associations, à l’économie solidaire que pratiquent ces dernières, n’ouvre-t-il pas la voie d’une ré-institution de la démocratie électorale représentative où la démocratie horizontale, bien plus que par une participation consultative, recevra un pouvoir législatif effectif en alternance avec la démocratie verticale en crise [1]  ? Il n’empêche : ce livre foisonnant est bel et bien indispensable à la compréhension des transformations de notre monde. Éric Clémens [1] En dialogue avec les auteurs, je me permets de renvoyer à mon essai, Pour un pacte démocratique. L’enjeu d’une double Assemblée, paru aux Presses Universitaires de Louvain,…

Li Beldjike dins l’ penin

Deus bombes petnut a Brussele, les metros rôlnut Mårdi l’ 22 d’ måss . Après awè fwait on gros betch al sitåcion a m’ båshele ki va passer s’ djournêye…

L’usage du faux (2) – Le mensonge

Nicolas Marchal poursuit pour Karoo sa série d’articles intitulée « l’usage du faux », réflexions sur la fiction et ses frontières, ses infinis, ses jeux de…

Le théâtre contemporain au crible de l’analyse politique (Scène)

Théâtre dans la mondialisation : communauté et utopie sur les…

Rotterdam, une fenêtre sur l’avenir des Pays-Bas

Lorsqu’on évoque la ville de Rotterdam, on pense spontanément à un port d’importance mondiale…

L’anarchie, théories et pratiques libertaires

Une belle surprise du côté de la collection « La petite bédéthèque des savoirs » (aux éditions…

Lire 1984

" Si vous regardez dans votre esprit, qui êtes-vous, Don Quichotte ou Sancho Pança? Selon toute vraisemblance, vous êtes les deux. Il y a une part de vous qui souhaite être un héros…

« L’Ange de la mort », une nouvelle adaptée en court-métrage : entretien avec Martine Colas, autrice et réalisatrice

Lettres Numériques participe comme l’an dernier à la campagne « Lisez-vous le belge ? », organisée par le Partenariat Interprofessionnel du Livre et de l’Édition numérique (PILEn) du 1er novembre au 6 décembre 2021. Dans ce cadre, nous souhaitons mettre en avant le livre belge francophone décliné sur des supports « inattendus » et transmédias. Pour cela, nous avons rencontré Martine Colas, autrice, mais aussi scénariste, réalisatrice, productrice et éditrice, qui a adapté son premier écrit, L’Ange de la mort, en court-métrage. Lettres Numériques : Pourriez-vous tout d’abord vous présenter à nos lecteurs et nous parler de votre parcours ? Martine Colas : J’ai deux casquettes très différentes, il y a d’un côté la littérature et de l’autre le cinéma. Côté cinéma, j’écris des scénarios, je réalise des courts-métrages et je produis à la fois de mes propres réalisations et celles d’autres personnes. Côté littéraire, j’écris des romans, je corrige des manuscrits et je suis éditrice d’une maison d’édition. Je mélange donc ces deux univers-là, j’ai toujours été passionnée par la lecture et l’écriture surtout, par le cinéma et par la musique. Comme ce sont trois domaines qui ne me quittent jamais depuis mon enfance, à un moment donné, je me suis dit qu’il était temps d’approfondir tout cela. Un jour, j’ai eu l’opportunité de réaliser un court-métrage et je me suis lancée. Je me suis renseignée, j’ai contacté des techniciens et des acteurs, nous y sommes arrivés et j’ai fait d’autres films par la suite. Vous avez commencé par la réalisation, ou bien d’abord par l’écriture ? Ma première passion est indéniablement l’écriture. J’ai commencé par écrire, car j’ai trouvé un jour un concours d’écriture sur Facebook : il fallait écrire une petite nouvelle et j’ai écrit une histoire, L’Ange de la mort, qui a été sélectionnée et éditée par un éditeur bruxellois, avec d’autres auteurs, dans un recueil de nouvelles. C’était mon tout premier concours, ma toute première publication et mon premier prix. À partir de là, j’ai eu un déclic : pourquoi ne pas me lancer dans l’aventure. Comme j’avais déjà un tas de petites histoires qui rodaient dans ma tête, autant les écrire. Ma deuxième écriture devait être celle d’un roman, mais ce fut finalement celle d’un scénario. J’avais commencé à écrire La Nuit des secrets, mais très rapidement, après le troisième ou le quatrième chapitre, j’ai eu de grosses difficultés à continuer parce que je voyais énormément d’images et ce n’était pas ma façon habituelle d’écrire. Quand j’écris, j’ai avant tout des phrases qui me viennent en tête, mais là c’était plus que ça, c’était très imagé : je voyais vraiment des personnages très typiques dans des situations précises. En discutant de cela avec mon entourage, ma fille m’a lancé une boutade, elle m’a dit : « Tu n’as qu’à faire un film », et je l’ai pris comme un défi. Mon deuxième écrit s’est alors transformé en scénario de film, le premier court-métrage que j’ai réalisé. Comment se passe le passage de l’écrit à l’écran, quelles sont les différentes étapes et les différences entre l’écriture d’une nouvelle et d’un scénario ? Un scénario, c’est quelque chose de très visuel, on est tout le temps dans l’action, alors qu’un roman, ce sont des descriptions, des situations imaginées : on doit décrire aussi bien un endroit que les émotions d’un protagoniste de l’histoire par exemple. Lorsque nous lisons un scénario, nous devons avoir directement les images en tête. Ensuite, nous le décortiquons dans tous les sens et nous faisons des listes : tous les personnages, les vêtements, les accessoires nécessaires, les lieux, les véhicules, etc. Après avoir listé tout cela, il faut trouver les lieux de tournage. À ce moment-là, soit on dispose d’un grand budget et d’accès à des studios où on peut créer exactement ce dont on a envie, soit on doit trouver des lieux qui ressemblent au plus près à ce que l’on imagine. Parfois, nous avons la chance de trouver des acteurs et des lieux qui correspondent exactement à l’image que nous avions d’eux. Le scénario va donc s’adapter aux lieux et aux acteurs dont on dispose, ainsi qu’aux ambiances. Le roman, lui, ne s’adapte pas par la suite, il est écrit et il reste figé, contrairement au scénario. Pour ma part, que j’écrive un roman ou que je réalise un film, dans les deux cas, je me sens comme un poisson dans l’eau et j’arrive à jongler entre les deux. Concernant l’adaptation de votre nouvelle L’Ange de la mort en court-métrage, quels sont les changements que vous avez appliqués au cours de l’écriture du scénario et lors de la réalisation ? C’est la toute première histoire que j’ai publiée, mais c’est aussi le dernier film que j’ai réalisé. J’ai d’abord réalisé La Nuit des secrets, de là j’ai enchaîné sur un deuxième film puis un troisième film, ensuite des personnes m’ont contactée parce qu’elles voulaient trouver un réalisateur et un producteur pour trois films. Après tout cela, je suis revenue à L’Ange de la mort, car tout ce que j’écris, je veux l’avoir dans les deux formats : le livre pour les lecteurs et le court-métrage pour les cinéphiles. L’Ange de la mort a été réalisé six ans après son écriture donc forcément des choses ont été modifiées. En l’occurrence, les lieux n’ont pas changé, ni la trame, mais dans ce film il y a un personnage en plus. J’ai également réduit très fortement les dialogues d’un des protagonistes qui existe aussi dans le livre, pour lui donner beaucoup plus de prestance visuelle. Ensuite, au montage, nous avons ajouté quelques effets fantastiques. En dehors de cela, il n’y a pas eu d’autres gros changements. Ce court-métrage a reçu quelques prix un peu partout dans le monde : en Angleterre, en Italie, en Inde, en Biélorussie, en Turquie… C’est satisfaisant de constater qu’il voyage. Quels sont vos futurs projets ? Y a-t-il d’autres formats que vous souhaitez explorer pour vos histoires, après le livre et le court-métrage ? Après avoir réalisé et produit sept courts-métrages, je me dis qu’il serait peut-être temps de me diriger vers les longs-métrages. Les seules choses qui diffèrent, ce sont les moyens financiers et le temps consacré au film. Que j’écrive un scénario de 20 pages ou de 150 pages, les réflexions sont identiques, il s’agit du même travail. Pendant que je réalisais des films, j’ai écrit d’autres romans, principalement des thrillers et des drames psychologiques, et je ne peux pas m’empêcher de vouloir réaliser des films de mes livres et vice versa. J’aimerais réaliser un long-métrage à partir d’un roman que j’ai écrit en 2018, Un mari de trop, un drame qui se passe sur la Côte d’Opale en France. Maintenant il faudra beaucoup de temps pour cela, sûrement plusieurs années. Entre-temps, j’ai créé une maison d’édition à compte d’éditeur et pour le moment je m’y engage à fond : nous venons de signer des contrats avec des auteurs et au printemps prochain nous allons publier nos premiers livres. J’écris aussi actuellement mon cinquième livre, mais je garde l’idée de réaliser un long-métrage un jour, dès que je me sentirai prête. Lorsque ce sera le cas, la première étape sera de transformer le texte en scénario. J’ai aussi un autre court-métrage en attente, avec Renaud Rutten, mais là ce n’est pas par manque de temps, mais par manque de lieu : dès que je le trouverai, ce film se fera dans la foulée. J’ai donc tous ces projets, qui occupent bien mon temps, mais heureusement je suis aidée : j’ai toute une équipe derrière moi et je peux faire plusieurs choses en même temps. Pour en revenir à L’Ange de la mort, vous avez donc réédité ce texte en l’accompagnant du scénario…

L'adaptation en théâtre wallon et en français

L’écriture du théâtre dialectal mérite que l’on réfléchisse à ses enjeux, à ses contraintes,…

L’amour en creux : là où est mon vide est ta place

Elya VERDAL , L’amour en creux : là où est mon vide est ta place , Bleu d’encre, 2024, ISBN :…

A l'ombre du jour (in Dossier)

Je ne possède du ciel qu’une confuse idée. Il parait qu’il est bleu, gris, ou nacré. Il parait que le ciel donne le jour, qu’il…

Projections - 9 - hiver 2014-2015 - Dans la peau de l'autre

Sommaire • Editorial par  le comité de rédaction • Le métier de vivre (in Dossier) par  Matthias De Jonghe…

Aïssa Maïga, réalisatrice du film Marcher sur l’eau

Entre interviews et avant-premières, l’actrice Aïssa Maïga devenue réalisatrice et autrice…

L'Amour est une maladie oridanire

Dans son roman, L’Amour est une maladie ordinaire , publié aux éditions Le Tripode (mai 2019), François Szabowski nous présente une histoire aux allures de comédie romantique…

La critique à l’ère numérique (in Dossier)

Écrire sans contraintes avec autant de photos ou de documents possibles, ne pas être assujettis…