Tous feux éteints

À PROPOS DE L'AUTEUR
Robert Montal

Auteur de Tous feux éteints

Pseudonyme de Robert FRICKX.1927 Naissance à Molenbeek-Saint-Jean le 21 janvier. Ascendances flamandes et wallonnes.1933-1945 Études à l'école communale N° 10 de la Ville de Bruxelles, puis à l'athénée Léon Lepage. Termine ses humanités à l'athénée Robert Catteau. Passionné par le dessin. Premiers essais littéraires à l'âge de 14 ans (poèmes, contes, ébauches de romans).1945-1949 Études de philologie romane à l'Université de Bruxelles. Consacre un mémoire à Gérard de Nerval. Collabore à plusieurs revues littéraires.1949 Désigné comme professeur de français à l'athénée de Comines.1950 Enseigne à l'athénée Robert Catteau. Fréquente les milieux littéraires de la capitale, écrit dans La Dernière Heure, Le Faune, La Revue nationale, Le Thyrse, etc. Avec trois camarades, fonde un cabaret littéraire, Le Diable à quatre, situé dans une cave de la rue Saint-Esprit. Y feront leurs débuts de chanteurs ou de comédiens : Jacques Brel, Christiane Lenain, Christian Barbier, Stéphane Steeman et quelques autres. Compose des textes de chansons, mis en musique par Jacques Say, José Vérane, Michel Legrand.1954 Publie L'adolescent Rimbaud. Entreprend une thèse de doctorat qui sera défendue en 1960 et publiée en 1962 (René Ghil. Du symbolisme à la poésie cosmique).1955 Épouse Jacqueline Godefroid. Naissance d'une fille, Dominique, en 1956, et d'un fils, Olivier, en 1957.1968 Entre au «Groupe du Roman», en assure la direction effective à partir de 1973. A publié, entre-temps, des recueils de poèmes, des essais et des livres pour enfants.1969 Enseigne à l'Université néerlandophone de Bruxelles. A côté de ses oeuvres de création, consacre plusieurs essais à la littérature française de Belgique.1982 Fonde la «Société d'étude des lettres françaises de Belgique».

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Tous feux éteints"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Une adolescence en Gueldre

Ange Vincent relate dans ses carnets son adolescence…

Le concerto pour la main gauche

Bien des années après la Seconde Guerre mondiale, Gabriel et Tony se…

Soren disparu

«  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…