L’écrivain britannique Aldous Huxley (1894-1963) n’est pas seulement l’auteur d’une fable contre-utopique au retentissement planétaire : sa vie très riche et son œuvre immense font de lui l’un des grands témoins du xxe siècle – de ses étrangetés, de ses horreurs comme de ses beautés. On le suit ici lors de six journées emblématiques : la perte soudaine de la vue quand il était adolescent ; sa rencontre avec l’écrivain D. H. Lawrence ; le succès visionnaire du Meilleur des mondes ; ses expériences avec des substances psychédéliques ; ses recherches sur la philosophie éternelle dans le désert de Californie ; enfin, sa mort orchestrée comme un dernier trip, le 22 novembre 1963, jour de l’assassinat de Kennedy. Étonnant !
Que sont six jours dans la vie d’un individu ? Bien peu de choses. Mais six journées constituent par contre autant de bifurcations, de portes qui donnent accès à de nouvelles perceptions sur une destinée. Le philosophe Pascal Chabot a sondé celle de l’écrivain britannique Aldous Huxley (1894-1963) en en carottant six moments-clés. Le petit livre qui en ressort pourrait apparaître comme le titre initial d’une nouvelle collection, dont l’idée serait des plus originales : s’arrêter sur six instantanés d’une vie, passés au révélateur de l’écriture. Mais ces pages sont uniques, et leur densité tient à ce qu’elles ont d’abord été écrites dans un souci de partage direct. Leur destination première était la performance orale en public, au Festival…
Lamartine critique de Chateaubriand dans le Cours familier de littérature
À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique tiennent avec raison que La Légende d'Ulenspiegel en est le livre fondateur. Toute fondée qu'elle soit, cette assertion a tardé à prendre forte d'évidence. Lorsque Charles De Coster fait paraître sont livre, en 1867, seuls quelques lecteurs perspicaces y prêtent attention sans parvenir à lui assurer une quelconque reconnaissance. Et c'est aussi pauvre qu'inconnu que l'écrivain meurt en 1879. Il est vrai que «La Jeune Belgique», quinze ans plus tard, reconnaît son rôle, mais le statut de son livre n'en est en rien changé : il a peu de lecteurs, il n'est pas pris au sérieux. Tel n'est pas le cas du jeune Joseph Hanse dont l'Académie royale de langue et de littérature françaises s'empresse, dès 1928, de publier la thèse de doctorat consacrée à Charles De Coster et dont Raymond Trousson écrit aujourd'hui dans sa préface : «Ce coup d'essai était un coup de maître. Soixante-deux ans après sa publication, ce livre demeure fondamental, indispensable à quiconque entreprend d'aborder l'uvre magistrale qu'il mettait en pleine lumière.» Devenu introuvable, enfin réédité aujourd'hui, le Charles De Coster de Joseph Hanse, qui a ouvert la voie à toutes les études ultérieures et internationales sur le sujet, fera figure, pour beaucoup, d'une découverte et d'une…
La jouissance implique la fin de toutes les formes de travail et de contraintes. La jouissance…
Hubert Juin ou le roman du vertige
Dissertation sur le cycle romanesque "Les Hameaux" de Hubert Juin. Étude de la…