Amour et kabbale


RÉSUMÉ

Simon est astrophysicien et féru de kabbale. Il rencontre Léa, une archéologue qui travaille sur les manuscrits de la mer Morte. Ces personnages partagent une même passion pour la recherche scientifique et la quête spirituelle.
L’un veut relier le monde d’en haut à l’infiniment petit de la physique quantique et l’autre tente de remembrer les textes du passé pour réparer les brisures de son peuple et de l’histoire. L’union de Simon et Léa s’élèvera grâce aux voies de l’amour mystique. Leurs âmes sensibles et éveillées inventent une nouvelle forme d’amour inspiré par la kabbale.
Une découverte historique viendra ponctuer cette histoire et les mettra devant un choix : la rendre publique ? Comment ? Et avec quelles conséquences ?



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Le Carnet et les Instants

Que le monde, sa création, son sens, sa richesse reposent sur les puissances de la lettre, Amour et kabbale le traduit en récit dans le mouvement où il le met en œuvre. Dans ce roman bruissant de sortilèges, qui explore les liens entre énergie de l’amour et esprit de la kabbale, la romancière (auteure de La graphomane, L’organiste, Autopsy, Confidences de l’olivier, publiés sous le nom de Sophie Buyse), psychologue, sexologue Sophie Favennec-Buyse tisse un récit initiatique qui transforme le lecteur. Au travers du couple d’amants formé par Léa, l’archéologue biblique, et Simon, l’astrophysicien kabbaliste, la fiction accomplit ce qu’elle narre : l’érection d’un « pont entre la Torah et la ponctuation des astres », entre le visible…


Karoo

 

Un livre, un extrait, un commentaire : Karoo vous propose un autre regard sur les livres ! Aujourd’hui Amour et Kabbale de Sophie Favennec-Buyse.
Léa : Tu cherches les objets célestes et nous autres, archéologues, cherchons les objets terrestres. On les répertorie aussi avec des chiffres et des lettres pour, au fil des découvertes, en reconstituer le puzzle. Toi et moi, nous ne pouvons nous contenter de la surface terrestre, pendant que tu t’élèves dans le ciel, je m’enfonce dans le sol. Je creuse la mémoire du passé et tu anticipes notre futur.
C’est l’amour terrestre de Léa, archéologue qui travaille sur les manuscrits de la mer Morte, qui rencontre l’amour…


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«  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…