Le jeune Jan Frans doit quitter sa campagne thioise rongée par la famine pour aller chercher fortune dans les charbonnages de Picardie. Jean-François, tradition oblige, sera prof d’hébrec. Les deux (faux ?) frères aiment la belle Victorine. À son fils Charles, bibliothécaire, Rose demande « un livre qui donne envie de le relire, un roman qui serait également un poème qu’on écoute chanter. »
La Belle Enceinte a hanté l’auteure pendant trente-trois ans, le temps de comprendre, dit-elle, « comment les mémoires entremêlées de mes ancêtres, tant ouest-flandriens que picards hennuyers, passent des entrailles de la Terre aux feux nords du Solstice pour arriver jusqu’à nous, aujourd’hui. »
Autrice de La Belle Enceinte : Nos amours de Flandre et de Picardie
Qu’est-ce donc que cette « Belle Enceinte » qui fait le titre du dernier opus de l’œuvre foisonnante de Rose-Marie François ? Une ville mythique ? Une somptueuse parturiente ? Un bijou totémique ? Ou la narratrice elle-même d’un livre qu’il serait vain de résumer sans en détruire la nature, si le sous-titre, lui, en éclaire l’intention : Nos amours de Flandre et de Picardie. Un sujet qui de l’aveu même de l’autrice l’a hantée pendant trente-trois ans pour comprendre « comment les mémoires entremêlées de mes ancêtres, tant ouest–flandriens que picards hennuyers, passent des entrailles de la terre aux feux nords du Solstice pour arriver jusqu’à nous aujourd’hui ».Au-delà…