Résultats de recherche pour “Jean Jauniaux” 61 à 79 (79)
Philippe Colmant et Philippe Leuckx se sont rejoints dans un volume écrit à quatre mains, orné de photographies en noir et blanc. Le titre…
Pouvait-on trouver meilleur romancier que Claude Raucy pour redonner vie littéraire au compositeur flamand Adriaan Willaert ? Le récit qu’il nous en donne avec Le maître…
Nicolas CROUSSE , Retour en pays natal, Castor astral,2021, 192 p., 18 € / ePub : 9.99 € , ISBN : 9791027802869En cette fin d’été paraît aux Éditions Le castor…
Veuve très jeune, Charlotte entre dans les ordres. Elle travaille dans un orphelinat. Une petite vie apparemment tranquille, malgré les heurts fréquents avec la Supérieure.…
Il ne pouvait y avoir meilleure collection que celle dirigée chez Academia par Marc Bailly pour accueillir le premier roman (après un livre «…
Rien d’étonnant à ce que l’on trouve mention sur le site officiel français « Mission centenaire » du récit que Lucie Tesnière consacre…
Francophonie vivante - 1- 2 - 2016 - Bruxelles en quartiers
Sommaire • Editorial par Marie-Ange Bernard , Myriam Watthee-Delmotte • La vallée du Maelbeek à l’ombre…
Insérer la fiction dans l’Histoire constitue un des moyens d’explorer un destin individuel dans un lieu et un temps que le romancier…
Le souffle du temps, Histoire peu ordinaire d’une famille belge aux origines allemandes, 1830-2000
Le récit s’ouvre sur un paysage d’été en Angleterre. Albert Brauner marche d’un bon pas vers Manchester. Il va y retrouver Germaine, sa femme, dont il a été séparé pendant les quatre années de la Grande Guerre. Au terme de ce court prologue, Albert s’effondre, frappé en plein front d’une balle. « À une centaine de mètres, un homme agenouillé dans les hautes herbes se lève, range son fusil dans son étui et s’en va sans jeter un regard vers l’homme abattu ».Le récit s’achèvera sans qu’ait été résolue l’énigme de cette exécution d’un homme qui sera enterré avec les honneurs réservés aux combattants de l’armée anglaise. Stéphanie ter Meeren, issue par sa lignée paternelle des Brauner, a voulu explorer cette généalogie hors du commun issue du « patriarche », Thomas Brauner. Né Français, en 1814 – la Belgique n’existait pas -, il deviendra en 1844 l’un des organisateurs de l’enseignement primaire dans le pays qui est créé en 1830. La Belgique, en 1843 venait de voter la loi organique organisant l’enseignement primaire et devait se doter d’un réseau d’écoles normales en Flandre et en Wallonie.Pour mener à bien son exploration familiale, Stéphanie ter Meeren imagine le personnage d’une étudiante qui organise à sa demande les archives d’un vieil homme, Étienne Brauner, le fils du soldat assassiné sur le chemin de Manchester, le petit-fils du patriarche Thomas Brauner.À travers lettres, archives manuscrites, carnets et documents officiels, la narratrice reconstitue les destins singuliers de personnages inscrits dans l’Histoire, la grande. Ainsi le lecteur participe-t-il à l’exode qui jeta sur les routes belges et françaises des milliers de civils effrayés. Les Brauner se réfugient dans leur domaine de Vossebeek , un château acquis par Auguste, la grand-père d’Etienne, où les rois Léopold II et Albert Ier aimaient à participer à des parties de chasse. Des amis y séjournent souvent, comme les époux Derbeid dont Gustave s’est rendu célèbre par ses travaux sur la tuberculose et qui, comme de nombreux médecins, a rejoint le front. On lit l’émotion qui étreint au quotidien les mères et les femmes des jeunes gens qui se sont portés volontaires. On vit ce que représente l’occupation par l’armée allemande de la plus grande partie du territoire belge. Les détails sont éloquents à cet égard : comment se déplacer vers Bruxelles, quelles informations reçoit-on et comment, que racontent les soldats en permission lorsqu’ils reviennent au château transformé en hôpital : l’incendie de Louvain, les apprentissages sommaires de pilotage d’avions, les blessés, les mutilés…Petit à petit, le dialogue se noue entre l’étudiante et le vieillard tandis que le lecteur se nourrit d’anecdotes tombées dans l’oubli, dont les plus intéressantes sont celles liées au patriarche. Ainsi ces expositions scolaires que le public londonien couvrait de louanges au Crystal Palace ou la création de la revue L’Abeille , la première revue de pédagogie en Belgique…Le récit de Stéphanie ter Meeren, couvrant un siècle et demi d’Histoire, ne peut être ici synthétisé. Il se disperse parfois mais ne cesse jamais de piquer la curiosité et l’étonnement du lecteur. Ce dernier ne saura pas les vraies raisons de l’exécution d’Albert Brauner, assassiné d’une balle dans la tête alors que la guerre à laquelle il avait participé en héros, s’achevait enfin. Peut-être y a-t-il dans ce personnage-là la matière à un vrai roman ? Un roman d’espionnage qui déploierait dans la fiction, toute la richesse et la complexité d’une destinée dont ce livre est un…
Bruxelles, un lieu polyphonique
Bruxelles ville carrefour Capitale d’un pays aux frontières internes, centre de l’Europe, terre d’immigration, lieu de brassage de langues et de cultures. Accueillante au point…
On ne dira jamais assez combien la poésie de langue française trouve un accueil idéal sous les couvertures multiples de l’édition belge, dont Le Taillis Pré est une des…
Le Carnet et les Instants - 198 - 2e trim. 2018 - Le Carnet et les instants 198
Sommaire • Philosophie activiste, récits spéculatifs et ouverture…
Francophonie vivante - 4 - 2016 - Littérature et engagement
Sommaire • Editorial par Myriam Watthee-Delmotte • Le souffle du poète par Jérémy Lambert • Avant-propos.…
Francophonie vivante - 2 -2017 - Des lieux à vivre
Sommaire • Editorial par Jérémy Lambert , François-Xavier Lavenne , Laurence Pieropan • Thierry-Pierre Clément et l’Atelier…
Francophonie vivante - 1 - 2018 - Passeuses de frontières
Sommaire • Le prix Marguerite Van de Wiele par Laurence Pieropan • Éditorial Jérémy Lambert, François-Xavier…
Francophonie vivante - 2019 - 1 - Archives: le futur du passé
Sommaire • Editorial par Jérémy Lambert , François-Xavier Lavenne , Laurence Pieropan , Myriam Watthee-Delmotte…