La tension que je portais en moi depuis la ville et les méandres du chemin se dissipa lentement au contact des mousses archaïques, j’ai vu les bâtons de l’enfance traîner de-ci de-là, pour appeler la fraîcheur d’un sursaut juvénile. Je sautille et me perds un peu, je ramasse les feuilles, les baguettes de bois, pour les jeter au loin du tir arqué de mon bras. La joie toute me contient et l’élan, pour ce lever du monde.
Première édition
Éditeur : L'Arbre à paroles
Date : 2016
Format : Livre
Auteur de Si je pars comme un feu
Le journal de l'année 2006 de Melitza, une jeune Mexicaine. Il débute le 10 janvier…
Avec Affréter son regard de Jean-Luc Godard, une nouvelle façon de voir, de dire…