Situation particulièrement inconfortable que celle de l’écrivain et journaliste français Marcus Deschanel, retenu à Hong Kong parce que le passeport qu’on lui avait volé a été retrouvé dans le sac d’une jeune femme assassinée. La police semble privilégier la thèse de son implication dans l’assassinat. Une lueur d’espoir survient lorsqu’intervient Patricia (au nom chinois imprononçable). La relation entre eux est ambiguë, Marcus ne pouvant s’empêcher de jouer le Don Juan. Et puis Patricia disparaît. Et Marcus va être inculpé et incarcéré. Mais… de rebondissements en rebondissements, l’affaire se complique. Surtout, les pièges « byzantins » et les manipulations se multiplient, les masques tombent les uns après les autres, dans un sens comme dans l’autre…
Dix ans après la parution de Périls en ce Royaume (qui se déroule en 1947), le détective privé Michel Van Loo continue à être confronté, bon gré mal gré, aux événements majeurs que vit la Belgique. L’exposition internationale de 1958 était une étape obligée.Un homme est découvert assassiné sur le chantier de l’exposition. Van Loo est sollicité par un mystérieux commanditaire qui se révèle être un fonctionnaire du ministère de l’intérieur ; le détective est chargé de surveiller les travaux ainsi que les membres d’une étrange commission chargée de vérifier la bonne exécution des travaux hydrauliques. Rebondissements nombreux et force gueuzes grenadine vont l’amener à lever partiellement le voile sur ces mystères accumulés.De récit en récit, Alain…
« Un rêve de bagel, c’est un rêve et non pas un bagel » disait Harry, l’oncle de Michaël. Soit, le rêve du petit pain ne rassasie pas. Mais il peut donner faim ou créer des envies. C’est ce qui arrive dans ce roman, Le rêve de Harry, à Michaël, agent immobilier dans le Bruxelles des années 2000, après avoir été détective privé. Difficile de faire fortune dans ce métier où tous les coups sont permis. Mais le hasard peut bien faire les choses.Une de ses clientes, Madame de Timmerman, lui confie la vente d’un cinéma en ruine du centre ville, le Crystal Palace. Or, ce cinéma est précisément celui que son oncle Harry avait rêvé de pouvoir acheter. Harry et sa femme Herta ont bercé l’enfance de Michaël par les histoires de leur vie agitée. L’occasion est…
Où l’on retrouve, sous la plume subtile d’Alain Berenboom, le détective privé bruxellois Michel Van Loo et sa bande d’amis de la Place des Bienfaiteurs : Anne, son amoureuse, Hubert, le pharmacien et sa femme Rebecca, Federico, le coiffeur anar sicilien et ses deux copains, les frères Motta, « redoutables syndicalistes camionneurs », tous sur pied de guerre pour retrouver leur ami Michel disparu au cours d’une enquête dans un patelin hennuyer proche de la frontière française…C’est là, à Saint-Sorlain, que le châtelain du cru, Charles de Bodegné, a fait appel au détective (privé surtout de clientèle lucrative) en cette année 1950, pour résoudre une énigme plutôt harcelante : à l’en croire, il est fréquent que durant la nuit, d’invisibles fantômes s’adonnent…
En 2008, avec Périls en ce royaume, Alain Berenboom crée le personnage de Michel Van Loo, privé quelque peu « looser » qui doit la réussite de ses enquêtes à l’aide de sa fiancée Anne, shampouineuse de son état. Dans les trois titres déjà parus de la série, Berenboom dresse un portrait fidèle de la Belgique de l’immédiat après-guerre, de ses problématiques politiques et sociales, et décrit en termes justes l’ambiance particulière de ces années-là. Mais il publie parallèlement des livres qui se démarquent à la fois des Van Loo et des romans qu’il a publiés avant ceux-ci. On songe à Messie malgré tout, nouvelles sur l’éventualité du retour du Messie ; et bien sûr à Monsieur Optimiste, où il dresse le portrait de son père, Juif polonais réfugié…
En 1957, la Seconde Guerre est encore proche et les blessures que le conflit a provoquées au sein de la société belge sont loin d’être cicatrisées, principalement en Flandre. Pour cette enquête Michel Van Loo va franchir cette limite si importante qu’est la frontière linguistique. Car c’est à Malines que Diego Bloemkool le charge de filer Gertrude De Vijver. Très vite celui-ci lui retire l’enquête (sans le payer). Van Loo va néanmoins tenter d’entrer en contact avec la jeune femme… qu’il trouve assassinée. Dans Le coucou de Malines, septième roman mettant en scène Van Loo, Alain Berenboom reprend le principe qui caractérise la série : chaque livre est l’occasion d’illustrer une des problématiques de l’histoire de la Belgique de la fin des années 1940…