Quatrième étage


RÉSUMÉ

Dans les bas quartiers de Bruxelles où le sommeil se marchande, il y a ce vieil immeuble. Les deux derniers niveaux, insalubres, ont été condamnés. Ce qui fait du quatrième étage (sans ascenseur), le véritable sommet de ce taudis. Marie, malade, est alitée. Thomas, son mari, tâche de lui cacher les alentours, l’enfer urbain où la vie se troque. Ils ne sont plus du tout jeunes. Ils sont amoureux. Dans les bas quartiers de Bruxelles où le sommeil se marchande, il y a Serge. Qui, un jour de chance, a pris le vieil escalier. Et qui, au quatrième étage, s’est arrêté.



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PRIX
  •   Prix des lycéens de la Communauté française, 2001

À PROPOS DE L'AUTEUR
Nicolas Ancion
Auteur de Quatrième étage
Né à Liège, en 1971, Nicolas Ancion étudie la philologie romane de l'Université de Liège. A vingt- quatre ans, il publie un premier roman, Ciel bleu trop bleu, qui intrigue la critique par sa poésie absurde et cruelle. De nombreux autres romans ont suivi, pour les adultes comme pour la jeunesse, dont Quatrième étage, couronné par le Prix des Lycéens en 2001 ou Nous sommes tous des playmobiles. La plupart de ses livres ont été réédités en poche au éditions Pocket. Pendant que ses textes parcourent le monde, Nicolas voyage aussi et déménage souvent. Il habite tour à tour Montréal, Bruxelles, Madrid, Liège puis l'Aude, enfin, dans un petit village à côté de Carcassonne, où il s'installe en 2007. C'est de là qu'il consacre désormais son temps à l'écriture.


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

La littérature belge francophone compte bien des écrivains inclassables tant on se plaît chez nous à multiplier librement les expériences d’écriture. Nicolas Ancion est assurément du nombre, lui qui manifeste depuis plus de vingt ans une activité intense et dont, sa bibliographie en atteste, l’œuvre riche d’une quarantaine de productions se décline en romans, nouvelles, œuvres pour la jeunesse, poésie et théâtre. Il a droit aujourd’hui une nouvelle fois aux honneurs de la collection Espace Nord pour Quatrième étage, un roman paru en 2000 et qui avait obtenu le Prix des Lycéens.Point de continuité du roman, un immeuble à logements multiples est au centre du récit. Nous sommes à Bruxelles, dans un quartier où la spéculation…


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«  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…

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