D’où viennent les voix évoquées par le poète Sébastien Fevry ? Ces « on », ces « je », ces femmes et ces hommes ? Certainement, ces voix sont les nôtres. Elles traversent les époques et les lieux sans toujours comprendre ce qui se joue.
Malgré les choses simples et familières décrites dans ces poèmes, ce qui s’y passe échappe sans cesse. Nous naviguons dans des pays brumeux, des démocraties fatiguées, peut-être des périphéries de grandes villes d’Occident, des endroits que nous reconnaissons mais ne pouvons nommer exactement. En ces lieux, chaque voix exprime une délibération intérieure en même temps qu’elle demande à être entendue.
Dans ces poèmes larges comme des écrans de cinéma, « le paysage dissimule l’essentiel » et l’illusion s’éclaire d’une troublante netteté.
Auteur de Pêches de Géorgie
Recueil de poèmes qui tentent de retirer une jouissance de la vie donnée par la mort, de la vie qui…