Est-on propriétaire du souvenir d’un être aimé ? Après le décès de sa mère, Sarah Kaliski, Vincent décide d’écrire un roman à son sujet quand il découvre avec stupeur que sa femme, actrice comme lui, termine un scénario dont Sarah est l’héroïne. Pour Vincent, nul autre que lui n’a droit à la parole sur sa mère, peintre de talent injustement méconnue, personnalité intense et borderline, avec laquelle il entretenait une relation passionnelle. Ulcéré, il tente en vain de faire renoncer sa compagne, qui devient dès lors son « ennemie » sur le champ de bataille de leur vie professionnelle comme sur celui de l’intimité. Entre eux, leur fils Samuel, que son père paranoïaque, retranché au fond de l’appartement, soupçonne de prendre le parti de sa mère – de même que leurs amis et sa psy.
Alors que Vincent commence à percevoir des signes de sa mère et cherche à observer des phénomènes paranormaux, sa femme propose de jouer Sarah à une star … en laquelle Vincent croit reconnaître Catherine Deneuve. Il va tout mettre en œuvre pour faire capoter le film, sans autre succès que d’être mis à la porte de chez lui. L’actrice star le recueille, devenant une étonnante figure maternelle de substitution…
Autofiction déjantée ou pure fiction basée sur une relation mère-fils exceptionnelle, Ma femme écritplonge son lecteur dans la spirale paranoïaque incontrôlable où s’engouffre Vincent, incapable de surmonter la disparition de celle qu’il a tant aimé. Drolatique et poignant, un roman totalement original, implacable loi de Murphy dans laquelle le narrateur, têtu, parano, attachant, s’enferre dans sa folie et détruit peu à peu tout ce qu’il a construit.
Première édition
Éditeur : Grasset
Date : 2021
Format : E-livre, Livre
Auteur de Ma femme écrit
Dans le grenier de sa grand-mère, Nelson, un jeune écolier fort raisonnable, trouve de vieux objets abandonnés et entend soudain des voix dans sa tête. Ce sont celles de ses ancêtres paternels, les de Trieu, enfermés dans les objets à la suite d’une malédiction datant du 15ème siècle, infligée par un seigneur écossais, Roy Mac Gregor. Nelson passe beaucoup de temps à dialoguer avec sa famille et se surprend à parler avec un râteau, une assiette en faïence, un sabre ou un poêle à bois. Il garde pour lui ce secret mais, à la mort de sa grand-mère, ses parents vendent la maison et les aïeux ! Ceux-ci se retrouvent chez un antiquaire véreux de Bruxelles, qui les disperse un par un. Nelson se sent dépassé par l’énormité de la tâche à accomplir pour retrouver sa famille, il ne peut s’en ouvrir à son père, dont l’extrême émotivité l’empêche quasiment de vivre. Il fait alors la connaissance de Victoria, une vieille dame pleine d’énergie et de ressources. Ensemble, ils vont explorer la ville, à la recherche de vases, d’assiettes et autres vieilleries afin de lever la malédiction qui pèse sur la famille et de faire en sorte que les ancêtres de Nelson puissent enfin reposer en paix. Après Bjorn le Morphir, roman de fantasy humoristique récemment adapté en bande dessinée, Thomas Lavachery publie son deuxième roman, qu’il a écrit pendant deux ans avec une classe de CM1/CM2 d’une école de Bruxelles. Le résultat est amusant, l’écriture est enlevée, les dialogues savoureux et l’idée de départ originale. A côté de la quête opiniâtre de Nelson, il y a aussi l’évocation de sa vie quotidienne et de ses relations avec ses parents, notamment avec ce père si fragile, que Nelson veut préserver à tout prix. Ce garçon est fort malgré son âge et sa quête donne de la force à ceux qu’il aime. C’est aussi ce côté-là de l’histoire…
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