Les héros

RÉSUMÉ

1986. Erika, une adolescente de quinze ans, est internée pour des troubles alimentaires à l’institut psychiatrique Saint-Bernard. Son quotidien bascule quand, un soir d’été, autour d’une partie de poker entre amis, Léa, une nouvelle résidente de l’aile, leur révèle les atrocités que lui a fait subir son oncle.
Erika et sa petite bande vont alors s’attribuer une mission aussi brutale et déroutante que les névroses qui peuplent leurs esprits et parasitent leurs comportements.

À PROPOS DE L'AUTRICE
Charlotte Moors

Autrice de Les héros

Charlotte Moors est une artiste belge née en 1986 à Bruxelles. Elle est diplômée de pédagogie et a suivi une formation courte en écriture dramatique. Charlotte Moors a écrit deux romans intitulés Les héros et Alessandro pour les éditions Academia en Belgique. Ses œuvres littéraires mettent en lumière son intérêt pour la psychologie et la complexité des personnages. Elle a également remporté le deuxième prix du concours Re-nouvelles de La Louvière pour sa nouvelle cinglante "Oeuvre d'une femme agréable". En matière de théâtre, Charlotte Moors a co-écrit la dernière création "Soudain, la pierre" de la célèbre compagnie "Les Baladins du Miroir". Sa contribution à cette pièce démontre son engagement dans les arts de la scène et sa capacité à collaborer avec d'autres artistes. Elle fait d’ailleurs partie du collectif d'autrices "Les Confidentielles", composé de huit femmes autrices qui présentent des lectures publiques de récits intimes et autobiographiques. En musique, Charlotte Moors est parolière, compositrice et interprète pour le projet de chanson française ALEXiE. En plus de ses activités artistiques, Charlotte travaille comme coach pour enfants sur des tournages de films (notamment pour le film primé “Un Monde” de Laura Wandel). Sa formation en pédagogie et son expérience dans l'industrie du cinéma lui permettent de guider et d'accompagner les jeunes acteurs dans leur carrière cinématographique. Elle travaille également sur l'écriture de scénarios. Sensible à la défense des droits des femmes, elle s'engage à promouvoir l'égalité des genres à travers son travail et ses actions. Elle soutient la libération de la parole et encourage l'expression des expériences et des récits de femmes dans ses différentes activités artistiques et professionnelles.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Les héros"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Soren disparu

«  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…

Les bons offices19

On ne soulignera jamais assez combien la littérature francophone de Belgique, lorsqu’elle…

Zanzara

Journaliste web au Soir , Frédéric – Fred – Peeters, 28 ans, est de ces types qui ont besoin de sensations fortes pour se sentir…