Les Bons Sauvages


RÉSUMÉ

Clotilde a seize ans. Elle est belle et elle pense, un brin cynique. Elle rayonnerait si elle ne s’ennuyait dans sa province. S’endormir est immoral : elle rompt les amarres, quitte sa maison cossue, un père richissime et part à Paris. Elle flâne beaucoup, vole un peu, puis se met à traduire des romans de l’espagnol. Mais Paris lui enseigne que la province est partout : c’est une façon de sentir. Or elle veut exister librement. La seule façon d’être une femme, c’est de le devenir.…

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À PROPOS DE L'AUTRICE
Jacqueline Harpman
Autrice de Les Bons Sauvages
Née à Bruxelles, le 5 juillet 1929. Séjour au Maroc de 1940 à 1945. Candidature en médecine en 1951. Epouse de Pierre Puttemans, architecte, urbaniste, poète et critique d'art. Deux filles, études d'Histoire et de Polytechnique, mariées, mères de famille. Psychanalyse: Licence en psychologie à l'Université Libre de Bruxelles, en 1970. avec mémoire consacré au "Pronostic à l'aveugle sur des Rorschach de malades psychiatriques, avec comparaisons des tests en fonction de l'évolution des malades" dirigé par Mme Robaye. Psychologue clinicienne à l'Institut Fond'Roy, de 1968 à 1976. Entrée à la Société Belge de Psychanalyse en 1976. Full Member de la Société Belge de Psychanalyse et de l'Association Psychanalytique Internationale en 1987. Publications dans la Revue Belge de Psychanalyse et dans les Cahiers de Psychologie Clinique. Littérature: Romans et nouvelles. Bon, je vais faire un effort: J'ai commencé mon premier roman en 1940, à onze ans, alors que la famille partait pour le Maroc. Je me souviens parfaitement de son contenu: une petite fille, seule dans la maison, voyait tout à coup un rai de lumière sous la porte de sa chambre, et avait peur. Cela a fait une demi page de cahier d'écolier, puis mon inspiration s'est tarie. J'ignore tout à fait ce qui aurait suivi. A treize ans, dans un autre cahier, j'ai rédigé les projets des romans que j'écrirais quand je serais grande et que j'aurais acquis la maturité d'esprit nécessaire. Je pense qu'il y en avait vingt à vingt-cinq. J'ai perdu le cahier et je n'ai aucun souvenir de ce qui devait, plus tard, remplir ma vie d'adulte. Entre quatorze et seize ans, j'ai écrit une pièce de Marivaux - en moins bon - une nouvelle de Poe - en moins bon - un roman de Colette - en moins bon. Je n'étais, clairement, pas du genre précoce. Mais j'ai continué. Mon professeur de français, mademoiselle Barthe, m'a dit, des décennies plus tard, que plagier est la meilleure façon d'apprendre à écrire: j'ai été très fière d'avoir trouvé cela toute seule. Je suis une preuve vivante que l'obstination paie puisque à trente ans j'ai quand même fait quelque chose qu'un éditeur a jugé propre à être publié. Ce qui devrait faire de moi un parangon des valeurs morales. Bizarrement ce n'est pas ainsi que, le plus souvent, on me décrit.  

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