La femme mosaïque


RÉSUMÉ

Éliane, mosaïste et déjà grand-mère, doute d’elle-même, du sens de sa vie, de son art. Ses enfants sont partis. Elle a perdu le sommeil et l’inspiration. Son couple s’effiloche. Un acci­dent, un hasard et elle s’envole seule pour Escadaldra, afin de s’y nourrir de l’architecture du maître de la mosaïque.
Dans la ville inconnue se réveille un amour de jeunesse. Éliane retrouvera-t-elle la trace de Pedro au milieu de cette cité anonyme où les sirènes en 3D sont plus abondantes que l’eau potable ? Elle croisera sur sa route une adolescente et une jeune mère. Que lui révéleront-elles ?
Un premier roman remarquablement maîtrisé, qui parle au cœur, avec un ton juste de la première à la dernière ligne. Inspiré de l’univers de Gaudi, il déploie une atmos­phère futuriste et intimiste à la fois. Fantaisie, sensualité, pro­fondeur, jalonnent les chemins incertains du désir et de la création.


À PROPOS DE L'AUTEUR
Claire Ruwet
Auteur de La femme mosaïque
Claire Ruwet, née en 1967, est licenciée en communication appliquée à l’Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales.  A roulé sa bosse pendant 20 ans dans diverses associations d’éducation permanente et ONG. Participe depuis 99 à la Table d’écriture littéraire de Marche-en-Famenne. Lauréate de plusieurs concours littéraires. Membre de Kalame, réseau des animateurs d'ateliers d'écriture.
  • Elle a reçu pour son texte « La mère de terre », le premier prix de l’Assemblée de la Commission Communautaire Française dans le cadre du concours « Jardin, forêt, volière : la nature et moi » organisé par la Maison de la Francité en 2002. Le jury était constitué notamment de Jacques Mercier, Martine Cornil, Daniel Couvreur, Denis Fierens.
  • En juin 2004, elle a été lauréate du Prix de L’Eau Noire en obtenant le prix Richelieu pour son conte intitulé : « Le crèkion et la crapôde ». Le prix de l’Eau Noire est une initiative présidée par Patrick Virelles.
  • En avril 2005, elle a gagné le Prix du public du concours de nouvelles organisé par la bibliothèque, le service culture et le centre culturel de la commune d’Aubel sur le thème « Résonances » pour sa nouvelle « A bout».
  • En avril 2006, elle est lauréate du Prix du public du concours de nouvelles organisé par la bibliothèque, le service culture et le centre culturel de la commune d’Aubel sur le thème « Sources» pour sa nouvelle « Comme des fourmis».
  • En mars 2008 elle reçoit le prix «femme d’écriture» dans le cadre de la "Nuit des femmes" organisée par le centre Culturel de Schaerbeek
  • En mai 2008, son livre Blanc foncé est sélectionné pour concourir au Prix des lecteurs de la Grande Région.
 
  • Blanc foncé
  • Mon présent est ailleurs, aux éditions Le Coudrier: 2009

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Soren disparu

«  Il a réglé la course, est sorti en sifflotant et, sans se retourner, il a soulevé son chapeau en guise d’adieu  », telle est la dernière image qu’a laissée Soren. Nous sommes à Bordeaux, en novembre 2017, et ce musicien et producteur âgé de cinquante-huit ans a demandé au chauffeur de taxi de le déposer à l’entrée du Pont de pierre. Après, plus rien… plus de Soren. Qu’est-il advenu ? Le roman de Francis Dannemark et Véronique Biefnot s’ouvre sur cette disparition et met en récit plusieurs voix. Elles ont toutes connu Soren, de près ou de loin. Chacune d’elles plonge dans ses souvenirs, exhume des moments passés en sa compagnie, des instants de sa vie et, dans une polyphonie où les sonorités tantôt se répondent tantôt dissonent, elles livrent au lecteur une reconfiguration de ce mystérieux Soren, tentant de lui éclairer le mobile de son départ. Chacune y va de sa modulation. «  On dira Soren ceci, Soren cela.. on dit tant de choses, mais au fond, qu’est-ce qu’on sait ?  » Lire aussi : un extrait de  Soren disparu  La construction du roman joue sur un décalage entre temps de narration et temps de récit. Tandis que cette volatilisation du personnage principal orchestre les interventions des différents narrateurs – celui-là l’a appris par téléphone, l’autre en écoutant la radio, celui-ci l’annonce à son père, un autre encore y songe à partir d’une photo de chanteuse dans un magazine etc. –, les récits font appel à une mémoire narrative qui reconstruit, rend présente une antériorité qui parcourt la vie du disparu, de son enfance à cette nuit sur le pont. «  Un souvenir entraîne l’autre. Quand on commence, on n’en finirait plus…  »Cette temporalité se déploie dans une spatialité qui accroît le côté mémoriel des interventions. Le lecteur arpente un Bruxelles d’autrefois ; de l’auditoires de l’ULB au Monty, le piano-bar-cinéma d’Ixelles, près de Fernand Cocq, de la chaussée de Ninove au Mirano Continental, la capitale se fait le lieu de ce festival narratif. [L]es soirs où je glandais, on traînait ici ou là, au Styx, on attendait une heure du mat’, avant ça, rien de bien ne se passait nulle part. À pied la plupart du temps, on allait jusqu’à la Bourse, au Falstaff, à l’Archiduc…, on se faisait parfois refouler à l’entrée quand on était trop murgés ou trop nombreux, ou qu’un truc nous avait énervés, un film ou un bouquin, et que la discussion déraillait. On buvait du maitrank ou des half en half, ou rien, ça dépendait de qui payait la tournée, ensuite, on montait le nord, sous le viaduc, vers l’Ex, ou alors à la rue du Sel parfois.  Cent-douze récits rythment ce roman choral où la musique est omniprésente . Fitzgerald, Les Stranglers, Wire, Chet Baker, Branduardi, Kevin Ayers, Neil Young, … La compilation forme une constellation où luisent les traits saillants qui permettent d’appréhender, par fragments, le disparu, de retracer son parcours, avec, en fond, ces musiques qui résonnent et accompagnent la lecture.Le duo Biefnot-Dannemark, déjà connu pour La route des coquelicots (2015), Au tour de l’amour (2015), Kyrielle Blues (2016) et Place des ombres, après la brume (2017), offre un nouveau quatre mains avec Soren disparu . Un roman kaléidoscope où se font échos les témoins de la vie de Soren ; lesquels, dans l’exploration du pourquoi et du comment d’une perte, mettent en lumière le temps qui passe, la complexité de l’existence et sa fugacité.Une nuit, traversant un pont, Soren disparaît. Tour à tour producteur, musicien, organisateur de festivals, cet homme multiple n'a eu de cesse d'arpenter le monde de la musique. Pour percer le mystère de sa disparition, une centaine de témoins…