La Fédération Wallonie-Bruxelles à la Foire du livre de Bruxelles

Du 5 au 8 mars, la Foire du livre de Bruxelles prendra ses quartiers à Tour et Taxis. Cette édition, la dernière du commissaire Grégory Laurent, sera placée sous le thème du « Lire ensemble » et déroulera le tapis rouge au Maroc, pays invité, et à trois invités d’honneur : Leïla Slimani, Alessandro Baricco et Liao Yiwu. La Fédération Wallonie-Bruxelles sera présente comme chaque année, avec un programme culturel et un stand dédiés aux littératures belges francophones et en langues régionales

Le stand 205

La Fédération Wallonie-Bruxelles accueillera les visiteurs sur le stand 205, l’un des plus grands du salon. Une vaste librairie 100 % belge, avec des romans, de la bande dessinée, de la poésie, du théâtre, de la littérature de jeunesse disponibles en langue française, mais aussi en langues régionales. Tout au long de la Foire, des auteurs et autrices dédicaceront leurs oeuvres et rencontreront le public.C’est sur le stand que sera officiellement inauguré, le 4 mars, Objectif plumes, le portail web des littératures de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Un portail répertoriant 5.000 auteurs et presque 40.000 oeuvres, qu’il sera possible de tester sur le stand pendant toute la durée de la Foire.

Des expositions

L’exposition Un thé avec Gaya est une plongée dans l’univers littéraire et graphique de Gaya Wisniewski, lauréate du prix de la première oeuvre de la FWB en littérature jeunesse pour Mon bison.

Le Salon des jeunes lecteurs se veut quant à lui un espace de respiration et d’inspiration poétiques! Placé sous l’égide de Carl Norac, poète national 2020, textes et illustrations emmènent les visiteurs en voyage, à la découverte des beautés minuscules et à la poursuite de leurs rêves. La poésie, c’est pas du pipeau !, foi de Pascal Lemaître. Ses étudiants de La Cambre exposent quelques affiches réalisées dans le cadre d’un projet sur Achille Chavée, dont Carl Norac est un grand admirateur.

Des rencontres

La FWB propose aussi de nombreuses rencontres :

Oufti c’est tof! – Redécouvrir, partager et transmettre sa langue régionale

Jeudi 5 mars à 15h – Scène Fintro Vous souhaitez vous initier au bruxellois, au wallon ou au picard ? Ou partager les rudiments d’une de ces langues avec vos (petits-) enfants? Les intervenants vous présenteront les meilleures recettes disponibles pour ce faire. Intervenants: Jean-Jacques De Gheyndt, Louise Moor et Bruno Delmotte

Animatrice : Nadine Vanwelkenhuyzen

« Forgeries » – Prix de la première œuvre en bande dessinée de la FWB en 2019

Jeudi 5 mars à 15h – Scène verte Présentation de cet ambitieux travail d’édition indépendante porté par Romane Armand, Éléonore Scardoni, Adrien Le Strat et une galaxie de contributeurs. Intervenants: Romane Armand et Éléonore Scardoni Animateur: Bruno Merckx

Le PECA

Vendredi 6 mars à 15h – Scène rouge Le PECA est le « Parcours d’Enseignement Culturel et Artistique » mis en place dans le cadre du Pacte pour un enseignement d’excellence. Il s’agira de présenter ce projet d’envergure qui a pour ambition de créer des liens entre la culture et le monde scolaire, les artistes, les œuvres et les opérateurs culturels avec les élèves et leurs enseignants. Intervenants: Jean-François Fuëg, Dominique Volters, Laurent Moosen et Marie Baivier Animatrice: Diane-Sophie Couteau

 

Rencontre avec Aurélie William Levaux, lauréate du prix Atomium FWB en 2018

Vendredi 6 mars à 20h – Scène rouge La rencontre avec cette créatrice aux multiples facettes, illustratrice, performeuse et autrice, s’inscrit dans le cadre de l’exposition qui lui est consacrée dans le Palais des Imaginaires. Intervenante: Aurélie William Levaux Animateur : Bruno Merckx

Marrakech noir Vendredi 6 mars à 20h – Pavillon marocain Rencontre entre les auteurs Fouad Laroui et Taha Adnan qui ont contribué au recueil Marrakech noir. Une occasion d’aborder leur pratique du genre de la nouvelle, leur regard sur une ville (Marrakech, Bruxelles…), leur lien au récit policier. Intervenants: Fouad Laroui et Taha Adnan Animatrice: Laurence Ghigny

Histoires de plumes Dimanche 8 mars à 11h – Scène verte Élevés en batterie, compagnons de vie ou libres et sauvages, les oiseaux inspirent les écrivains car ils questionnent le rapport de l’humain à l’Autre, à l’animal et à l’environnement. Intervenants: Gil Bartholeyns, Vinciane Despret, Nicole Malinconi Animatrice: Anne-Lise Remacle

Je et les autres: l’autobiographie renouvelée Dimanche 8 mars à 15h – Scène Fintro Comment parler à tou-te-s lorsque l’on parle de soi-même? Deux auteurs belges explorent de nouvelles formes d’écriture autobiographique. Intervenants: Charly Delwart et Jérôme Poloczek Animatrice: Nausicaa Dewez

Un programme jeunesse 

Un accent particulier sera également mis sur le jeune public. En suivant les « lignes de métro », les jeunes lecteurs (9-18 ans) sont invités à s’arrêter sur différents stands où les attendent des activités littéraires.Sous le nom de « Jeunes pousses », la Fédération Wallonie-Bruxelles consacrera un focus aux jeunes créateurs de littérature pour la jeunesse.Avec le colloque 0-5 ans : Éveiller aux langages, aux livres et à la lecture, c’est une journée de réflexion sur l’importance de l’accès à la lecture qui sera proposée.

En pratique

Du 5 au 8 mars Tour & Taxis – Avenue du Port, 86C – 1000 Bruxelles (accès piéton) ou Avenue du Port, 88 (Parking extérieur) Jeudi : 10h – 19h Vendredi : 10h – 22h Samedi : 10h – 19h Dimanche : 10h – 19h

Entrée gratuite sur inscription

Tout le programme de la Fédération Wallonie-Bruxelles à la Foire du livre

Le programme de la Foire du livre



FIRST:intervenant stand animatrice - "La Fédération Wallonie-Bruxelles à la Foire du livre de Bruxelles"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => )

Ceci pourrait également vous intéresser...

La Fédération Wallonie-Bruxelles à la Foire du livre de Bruxelles

Du 5 au 8 mars, la Foire du livre de Bruxelles prendra ses quartiers à Tour et Taxis. Cette édition,…

Couvrez-les bien, il fait froid dehors… Conversations avec Fatima Ezzarhouni

Sophie Pirson nous donne à lire les fragments de ses nombreuses conversations avec Fatima Ezzarhouni, une femme rencontrée dans un programme de médiation. Rien n’est anodin dans l’espace de parole qui a permis une entrevue surprenante entre les deux femmes, l’une étant une Bruxelloise dont la fille a été blessée lors de l’attentat de Maelbeek, et l’autre, une Anversoise d’origine marocaine dont le fils radicalisé est parti en Syrie. Nous comprenons rapidement que les 2 protagonistes refusent de devenir ennemies. Cette évidence partagée ouvre la voie vers leur rencontre, à la découverte de leur part commune d’humanité, mais aussi de leur altérité. Elles auraient toutes les raisons de basculer dans la haine, la tristesse ou l’amertume, mais les larmes suscitées par leur récent séisme les poussent viscéralement à partir en quête de compassion réciproque. Nous créons un cercle où chacune et chacun peut avancer vers l’autre à pas feutrés. Au centre, le vide recueille nos souffles. Ce creux est un puits dans lequel on verse des mots, où s’entremêlent les noms des morts et des vivants. On parle aussi des absents, ceux qui vivent en nous, quand l’espoir d’un retour donne aux battements du cœur un rythme particulier. La parole peut être fragile, rude, rieuse, intime, douloureuse, indomptée ou pudique. Le puits se remplit de nos dires et rend l’écho de nos murmures. Le silence même vibre. Un espace s’ouvre où surgit humblement la vérité de chacune, de chacun. Ensemble, nous alignons des fragments d’humanité.  Sophie Pirson relie sans transition des anecdotes relatées dans la chaleur de l’intimité, où se tisse peu à peu avec simplicité une «  amitié inattendue […] entre deux femmes fortes, marquées par la vie, mais pas captives  ». L’autrice partage dans son récit les moments clés de sa vie et ceux de sa nouvelle amie, avec des arrêts et des digressions sur certains mots, certaines émotions, ainsi que leur écho en elle et en Fatima. Couvrez-les bien, il fait froid dehors… est un témoignage au style fluide qui met en valeur l’importance de la parole, la transmission de valeurs fortes et le pouvoir de la vulnérabilité. Les nombreux non-dits qui parsèment le texte offrent la possibilité au lecteur de les combler avec pudeur et de trouver un doux réconfort dans la beauté. Il y a cependant, entre ces lignes, des blessures secrètes, des espoirs déçus, des joies inavouables, des parts d’ombre, des amours et des désamours, des beautés indicibles, des colères tues, des drames inracontables présents au cœur de nos conversations et que nous décidons de taire. S’il reste des secrets, nous espérons qu’ils auront la force des rivières souterraines. Il y a des histoires derrière les histoires, et des silences qui ont le poids des mots.  La préface rédigée par David Van Reybrouck, historien de la culture et écrivain belge d’expression néerlandaise, donne du relief au récit et dresse une passerelle entre deux fossés, affinant par la même occasion l’imperméabilité des parois qui les séparent. Une belle invitation à envisager la rencontre comme un moment de grâce… Séverine Radoux C’est à l’été 2018 que Sophie Pirson rencontre Fatima Ezzarhouni dans un groupe qui rassemble des proches de jeunes radicalisés, des personnes victimes ou proches de victimes des attentats et des intervenants de première ligne. Le 22 mars 2016, la fille de Sophie a été blessée dans l’attentat du métro Maelbeek. Le fils de Fatima est parti combattre en Syrie le 16 juin 2013. Ces deux mères que tout devrait opposer vont se parler, se découvrir, se construire ensemble une amitié et une intimité fortes, à partir de leurs déchirures et au-delà de l’horreur. Sophie Pirson peint d’une écriture sensible ce récit croisé où les deux voix se répondent en harmonie. Pour conclure son…

La fin de quelque chose ( Editorial )

In the old days Hortons Bay was a lumbering town. No one who lived in it was out of sound of the big saws in the…