Charly Delwart est né en 1975. Circuit est son premier roman (Éditions du Seuil, coll. « Fiction & Cie », 2007). Il a également publié, chez le même éditeur, L’homme de profil même de face (2010) et Citoyen Park (2012).
Adolescent, Charly Delwart avait pris l’habitude de faire des référendums auprès de ses amis pour l’aider à résoudre les questions existentielles dont il trouvait difficilement les réponses, comme savoir s’il devait quitter ou non sa petite amie, quelles études il allait suivre… « Ça s’est poursuivi jusqu’à mes vingt-huit ans. Dix années personnellement collectives ». La démarche de Databiographie est même et autre. Pour répondre à toutes les questions qu’il se pose – et elles sont nombreuses, ces questions ; « J’ai question à tout », dit-il – sur son identité, sa personnalité, son individualité, il a décidé de se servir de données (datas) collectives ou personnelles, d’en faire des graphiques et de les illustrer par des…
Tu crois quoi ? demande Charly Delwart à ses lecteurs. Plus habitué à s’adresser aux adultes, l’écrivain et scénariste belge, à qui l’on doit L’homme de profil même de face (Seuil, 2010), Citoyen Park (Seuil, 2012) et l’étonnant Databiographie (Flammarion, 2019), sort son troisième album jeunesse aux éditions Marcel et Joachim. Il semblerait qu’il aime poser des questions aux enfants : en effet, les précédents ouvrages s’intitulaient Mais ils sont où ? et Tu préfères quoi ? Et comme dans ceux-ci, l’interrogation est utilisée comme ressort ludique.L’album s’ouvre sur un court texte qui a son importance.Dans la vie, il y a des questions auxquelles on peut répondre avec certitude (2+2=4). Et d’autres dont les réponses sont différentes pour chacun. L’important…
Tu crois quoi ? demande Charly Delwart à ses lecteurs. Plus habitué à s’adresser aux adultes, l’écrivain et scénariste belge, à qui l’on doit L’homme de profil même de face (Seuil, 2010), Citoyen Park (Seuil, 2012) et l’étonnant Databiographie (Flammarion, 2019), sort son troisième album jeunesse aux éditions Marcel et Joachim. Il semblerait qu’il aime poser des questions aux enfants : en effet, les précédents ouvrages s’intitulaient Mais ils sont où ? et Tu préfères quoi ? Et comme dans ceux-ci, l’interrogation est utilisée comme ressort ludique.
L’album s’ouvre sur un court texte qui a son importance.
Dans la vie, il y a des questions auxquelles on peut répondre avec certitude (2+2=4). Et d’autres dont les réponses…
Le narrateur de ce roman, Le Grand Lézard, le sixième de Charly Delwart, mène une double vie : la réelle, où plus rien ne fonctionne, la nocturne, la rêvée, où tout lui réussit même s’il se retrouve dans la peau d’un nain ! Introspections existentielles, psychologiques, voire psychanalytiques en vue, à gogo même, sur un ton décalé et fantaisiste.D’emblée, Charly Delwart établit le diagnostic, titre du premier chapitre, de son narrateur. Adepte du jogging, il ressent une fatigue physique chronique, sans compter des crises de panique. Producteur de cinéma, il reçoit de mauvaises nouvelles de son distributeur, atteint d’alopécie, pour le film qu’il projette de sortir (tiré d’un roman dont le scénario est un clin d’œil à Chut !, un excellent roman de Charly…
Ce n’est un secret pour personne – ce serait même enfoncer des portes grandes ouvertes : nos mondes sont en mutation. Nous donnent parfois – souvent – l’impression de vivre dans une époque au bord du gouffre, où tout s’effondre, nos croyances et aspirations collectives, nos façons de penser l’État, le « vivre ensemble », notre confiance jusqu’alors, disons, aveugle dans nos institutions sociales, politiques, économiques, judiciaires, etc.Et quoi que tu fasses, jeune homme, quoi que tu dises, jeune fille, l’actualité te rattrape, se rappelle à ton souvenir. Te dit l’urgente nécessité qu’il y a, probablement, à rebattre les cartes, à repenser le monde comme il va.Des livres nous parlent déjà de l’après. Nous sortent…
C’est décidé : Gaspard, (presque) dix ans, va fuguer. Parce qu’il a le temps, parce qu’il a l’âge, pour prendre son indépendance, pour voir le monde tout seul comme un grand, car oui, il est grand, maintenant. Ah, et aussi parce que ses parents et lui ne sont pas, mais alors pas du tout d’accord : ils ont décidé de l’inscrire dans un autre collège que celui où iront ses deux meilleurs copains. Une seule solution : quitter la maison.
Mais pour combien de temps exactement ? Et pour aller où ? Dans un musée, la forêt, une ville étrangère ? Et est-ce mieux de partir le weekend, ou en semaine ? A-t-il besoin d’un mot d’excuse pour l’école ? Gaspard demande conseil à ses camarades, qui aussitôt s’empressent de lui donner une foule de recommandations…
C’est décidé : Gaspard, (presque) dix ans, va fuguer. Parce qu’il a le temps, parce qu’il a l’âge, pour prendre son indépendance, pour voir le monde tout seul comme un grand, car oui, il est grand, maintenant. Ah, et aussi parce que ses parents et lui ne sont pas, mais alors pas du tout d’accord : ils ont décidé de l’inscrire dans un autre collège que celui où iront ses deux meilleurs copains. Une seule solution : quitter la maison.
Mais pour combien de temps exactement ? Et pour aller où ? Dans un musée, la forêt, une ville étrangère ? Et est-ce mieux de partir le weekend, ou en semaine ? A-t-il besoin d’un mot d’excuse pour l’école ? Gaspard demande conseil à ses camarades, qui aussitôt s’empressent de lui donner une foule de recommandations…
« Tu préfères quoi ? », cette interpellation quotidienne de parents qui interrogent leurs enfants sert d’appui à cet album déroutant où texte et images intriguent, voire provoquent le lecteur. Sur la couverture, Robert, un basset, l’air désabusé ou excédé, mange sa pâtée. Enserré dans un petit pain, il est littéralement un hot dog ! C’est à lui qu’on pose la première…