Enseigner la littérature française en Belgique francophone 1841-2009 – Anthologie historique commentée




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Le Carnet et les Instants

Pédagogue de terrain au long cours, Françoise Chatelain est une praticienne passionnée, une vraie : professeur de français dans un athénée hennuyer pendant près de trente ans, elle est aujourd’hui inspectrice « de l’officiel » après avoir obtenu un doctorat à l’ULB (chez le Prof. Paul Aron, avec qui elle a signé un Manuel et anthologie de littérature belge à l’usage des classes terminales de l’enseignement secondaire, publié au Cri en 2009).Explicitement sous-titré Anthologie historique commentée, son dernier-né, intitulé Enseigner la littérature française en Belgique francophone, est le fruit ô combien comestible de cette thèse de doctorat. Car l’ouvrage est à la fois roboratif et digeste, savoureux…


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En première ligne – Les journalistes au cœur des conflits

Professeur de journalisme dans l’enseignement supérieur et chroniqueur au Soir , Jean-Paul Marthoz est à la fois journaliste de terrain et théoricien d’un métier dont il s’évertue à éclairer la vraie nature, la légitimité et la déontologie. Vaste tâche pour laquelle il enchaîne de nombreux ouvrages dont le dernier explore un sujet bien d’actualité et largement ouvert à la controverse : le rôle du journaliste «  en première ligne, au cœur des conflits  ». On n’oublie pas les images colportées,  par le cinéma en particulier,  du «  reporter de guerre  » dictant son papier gorgé de bruit, de fureur, mais aussi de simples rumeurs ou d’échos incontrôlés de la presse locale, confortablement installé devant son whisky sur la terrasse d’un grand hôtel international, ou celle du baroudeur plus avide de photos choc que soucieux de tenter une analyse réfléchie sur la situation d’ensemble, et dont le seul objectif consiste à « bercer » d’émotions fugaces et lucratives les lecteurs de son journal, éventuellement avec la bénédiction non désintéressée de sa direction. Au-delà de ces clichés, l’auteur élabore une typologie très fine de ces passeurs de l’information, ces yeux et ces voix des guerres, hommes ou femmes, confrontés à des contextes hautement périlleux et souvent d’une telle complexité qu’ils requièrent autant de sens critique et d’impartialité par rapport aux événements que de capacité à évaluer avec lucidité les dangers encourus. Pour asseoir et illustrer son propos, Jean-Paul Marthoz explore très largement tous les aspects de ce métier difficile tant dans son historicité, son évolution et les nombreuses interprétations qu’il génère chez ceux qui le pratiquent comme chez ceux qui le commentent. Et cela très concrètement, à grand renfort de références, de citations et d’exemples puisés dans l’histoire récente ou non qui illustrent aussi bien les types de journalisme pratiqués que les spécificités des conflits. À noter aussi : la responsabilité et les manquements des organes de presse. Avec, entre autres, le fait que l’envoi de reporters sur les zones de conflits procède souvent d’un réflexe motivé par leur aspect spectaculaire ou dramatique, alors qu’une présence sur le terrain, attentive aux circonstances qui rendent ces conflits prévisibles ou inévitables relèverait davantage encore de la mission d’information et rendrait plus claire et plus utiles l’action et le regard, indispensables par ailleurs, des journalistes confrontés directement à ces conflits.Bien entendu, les facteurs humains et moraux jouent un rôle majeur dans les comportements individuels et multiplient ainsi les cas d’espèce et les motivations, des plus héroïques au plus terre-à-terre : idéalisme, patriotisme, romantisme, engagement ou parti-pris politique, esprit d’aventure, goût du risque, curiosité professionnelle, simple profit, etc, etc., qu’il s’agisse de journalistes freelance ou commandités par un organe de presse international ou local, ou même par une armée ou une faction impliquées dans ces affrontements. Un rappel salubre pour conclure. On le doit à Pierre Hazan, lui aussi spécialiste éminent de la problématique des conflits, qui signe la préface de cet ouvrage exhaustif et propre à dissiper bien des équivoques concernant une activité et un métier où elles abondent : «  Ces quinze dernières années, près d’un millier de journalistes ont été tués dans l’exercice de leur profession, en Syrie, au Mexique, en Irak, en Afghanistan et ailleurs, et des dizaines d’autres ont été pris en otages. C’est par leur travail et ceux qui continuent à le mener que, par procuration, des populations respirent l’air de la guerre, non comme un exercice de voyeurisme, mais comme une nécessité de faire sens de la violence du monde.…

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