Aurélien Dony

PRÉSENTATION
Aurélien Dony est né le 16 avril 1993 à Dinant. Après un régendat littéraire-morale, il entre au Conservatoire royal de Bruxelles. Passionné de mots, Aurélien publie son premier recueil à 18 ans. Il cherche à concilier la limpidité du chant à la force du poème, à conjuguer le gris des pigeons aux feux de mille aurores, à unir le regard aux horizons nouveaux. Toujours en chemin, Aurélien ne conçoit la poésie que dans son dynamisme, dans son perpétuel mouvement.Il participe à plusieurs concours de poésie (lauréat du prix Pierre Nothomb à plusieurs reprises, 3e prix en 2014) mais aussi de nouvelles (finaliste du prix PIJA 2011).Lauréat du prix Georges Lockem 2013 pour le recueil Puisque l'aube est défaite attribué par l'Académie royale de langue et de littérature de Belgique.En octobre 2014, Aurélien Dony représente la Wallonie au Festival international de Poésie de Trois-Rivières.Il travaille également, en tant qu'auteur et chanteur, au projet musical Géminides(https://www.facebook.com/echomusique?fref=ts).

BIBLIOGRAPHIE


PRIX
  •   Prix Georges Lockem, 2013 (Puisque l’aube est défaite)
  •   Prix Fintro : Prix du public Catégorie Histoire écrite – littérature francophone (pour l'ensemble de son œuvre)


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Dans son recueil de nouvelles intitulé Le cœur en Lesse, Aurélien Dony nous promène dans Dinant et ses environs. « Fille de la Meuse », Dinant emporte dans ses flots les rêves et les souvenirs des hommes qui ont croisé son chemin.À Anseremme, sur le pont Saint-Jean, Léo enlace son frère disparu depuis plusieurs années. Sous ses pieds, la Lesse se jette également dans les bras de la Meuse qui, renforcée par ce courant ardennais, s’en va lécher l’île de Moniat où Justine et Mathieu savourent leur amour d’adolescents. Près du viaduc Charlemagne, elle rencontrera Camille, 26 ans, perchée au bord d’une balustrade qui fait face au vide d’une vie trop lisse. Elle passera ensuite sous l’ancien pont ferroviaire où Émile Landermont se perd dans les souvenirs…


Le Carnet et les Instants

Aurélien Dony fait partie d’une nouvelle génération de poètes née dans les dernières années du XXe siècle. Une génération accoutumée aux paradoxes d’une modernité qui se cherche entre désirs de silence et torrents de communication. Quelle place pour le poète dans ce chaos du monde ? Dans cette gabegie où « l’algèbre des morts » dicte le plus souvent la loi des hommes ? Reprendre pied, se réapproprier les colères, les rêves et les voix que le bouillonnement du temps broie sous un vacarme volontairement assourdissant. Comme pour mieux brouiller les pistes.Placé sous une dominante rouge comme une terre battue par les vents déglingués et les révoltes écrasées, le recueil dit tout, sans fard, du feu qui sourd sous les brindilles. De cette crainte, de cet avenir…


Le Carnet et les Instants

La première guerre mondiale fait rage depuis quatre ans. La fin approche doucement, mais personne ne le sait encore. Du côté de Liège, en Belgique occupée, vit la famille Loizeau. Amputée d’une partie de ses membres, cette famille de fermiers essaie tant bien que mal de tenir le cap. La ferme héberge encore trois générations sous son toit : le fils cadet, Julien, la mère et la grand-mère paternelle.

Le père a été déporté en Allemagne pour y travailler, tandis que le fils aîné, Emile, est mort au tout début du conflit, dans l’explosion du fort Loncin. La mère craint que le père ne revienne pas et pleure son enfant disparu. Elle trouve toujours quelque chose à redire à Julien dont une malformation au pied a empêché sa mobilisation. Ce dernier est frêle comme…


Le Carnet et les Instants

Orné de photographies de Victorine Alisse, le recueil Grammaire du vide est l’édition définitive de trois séries de poèmes (« Terre Silence » – « À pierre fendre » – « Solstices ») « écrits entre 2018 et 2022, puis retravaillés durant une résidence d’écriture à la Maison de la Poésie », peut-on lire dans les notes techniques de l’ouvrage. Des exergues de Yannick Haenel, d’Anise Koltz et Henri Michaux évoquent chacun à leur manière la nécessité, la présence et la rupture du silence.Ce préambule a guidé la lecture que cette recension propose d’une série de textes dont les deux signes paradoxaux pourraient être l’aboutissement et la recherche. Omniprésente, explicitement ou en filigrane,  une interrogation s’inscrit à chaque page…