Eric Neirynck

PRÉSENTATION

Éric Neirynck est né en 1970 à Bruxelles en Belgique. Après des études longues et difficiles et une formation incomplète de comédien, il a toujours cherché à exprimer ses sentiments, que ce soit par la musique (quelques participations à différents groupes dans les années 80) ou le théâtre. Il a fini par rencontrer l’écriture, de façon confidentielle et solitaire comme d’autres rencontrent le chant seul sous la douche. Ce n’est qu’après presque 25 ans qu’il a osé partager ses écrits avec d'autres. Ses premières « victimes » furent ses « amis » de Facebook.

Le 12 mars 2011, il a été invité à participer au colloque sur la genèse de l'autofiction organisé à l'ENS, Paris, avec Isabelle Grell, Serge Doubrovsky, Claire Fercak, Camille Laurens, Philippe Forrest entre autres. 


BIBLIOGRAPHIE


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

J’ai un projet : devenir fou, le dernier livre d’Éric Neirynck, fait référence à une citation de Fiodor Dostoïevski, reprise par Bukowski et claquant comme la bannière de tant d’écrivains ou artistes rongés par une fièvre d’inadaptation sociale vertigineuse… Ces rares auteurs célébrés par le narrateur de ce court roman aux allures de provocation ressemblent plutôt au parfait portrait d’un auteur empêtré dans des illusions de littérature et d’édition qui ont toujours été le véhicule des rêves avortés.En ce sens, c’est le portrait réussi et vif d’une débâcle normalisée : du sexe masturbatoire et des imprécations devant la forteresse de la bourgeoisie éditoriale (française en particulier). Éric Neirynck est poète, romancier, vit à Bruxelles et…


Le Carnet et les Instants

Éric Neirynck publie coup sur coup des recueils de nouvelles, des récits,  des courts romans dont l’épicentre correspond à un irréversible processus d’ensablement, d’étouffement et de perte de soi, ou de ce qu’il en reste. Et pourtant ces textes ne parlent pas d’un monde malheureux mais médiocre, raté, en déconstruction permanente, dont le chantier est à ciel ouvert et où les êtres tombent sans un cri.De texte en texte l’auteur fore de plus en plus profond cette sorte de sidération que ses personnages ont pour les vies gâchées, le mépris de soi et des autres, surtout des femmes qu’ils prétendent aimer alors qu’ils forniquent sans joie. Ces situations reviennent sans cesse dans Hypertextuel : c’est la chasse aux performances inachevées, …