Vendredi 22 septembre 1978, à peu près vingt-deux heures, Antenne 2, « Apostrophe » venait de commencer. Je ne regardais pas vraiment, j’étais crevé, elle m’avait épuisé. Puant la transpiration, mon corps était collé au sien. Très vite je fus interpellé par un gars, un invité spécial qu’on pouvait qualifier de hors du commun. Un mec qui pour une fois sortait du lot. Un vieux barbu, à la sale gueule toute vérolée, un clochard complètement bourré qui faisait le show en empêchant les autres de parler.
Auteur de L’apostrophe Bukowski
Éric Neirynck est né en 1970 à Bruxelles en Belgique. Après des études longues et difficiles et une formation incomplète de comédien, il a toujours cherché à exprimer ses sentiments, que ce soit par la musique (quelques participations à différents groupes dans les années 80) ou le théâtre. Il a fini par rencontrer l’écriture, de façon confidentielle et solitaire comme d’autres rencontrent le chant seul sous la douche. Ce n’est qu’après presque 25 ans qu’il a osé partager ses écrits avec d'autres. Ses premières « victimes » furent ses « amis » de Facebook.
Le 12 mars 2011, il a été invité à participer au colloque sur la genèse de l'autofiction organisé à l'ENS, Paris, avec Isabelle Grell, Serge Doubrovsky, Claire Fercak, Camille Laurens, Philippe Forrest entre autres.
Certains l’ignorent, d’autres en rient. Elle est subie, acceptée, recherchée, quittée…
Réflexions sur trame poétique et sur fond parfois couleur d'Ardenne : littérature,…