De tous les auteurs belges francophones, Michel Lambert a sans doute à son actif une des…
Les jours passaient, les uns après les autres et… il ne se passait rien. Chaque journée ressemblait à la précédente. La plage, les soirées karaoké, les repas plus ou moins bons et ma femme restait ma femme.
Bêtement, j’avais bien espéré que les vacances, la douceur de vivre, la liberté réveilleraient un peu sa libido, mais rien. J’avais beau tenter des rapprochements, lui dire des mots doux à l’oreille, lui caresser le corps dès que possible… rien. Un vrai glaçon. Alors je buvais, encore et toujours pour oublier ma fantastique vie de couple.
Et puis un matin le camping a pris une autre allure, le ciel s’est dégagé pendant un instant et moi j’ai foncé tête baissée. Des regrets ? Je n’ai pas vraiment eu le temps…
Éric Neirynck est né en 1970 à Bruxelles en Belgique. Après des études longues et difficiles et une formation incomplète de comédien, il a toujours cherché à exprimer ses sentiments, que ce soit par la musique (quelques participations à différents groupes dans les années 80) ou le théâtre. Il a fini par rencontrer l’écriture, de façon confidentielle et solitaire comme d’autres rencontrent le chant seul sous la douche. Ce n’est qu’après presque 25 ans qu’il a osé partager ses écrits avec d'autres. Ses premières « victimes » furent ses « amis » de Facebook.
Le 12 mars 2011, il a été invité à participer au colloque sur la genèse de l'autofiction organisé à l'ENS, Paris, avec Isabelle Grell, Serge Doubrovsky, Claire Fercak, Camille Laurens, Philippe Forrest entre autres.
De tous les auteurs belges francophones, Michel Lambert a sans doute à son actif une des…