Résultats de recherche pour “Éric Brogniet” 61 à 90 (245)

Eblouie, traversée

Dans cette plaquette de la collection Buisson ardent, l'auteur donne, dans une courte suite de poèmes, une description d'atmosphères et de paysages découverts lors d'un voyage…

La tentation de Saint Antoine

Ce port folio de bibliophilie, dans une édition hors commerce (collection "Tiré à part"), est basé sur le célèbre tableau (1878) de Félicien Rops,…

L’ombre troue la bouche

Ce livre est comme une traversée du désert, ou d'un enfer à la fois personnel et collectif. L'auteur y décrit une expérience de rupture intérieure tout en…

Rhétorique de Sade

Cette suite poétique, publiée ici dans une version de livre d'artiste (coll. Textimages) avec des gravures originales de Jean-Claude Simus, et qui sera ultérieurement intégrée…

L'enlèvement d'Europe

Ce texte a été publié une première fois dans le trimestriel "Marginales" (n° 258) dirigé par J. De Decker, sur un thème d'actualité : "Europile…

Femme obscure

Premier livre publié, comportant 24 poèmes, en des évocations et des métaphores disant à la fois l'amour, l'humain et un monde désaccordé.

La nuit foudroyée

Illustrés par deux gravures originales du poète, graveur et éditeur belge Pol Laurent, ces poèmes qui touchent au thème concentrationnaire, au génocide, en empruntant aux…

Bloody Mary : Road movie pour Marilyn Monroe

Entre chant des spasmes et arpentage des gouffres, la poésie d’Éric Brogniet voyage sur les terres du décalé et…

Jacques Crickillon ou la littérature en instance d’oubli. Suivi de La poésie est une guerre indienne par Jacques Crickillon

Il fallait un poète pour rencontrer l’œuvre de Jacques Crickillon, pour donner lieu à une danse de planètes mue par la question du geste poétique.   Après la très belle étude de Christophe Van Rossom, Éric Brogniet livre en poète une traversée des créations de l’Apache Crickillon, des cycles d’écriture qui, de  La Défendue  à  L’Indien de la Gare du Nord , de  Colonie de la mémoire  à  Ténébrées , du  Tueur birman  à  Sphère, À Kénalon I et II , portent le verbe au bord du gouffre, sur les cimes de la sécession, loin des bonnes mœurs littéraires. Taillés dans le vif-argent d’une langue réinventant ses pouvoirs comme ses impuissances, la poésie, les nouvelles, les romans de Crickillon se tiennent sur la corde du funambule qui vit la parole comme une expérience de la dépossession, comme une initiation à la diffraction du moi et à la contrée du vide. Si la littérature dans ce qu’elle a de sismique, de réfractaire à l’ordre social naît avec Homère, l’aède aveugle, elle semble parachever son cycle de nos jours, la cécité doublée de la surdité se logeant désormais dans le cirque d’une scène littéraire acquise à l’embourgeoisement, aux grelots du divertissement et du conformisme. La question du devenir, de l’incidence du poème dans un monde qui lui tourne le dos et le piétine — question que pose Jacques Crickillon dans « La poésie est une guerre indienne », son texte en postface — porte en elle le souffle des insurgés, lesquels ne sont les apôtres d’aucune vérité. Le poète comme «  inquiéteur  » (Crickillon), comme horloge qui refuse de marquer l’heure est l’artisan d’une expérience existentielle qui côtoie les gouffres et l’inconfort. On mesurera toute la démesure de l’œuvre «  explosante-fixe  » de Crickillon et de l’analyse qu’en produit Brogniet à sa prégnance relativement clandestine comme si l’époque tenait loin d’elle ce qui la subvertit, ce qu’elle ne peut recycler dans la littérature  trendy , minimalisme creux ou verbiage boursouflé de graisse. Un Indien des lettres ensauvage la grammaire, la sémantique, la Terre, les nerfs, le sang, propage la rigueur de l’anarchie dans une poétique du «  contre  », sœur de celle de Michaux (contre l’état de choses et ses séides). Éric Brogniet plonge à mains nues dans les grands cycles formant des «  cosmographies  », des mondes mythologiques vertébrés par l’amour, le questionnement de la mémoire, la fusion du polar et du chamanique, de l’ivresse et de l’extase. Déchiffreur des convulsions intérieures et extérieures, à rebours de l’assassinat programmé de la poésie auquel on assiste, l’auteur de  Vide et Voyageur , de  Talisman  révèle la nécessité, l’urgence d’un verbe poétique transfigurateur. La ténacité du paria, de l’«  horrible travailleur  » (Rimbaud) enraiera l’extermination des poètes, des Indiens du «  Cinquième Monde  ». Au cœur de sa geste poétique, de son œuvre-spirale comme l’énonce Éric Brogniet, un feu central, le feu de l’amante, de la muse qui a impulsé la poésie de l’amour dont Crickillon est l’un des grands chantres, Ferry C., auteure de nombreux collages qui accompagnent les recueils  Région interdite, Nuit la Neige. Poète, muletier sans provende, qu’on chasse d’une cabane à l’autre, et qui s’en va dormir dans les chapelles abandonnées. Poète : fantôme du muletier sur sa montagne fantôme Élégies d’Evolène.    Véronique Bergen Jacques Crickillon, né à Bruxelles en 1940, nous a donné, depuis  La Défendue,  son premier livre publié en 1968 par André De Rache, jusqu’à Litanies, publié par Le Taillis Pré en 2016, un matériau poétique singulier et brûlant. Et pour tout dire fascinant. Il faut mettre en perspective cette musique lancinante, tour à tour tendre ou violente, qui court tout au long des pages de cette œuvre et la perspective d’écriture qui tend à son propre effacement. Basé sur une respiration interne, qui lui permet, sous la dictée des puissances obscures du lyrisme, d’épouser toutes les formes stylistiques imaginables et de puiser à un vaste répertoire à la fois prosodique et métaphorique, le texte poétique explore, avec une constance remarquable, de vastes territoires imaginaires, fantasmés ou réels, des contrées étranges, une flore et un bestiaire singuliers, souvent, mais pas toujours, exotiques. Le style sensuel, fait de rythmes variés, d’un  double registre verbal, poétique et prosaïque, le recours au procédé de la science-fiction, souvent américaine, à celui des sagesses orientales, du polar, des grands romans d’aventure et de la création d’une mythologie personnelle, définissent la couleur…

Ce fragile aujourd’hui

Deuxième volet d'une trilogie entamée avec "Autoportrait au suaire", le poème traite de la condition de l'homme contemporain en proie aux expériences de la beauté…

Tutti Cadaveri

Tutti Cadaveri , le texte d’Éric Brogniet consacré à la catastrophe du Bois du Cazier paraît aujourd’hui accompagné de sa traduction en italien. Ceux qui ont suivi à travers les…

Une errante intensité

Poèmes écrits par Eric Brogniet à la suite de sa rencontre avec le peintre Bernard Gilbert, et de visites dans son atelier, situé dans une usine désaffectée dans…

La lecture silencieuse : pour un lyrisme de l'expérience

Dans « La lecture silencieuse », Éric Brogniet précise, à travers une série d’approches…

Dans la chambre d’écriture

Ce recueil, que la critique a décrit comme étant le plus métatextuel dans l'oeuvre du poète, est axé sur le discours amoureux et l'aventure poétique,…

Jean-Louis Lippert : aède, athlète, anachorète

La première monographie consacrée au romancier belge situationniste Jean-Louis Lippert, dont l'oeuvre singulière,…

L'agonie au calvaire

Ces poèmes qui formeront ultérieurement un des chapitres de "Autoportrait au suaire", sont accompagnés d'un avant-dire et ornéss d'une linogravure originale de Henri Falaise,…

Asturies couleur du temps

Journal poétique des fréquents séjours effectués par l'auteur dans le Nord de l'Espagne entre 1977 et 1987, au sein d'une région également appréciée par…

Autoportrait au suaire

Cette oeuvre majeure de l'auteur est composée de sept chapitres. Elle représente le premier volet d'une trilogie axée sur la figure de l'errant. La dernière partie,…

Celle qui s’est levée avec le soleil

Ce poème d'amour est illustré par une vignette de couverture originale due à l'artiste liégeois Roland Castro. Edition bibliophilique…

L’atelier transfiguré

Ce livre architecturé en quatre parties complémentaires est particulièrement construit autour de la figure du créateur et du travail de l'artiste. Une première…

Ulysse, errant dans l’ébloui

Publié dans la revue Trans-ports poétiques, n° 5, 2005 ("Du côté de Carthage" : dossier coordonné par Jalel El Gharbi), ce texte consiste en…

La poésie arabe contemporaine : vers un nouvel humanisme?

Cet essai reprend le texte d'une conférence donnée aux Midis de la Poésie de Bruxelles,…

Christian Hubin : le lieu et la formule

La première monographie consacrée au poète belge Christian Hubin, dont le langage poétique évolue, dans l'héritage rimbaldien,…