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Gossec : Le maitre des chœurs (1734 - 1829)

Voici un ouvrage consacré à un musicien fort oublié aujourd’hui, à la riche discographie pourtant, qui a mené sa carrière…

Privé : L’art c’est la chair

Poète, essayiste, académicien, Roger Bodart est l’auteur de nombreuses monographies sur l’art. Préfacé par Florence Richter, L’art, c’est…

Rien sur Nietzsche

Comment un homme peut-il se libérer, quitter la routine, les valeurs de réussite, de travail qu’on lui a inculquées ? Par quel cheminement intérieur, quelle révolution…

Les enfants de l’Erèbe

Maxime Benoît-Jeannin , né dans les Vosges, a connu un beau début de carrière parisien avant de s’installer il y a une trentaine d’années…

Des rapports secrets

Un jeune homme et une femme sortent d’une maison par la porte-fenêtre donnant sur une cour pavée, qui elle-même donne sur un jardin qui se fond dans l’obscurité.…

Blaise Cendrars, : Philosophe postmoderne

On ne range pas Blaise Cendrars parmi les penseurs. Il n’a pas la gueule de l’emploi. On ne voit guère de philosophie…

Herwarth Walden, l’homme des avant-gardes (1878-1941)

Musicien talentueux, compositeur audacieux, dramaturge, critique d’art, éditeur, mécène,…

Rose étrange au Mont des Arts

Une rose, une ratte, une grand-mère : voilà les trois héroïnes, farfelues et braves, de cette histoire, où l’on croise aussi un lierre, un…

Qui est Georgette : 2046 - 2054

Il s’agit ici d’un « roman-pamphlet » dénonçant les excès de l’humanité. Il mêle thriller, étrange et poésie…

Le monde éclatera demain

L’actualité éditoriale et littéraire de ce printemps fait bien les choses : la pièce de théâtre de Marie-Thérèse Bodart Le monde éclatera…

La demoiselle de magasin

Les éditions Samsa, dans la collection « Des lettres bruxelloises », viennent d’inscrire à leur catalogue une pièce de théâtre, La demoiselle de magasin…

La Dame au balancier de neige : bréviaire d’amour ; suivi de Heaume de l’Être

Il est des titres qui font l’envie tant on aurait aimé qu’ils soient encore disponibles pour, à partir d’eux, inventer des contes, des fables, des poèmes. Il en est ainsi de La dame au balancier de neige , déposé sur la couverture du dernier recueil de Sébastien Lise (pseudonyme de Joël Goffin), illustrée du tableau de Vermeer van Delft, La dame à la balance. Un « Avertissement » décrit au lecteur la genèse de ce volume composé de deux ensembles : «  un long poème linéaire et cohérent jailli d’un trait  », La dame au balancier de neige, prolongé du Heaume de l’Être, «  un titre sous forme de jeu de mots révélateur d’une période expérimentale  ». Chroniqueur littéraire, poète et spécialiste de littérature symboliste, Sébastien Lise s’est fait connaître sous son vrai nom, Joël Goffin, par de nombreux livres et publications sur la vie littéraire, se spécialisant notamment sur la vie et l’œuvre de Fernand Khnoppf et Georges Rodenbach. À ce dernier il consacre un site de référence . Le sous-titre du recueil nous invite lui aussi à éclairer notre lecture d’une lumière spécifique : Bréviaire d’amour semble indiquer qu’une liturgie rythmera notre cheminement dans le livre dont le premier poème, « La justice », évoque cette lumière diaphane, ce décor d’antan, ce regard voilé de La dame à la balance .L’« Avertissement » nous invitait à lire l’ « Œuvre »   dans l’ordre proposé , comme si de l’enchaînement des textes naîtrait un sens qui échappe à chacune des pages, lues séparément.  Pourtant, chaque poème se déploie comme autant d’explorations d’une souffrance, d’une déchirure, d’une inconsolation. Les titres en disent long : « Geôle » , « L’âme hors » , « La démantelée » , « Déluge » … Et le poète nous serre à la gorge en évoquant ce mobile ossuaire qu’est l’échiquier du monde. À chaque poème, on imagine des séquences qu’aurait filmées un Ingmar Bergman, des pièces de théâtre qu’aurait mises en scène un Ghelderode. Sébastien Lise partage avec ceux-là l’exploration et l’exaltation des imaginaires que débrident la liberté du style et l’inspiration trépidante. Il n’est pas une image, pas un phrasé, pas un jeu sur les mots qui ne nous transporte dans une imagerie onirique tempétueuse.On retrouve cette ferveur ténébreuse dans Heaume de l’Être. Ces textes, sélectionnés parmi les « poèmes anciens  1981 – 1988 » s’inscrivent dans ce sillage tellurique auquel nous entraînait la première partie du livre. La Flandre y est présente à travers les tableaux évoqués ( La chute d’Icare ), mais aussi dans les lieux que la plume acerbe du poète explore et semble vouloir déchirer comme ce « Mer du mort-Moortzee » dont l’ironie du titre tente – en vain – de voiler le chagrin qu’inspire la mort d’un père. Promenade dans Bruxelles aussi (dont on reconnaîtra les lieux qui inspirent l’écrivain), Heaume de l’Être s’achève par ces « Derniers vers » qui sonnent comme un glas poignant : J’entre dans le désert de mon dernier hiver Dans l’eau je veux dormir la mer suffira-t-elle Je me sens dériver je n’ai plus besoin d’ailes Les morts seraient heureux s’ils savaient qu’ils sont morts… Le livre se referme sur un des Holy Sonnets de John Donne (1573-1631) qui débute par cette injonction Mort, cache ton orgueil… Traduction libre par Sébastien Lise du sonnet : Death, be not proud. Jean Jauniaux La voici  qui  s’avance Par la nuit sans étoile Son regard dans le vide Et ma voix qui chancelle Et mon chant qui se voile Retournons sur nos pas Ne jouons pas leur jeu Rien n’excède un…

La vie amoureuse

Les quelques personnes réunies là, autour des tables, dans l’ombre mélodieuse un peu fade du piano – le pianiste égrenait des mélodies à la mode avec ce manque…

Cent poèmes d'Amour

Claude Haumont a été prolifique, il laisse des centaines d’inédits conservés aux Archives et Musée de la Littérature (AML). Les Cent poèmes d’amour que les éditions…

Jacques Crickillon ou la littérature en instance d’oubli. Suivi de La poésie est une guerre indienne par Jacques Crickillon

Il fallait un poète pour rencontrer l’œuvre de Jacques Crickillon, pour donner lieu à une danse de planètes mue par la question du geste poétique.   Après la très belle étude de Christophe Van Rossom, Éric Brogniet livre en poète une traversée des créations de l’Apache Crickillon, des cycles d’écriture qui, de  La Défendue  à  L’Indien de la Gare du Nord , de  Colonie de la mémoire  à  Ténébrées , du  Tueur birman  à  Sphère, À Kénalon I et II , portent le verbe au bord du gouffre, sur les cimes de la sécession, loin des bonnes mœurs littéraires. Taillés dans le vif-argent d’une langue réinventant ses pouvoirs comme ses impuissances, la poésie, les nouvelles, les romans de Crickillon se tiennent sur la corde du funambule qui vit la parole comme une expérience de la dépossession, comme une initiation à la diffraction du moi et à la contrée du vide. Si la littérature dans ce qu’elle a de sismique, de réfractaire à l’ordre social naît avec Homère, l’aède aveugle, elle semble parachever son cycle de nos jours, la cécité doublée de la surdité se logeant désormais dans le cirque d’une scène littéraire acquise à l’embourgeoisement, aux grelots du divertissement et du conformisme. La question du devenir, de l’incidence du poème dans un monde qui lui tourne le dos et le piétine — question que pose Jacques Crickillon dans « La poésie est une guerre indienne », son texte en postface — porte en elle le souffle des insurgés, lesquels ne sont les apôtres d’aucune vérité. Le poète comme «  inquiéteur  » (Crickillon), comme horloge qui refuse de marquer l’heure est l’artisan d’une expérience existentielle qui côtoie les gouffres et l’inconfort. On mesurera toute la démesure de l’œuvre «  explosante-fixe  » de Crickillon et de l’analyse qu’en produit Brogniet à sa prégnance relativement clandestine comme si l’époque tenait loin d’elle ce qui la subvertit, ce qu’elle ne peut recycler dans la littérature  trendy , minimalisme creux ou verbiage boursouflé de graisse. Un Indien des lettres ensauvage la grammaire, la sémantique, la Terre, les nerfs, le sang, propage la rigueur de l’anarchie dans une poétique du «  contre  », sœur de celle de Michaux (contre l’état de choses et ses séides). Éric Brogniet plonge à mains nues dans les grands cycles formant des «  cosmographies  », des mondes mythologiques vertébrés par l’amour, le questionnement de la mémoire, la fusion du polar et du chamanique, de l’ivresse et de l’extase. Déchiffreur des convulsions intérieures et extérieures, à rebours de l’assassinat programmé de la poésie auquel on assiste, l’auteur de  Vide et Voyageur , de  Talisman  révèle la nécessité, l’urgence d’un verbe poétique transfigurateur. La ténacité du paria, de l’«  horrible travailleur  » (Rimbaud) enraiera l’extermination des poètes, des Indiens du «  Cinquième Monde  ». Au cœur de sa geste poétique, de son œuvre-spirale comme l’énonce Éric Brogniet, un feu central, le feu de l’amante, de la muse qui a impulsé la poésie de l’amour dont Crickillon est l’un des grands chantres, Ferry C., auteure de nombreux collages qui accompagnent les recueils  Région interdite, Nuit la Neige. Poète, muletier sans provende, qu’on chasse d’une cabane à l’autre, et qui s’en va dormir dans les chapelles abandonnées. Poète : fantôme du muletier sur sa montagne fantôme Élégies d’Evolène.    Véronique Bergen Jacques Crickillon, né à Bruxelles en 1940, nous a donné, depuis  La Défendue,  son premier livre publié en 1968 par André De Rache, jusqu’à Litanies, publié par Le Taillis Pré en 2016, un matériau poétique singulier et brûlant. Et pour tout dire fascinant. Il faut mettre en perspective cette musique lancinante, tour à tour tendre ou violente, qui court tout au long des pages de cette œuvre et la perspective d’écriture qui tend à son propre effacement. Basé sur une respiration interne, qui lui permet, sous la dictée des puissances obscures du lyrisme, d’épouser toutes les formes stylistiques imaginables et de puiser à un vaste répertoire à la fois prosodique et métaphorique, le texte poétique explore, avec une constance remarquable, de vastes territoires imaginaires, fantasmés ou réels, des contrées étranges, une flore et un bestiaire singuliers, souvent, mais pas toujours, exotiques. Le style sensuel, fait de rythmes variés, d’un  double registre verbal, poétique et prosaïque, le recours au procédé de la science-fiction, souvent américaine, à celui des sagesses orientales, du polar, des grands romans d’aventure et de la création d’une mythologie personnelle, définissent la couleur…

Avec Tom Gutt : Souvenirs et choix de textes

Dans la vie professionnelle, Jean Wallenborn est essentiellement connu comme professeur et chercheur en sciences physique…

Le super-homme ou l'homme de demain

C’est sur le ton de l’ironie qu’Antoine Pompe va régler ses comptes avec ses collègues architectes modernistes, et singulièrement avec…

Henri La Fontaine

Henri La Fontaine (1854-1943) est un homme fascinant, on le suit ici à la trace au fil des pages. Il fut gratifié du prix Nobel de la Paix en 1913, co-inventeur…

D’or et de grenat

Nathalie STALMANS , D’or et de grenat , Samsa, 2022, 226 p., 20 € , ISBN : 978-2-87593-422-2De la suite dans les idées ! Le Carnet avait naguère attribué un coup…

Afghanistan : Chronique de la Résistance

Préfacé par Ali Maisam Nazary, porte-parole international et délégué aux Affaires étrangères…

Le mont des oliviers

Il suffit de parcourir les rayons d’une bibliothèque ou de feuilleter un ancien magazine littéraire pour constater à quel point le temps constitue souvent…

L’Homme est bête et l’a toujours été

Pascal a écrit : « L’homme, imbécile ver de terre, mais c’est préjuger de ce lombric dont nous ne savons…

Le quartier royal de Bruxelles : Un chef-d'œuvre maçonnique

À travers cette enquête historique sourcée, parfois digne d’un thriller, l’auteur…

Les Roseaux noirs

Genre : Roman Editeur : en coédition avec SAMSA Format : 14 x 20,5 cm Nombre de pages : 280 p. Date de publication : 2014 ISBN : 978-2-87593-030-9 Prix :…

C’est trop beau ! trop !

L’ouvrage de Pascale Toussaint est une anthologie thématique qui met en valeur cinquante écrivains belges. Face à un marché qui possède déjà quelques…

Audrey H.,

Première Audrey du livre de Pascale Toussaint, Audrey H. : la narratrice, bibliothécaire, spécialiste des biographies de femmes (George Sand, Colette…), aimée de Jean, son compagnon…

L’Adorante

Après deux premiers romans, Paspalum et L’œil du crocodile , publiés aux éditions Le Cri, dirigée à l’époque par Christian Lutz, Claudine Tondreau a suivi son éditeur lorsqu’il…