Résidences d’écriture au château de Thozée : appel à candidatures


Vous êtes auteur ou autrice de roman, d’essai, de recueil de nouvelles, de théâtre, de poésie ? Le Fonds Félicien Rops en collaboration avec la Direction des lettres de la FWB, lance un appel à résidence à destination des auteurs de littérature générale. Les résidences auront lieu au château de Thozée

Poser sa candidature

Voici les conditions pour pouvoir déposer une candidature :

– L’auteur ou l’autrice doit être belge ou résider en Belgique depuis 5 ans au moins ;
– L’auteur ou l’autrice doit avoir publié à son seul nom au moins un ouvrage littéraire dans l’un des genres visés précisé plus haut auprès d’une maison d’édition répondant aux critères énoncés dans la Charte relative à l’édition professionnelle (les publications dans des revues, des anthologies, des ouvrages collectifs ou à compte d’auteur n’entrent pas en ligne de compte, pas plus que les publications scientifiques et universitaires  – la publication d’une nouvelle unique ne peut être considérée comme un ouvrage littéraire validant la recevabilité d’un dossier) ;
– l’auteur ou l’autrice dramatique doit avoir à son actif au moins une pièce publiée auprès d’une maison d’édition répondant aux critères énoncés dans la Charte relative à l‘édition professionnelle et/ou montée par un théâtre professionnel ;
– les enseignant.e.s ou chercheur.euse.s ne peuvent pas bénéficier de bourses pour des projets d’écriture relevant directement de leur champ de recherche et d’enseignement ;

En pratique

Les candidatures sont à envoyer à l’adresse mail du Fonds Félicien Rops : fondsrops@gmail.com pour le vendredi 15 mars 2024 au plus tard.

Tous les détails pratiques ainsi que la composition du dossier de candidature figurent dans l’appel complet publié sur le site du château de Tozée





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Présence au monde. Essai sur la poétique de Georges Thinès

«  Il importe de voir toujours plus haut, toujours plus loin, pour atteindre une vérité sans doute quasi inaccessible.  »La première phrase donne le ton de l’essai que Valérie Catelain consacre à Georges Thinès, et qui paraît quelques semaines après la mort de celui-ci, le 25 octobre 2016 , sous le beau titre Présence au monde .Une présence intense, portée par une curiosité et une exigence indéfectibles. Homme de sciences et écrivain, Georges Thinès nous laisse une œuvre multiple, foisonnante, qui allie l’art d’écrire et la passion de la connaissance.Quelques repères sur le chemin d’une vie : né à Liège en 1923, il a connu une enfance heureuse en Campine dont le paysage s’est fixé en lui. Marquée par l’empreinte du père ingénieur, merveilleux pédagogue, qui l’initie aux sciences naturelles lors de leurs promenades dans la campagne, lui apprend les langues pour lesquelles l’adolescent manifeste un don certain, qu’épingle Valérie Catelain : «  Georges Thinès peut enseigner ou écrire avec la même faconde en français, en néerlandais, en anglais ou en allemand, mais encore, improviser un discours en latin ou en grec ! Il a écrit une série de poèmes latins – de superbes hexamètres dactyliques – sous le pseudonyme de Vulturnius, qui ont mystifié plus d’un philologue chevronné.  »Son père l’ouvre aussi à la musique : dès ses dix ans, il commence l’étude du violon, qui ne le quittera plus. La musique le pénètre, l’exalte, comme la littérature.Georges Thinès enchaîne humanités gréco-latines, qu’il achève à Bruxelles où la famille s’est installée ; candidature en philosophie et lettres à la faculté Saint-Louis ; licence en psychologie à l’université de Louvain.«  Le choix de la psychologie , observe l’auteur, représente un tournant décisif parce qu’il y voit le moyen de concilier intérêts philosophiques et intérêts scientifiques.  »Il fonde en 1965 le Centre de psychologie expérimentale et comparée de l’université et, deux ans plus tard, la faculté de psychologie.Parallèlement, il s’est lancé dans des recherches en éthologie dont il deviendra un spécialiste reconnu, premiers jalons d’une œuvre scientifique largement centrée sur le comportement animal, dans la ligne de Konrad Lorenz. Œuvre couronnée par le prix Francqui en 1973. Professeur visiteur à de nombreuses universités (Copenhague, Southampton, Cracovie…) et au Collège de France, Georges Thinès est élu en 1979 à l’Académie royale des sciences de Belgique. Un an après son élection à l’Académie de langue et de littérature, au fauteuil de Marcel Thiry.Ainsi était saluée l’œuvre littéraire, qui débutait par un recueil de poèmes aux éditions des Artistes, en 1959, Poésies , mais embrasse tous les genres.Le roman, dont il disait se méfier, ce qui ne l’empêchera point d’en écrire plusieurs, qui le révèlent «  romancier de l’enfance et de l’ambiguïté du réel  » : Les effigies , Le tramway des officiers , prix Rossel 1974, L’œil de fer , La face cachée …Le récit : La statue du lecteur , Le désert d’Alun …La nouvelle : L’homme troué , Le quatuor silencieux …La poésie : L’aporie suivi de Stèle pour Valéry , le poète dont l’influence fut déterminante, Théorèmes pour un Faust , Connaissance de l’Erèbe , L’exil inprononcé , Mer intérieure …Le théâtre, souvent insolite : Orphée invisible , La succursale , L’horloge parlant. 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