Connais-toi ! Toi-même ! : Refaire un petit coin de monde

RÉSUMÉ

40 shoots de philosophie empreints d’humour et d’esprit

Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais ma tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse.
Albert Camus

Empêcher que le monde se défasse, tel est le pari qui tisse la trame de quarante miniatures philosophiques destinées à « faire monde » malgré tout, en le passefilant, en le rimaillant et en le rapapillotant à partir de questionnements qui nous renvoient à notre héritage commun et à notre communauté de destins.

En convoquant les grands philosophes pour aborder les thèmes universels de l’amour et de la liberté, de la reconnaissance sociale ou de la mort, Pascale Seys nous invite à explorer les recoins de la « maison-monde » avec gravité et jubilation.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Pascale Seys

Auteur de Connais-toi ! Toi-même ! : Refaire un petit coin de monde

Docteure en philosophie, Pascale Seys partage son temps entre l’enseignement et la radio où elle produit et présente des émissions consacrées à la vie des idées. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages dont Connais-toi! Toi-même! (2021), Si tu vois tout en gris, déplace l’éléphant (2019) et Et vous qu’en pensez-vous ? (2018), publiés aux Éditions Racine. Elle a également publié La Poésie comme mode d’emploi du monde aux Éditions des Midis de la Poésie (2019).
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Après nous avoir fait lire une trilogie de philosophie vagabonde sur l’humeur du monde, Pascale Seys nous offre un nouveau recueil de réflexions philosophiques sous forme de petites histoires nous invitant à comprendre la complexité de la société à travers des questions du quotidien. Sans transition, nous sommes amenés à nous interroger sur des questions universelles telles le bonheur, la sagesse, l’éthique ou la générosité.De la petitesse de notre regard découle le mépris et de sa grandeur, l’admiration. D’où cette conclusion prodigieuse : la vraie générosité consiste à accomplir librement les meilleures choses en ce monde en ne méprisant personne, en regardant chaque chose sous l’angle de sa grandeur, en excusant les faiblesses des autres ainsi…


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Les chroniques de Mapuetos (Volume 7) : Le totem d’Imyriacht, 252 portraits oniriques (2016-2023)

Patrick Lowie est un drôle d’écrivain (comme on dit un drôle d’oiseau). Il imagine des projets littéraires pour l’emmener où seul Marceau Ivréa sait, Marceau Ivréa, cet écrivain énigmatique qui lui a confirmé l’existence rêvée de Mapuetos, «  la ville qui n’existe pas dans un monde qui n’existe pas  ». Des voyages oniriques pour se perdre, se re-trouver au-delà du monde réel, castrateur d’imaginaire et de poésie. Il rêve et conçoit ces aventures au long cours pour générer une écriture hors-piste, poétique, automatique, parfois ésotérique, toujours exploratrice d’inconscient. Mais pour que ces incursions en terres et mers inconnues puissent continuer leur excursion, ne pas s’épuiser, il a besoin, nous semble-t-il, de trois choses : un point d’attache, des balises, des gens pour lui emboîter le pas, prendre les devants et la tangente. Le point d’attache : son nom. Patrick Lowie. Qu’il dissémine et rive dans de nombreux portraits (mais pas dans le sien). Parfois il note : Monsieur Lowie, quand il est interpellé par ses portraiturés. À son nom, qui s’écrit «  Lowie comme Bowie  », il accole souvent ses fonctions, sortes d’autodéfinition : conteur de rêves, percepteur des invisibles, clinicien des rêves, motivateur, écrivain, éditeur, poète, polyglotte et éternel suspect, etc. Cette répétition obsessive et nominative le retient de s’anéantir dans les rouleaux et les éruptions d’écriture automatique, redonne force à son ego. Son nom est le signifiant auquel il s’agrippe pour revenir là d’où tout part et où tout ne finit pas, là où il est homme avec ses besoins de liberté et de passion.Les balises : les recueils des portraits oniriques qu’il écrit et publie sur internet depuis 2016 : deux volumes parus aux éditions P.A.T, l’un en 2017, 111 portraits oniriques, Les chroniques de Mapuetos n°4 , Next (F9), l’autre en 2020 , 66 autres portraits oniriques, Les chroniques de Mapuetos n°6 et une première intégrale, très bel objet de papier, sortie au mois de juin aux éditions Maelström reEvolution : Le totem d’Imyriacht, 252 portraits oniriques (2016-2023) . Ce dernier recueil reprend les textes des deux premières livraisons ainsi que ceux publiés depuis sur le site www.mapuetos.com [1] . Dès les premières pages, les portraits en eux-mêmes perdent de leur importance au profit des tribulations vers les « champs invisibles ». Cette compilation des textes en livre – atlas sans cartes – assure à Patrick Lowie la cohérence de sa démarche, l’existence de s/ces rêves les plus émancipés, étapes nécessaires, toujours recommencées et déplacées vers Mapuetos.Les gens pour lui emboîter le pas …  : les compagnes et les compagnons de rêve, de voyage, sans oublier ceux des autres (non-)genres – Patrick Lowie n’exclut personne dans son exploration du monde inconscient, même ceux qui prétendent ne pas retenir leur rêve. Avec chacun·e, il crée une étape originale de sa folle équipée, et ce, à partir d’un rêve rêvé par elles, eus, eux, par lui, un rêve qui se métempsychose en texte onirique qui les dit elles, eus, eux, qui le dit lui, qui invente une géographie multilingue et multisite, une géographie mythique avec pour non-centre du monde Mapuetos et Imyriacht, son volcan totem en éruption. Comme nous ne pouvons citer tous ces gens du voyage – il y a des inconnu·es, des artistes, des personnes de plusieurs pays et de plusieurs disciplines, des mort·es aussi – nous préférons n’en nommer aucun, mais nous redisons simplement que sans elles, sans eus, sans eux, sans leur être-même, cette fabuleuse aventure littéraire vers Mapuetos resterait lettre morte, ce qui serait le plus affreux des cauchemars. Michel Zumkir [1] Le site internet Next (F9) sur lequel Patrick Lowie a publié nombre de ces portraits n’est plus tenu à jour et va disparaître, il est maintenant remplacé par le site http://www.mapuetos.com Plus d’information Depuis 2016, Patrick Lowie a écrit 252 portraits oniriques avec le consentement et la participation des portraituré∙e∙s : 118 femmes, 131 hommes et 3 autres genres. Ce recueil est le 7e épisode des Chroniques de Mapuetos.  …