Sondant les enjeux, la teneur de l’espace poétique, Pascale Seys nous convie à une traversée de quelques textes fondateurs. D’Anatole France (Le jardin d’Épicure), d’Hésiode (Les travaux et les jours), de René Char (Fureur et mystère), de Rilke (« La panthère ») et de Paul Celan (Le méridien et autres proses). Il s’agit d’aller à la rencontre de l’ombilic du poème, par-delà la convocation de ses seules spécificités formelles, de mettre à jour sa valence métaphysique, sa ligne éthique. Développant la connexion intrinsèque entre le poème et l’ouverture (aux ambivalences, aux jeux des contraires), filant la pensée rilkéenne de l’Ouvert reprise par Heidegger, l’essai circonscrit le lieu poétique comme un champ relevant d’un récit particulier et…
Dans ce troisième recueil de chroniques qui recense des textes courts philosophiques chapeautés par des titres parfois surprenants, Pascale Seys nous emmène dans ses réflexions sur des thèmes classiques tels la vieillesse, le bonheur ou la gentillesse, mais aussi des thèmes plus inattendus comme les distributeurs de savon automatiques.En recourant souvent à l’étymologie des mots et en faisant régulièrement référence à des philosophes de toutes les époques, l’autrice nous offre des textes tantôt doux et drôles, tantôt profonds et inspirants, et nous pousse à repenser le monde d’une façon nouvelle. Sans jamais y porter aucun jugement, elle aborde avec un regard authentique et juste les parts obscures de l’homme et du monde, tentant de les appréhender, de les comprendre,…
Après nous avoir fait lire une trilogie de philosophie vagabonde sur l’humeur du monde, Pascale Seys nous offre un nouveau recueil de réflexions philosophiques sous forme de petites histoires nous invitant à comprendre la complexité de la société à travers des questions du quotidien. Sans transition, nous sommes amenés à nous interroger sur des questions universelles telles le bonheur, la sagesse, l’éthique ou la générosité.De la petitesse de notre regard découle le mépris et de sa grandeur, l’admiration. D’où cette conclusion prodigieuse : la vraie générosité consiste à accomplir librement les meilleures choses en ce monde en ne méprisant personne, en regardant chaque chose sous l’angle de sa grandeur, en excusant les faiblesses des autres ainsi que les nôtres.…
De Virginia Woolf nous ne connaissons que peu de portraits. À vrai dire, toujours le même, présenté sous différentes nuances de gris. Fantomatique, transparente, Woolf nous apparaît sous un angle unique. Dans cet essai concis et parfaitement maîtrisé, Pascale Seys et Carine Bratzlavsky ajoutent une dimension à l’image fatiguée de l’autrice anglaise : on l’y découvre mouvante, mordante, habitée d’un feu que ni les conventions ni l’épouvantable marche du monde ne parviennent à étouffer.Il est rare, au cours de l’Histoire, qu’un homme soit tombé sous les balles d’un fusil tenu par une femme ; la vaste majorité des oiseaux, des animaux tués, l’ont été par vous et non par nous.À travers l’étude rigoureuse des écrits de l’autrice, plus particulièrement…
Est-ce une série qui commence ? Un spectacle qui se termine ? C'est un courant d'air, une promenade, ou une réponse. Comme si c'était en tutoyant la ville que le sens d'un texte pouvait se dégager. Ou bien, mieux encore, en se dégageant du texte, que la ville prenait un sens... celui de la rencontre.
Est-ce une série qui commence ? Un spectacle qui se termine ? C'est un courant d'air, une promenade, ou une réponse. Comme si c'était en tutoyant la ville que le sens d'un texte pouvait se dégager. Ou bien, mieux encore, en se dégageant du texte, que la ville prenait un sens... celui de la rencontre.
C’est un homme, c’est une femme.
Ou plutôt non : c’est une femme, c’est un homme.
Ou bien encore : il était une fois…
Non,…