Le monde est en train de changer radicalement. Nos mœurs, notre langue, notre espace, notre vécu, nos machines, subissent des transformations inouïes. L’effet le plus insidieux de ce grand bouleversement est la réduction croissante de la liberté individuelle. Il suffit d’ouvrir les yeux pour le constater, autour de nous, et même en nous.
Tout n’est pas joué pour autant. Une part de notre avenir et de notre destin dépend de nous. À condition de ne pas se payer de mots et d’agir là où nous avons une vraie marge de manœuvre : dans nos vies privées. Ce livre impertinent fait l’état des lieux et propose une série de solutions à la portée de chacun, tant en matière de logement, de famille, de relations amoureuses, de vie professionnelle et sociale, que de gestion de son temps, de son argent, de son réseau et de sa conscience.
Le souvenir de Robinson, aménageant son île pour résister aux périls qui l’entourent, fournit un modèle mythique à cette réinvention du quotidien.
Auteur de Libre comme Robinson : Petit traité de la vie privée
On peut être un moraliste sans pour autant jamais user de moraline. Il suffit pour cela de miser sur d’autres recours quand on délivre son message : la lucidité et le style. La première, Luc Dellisse l’a reçue en héritage de sa riche expérience d’une existence longtemps passée dans ce qu’il nomme « l’ancien monde ». Il épure le second, le dégraisse, pour ne livrer que le nerf de sa pensée. Le lire revient alors à affronter l’évidence : mais oui, c’est de cette parole-là que j’avais, que nous avions besoin, immédiatement.Libre comme Robinson s’annonce comme un Petit traité de vie privée. La modestie, la dimension intime voire intimiste, affichées par ce sous-titre laissent peu entendre à quel point…
Ni pardon, ni talion : la question de l'impunité dans les crimes contre l'humanité
Une analyse critique de la justice en matière de crime contre l'humanité. Selon l'auteur, à la fois nécessaires et insuffisantes, les institutions judiciaires ne peuvent être que le point de départ d'une lutte plus vaste contre la barbarie universelle, fondée sur un consensus sur le droit de l'être humain, une éducation…
Une revue catholique au tournant du siècle : Durendal 1894-1919
À propos du livre (texte de l'Introduction) Lorsqu'on parcourt une histoire de la littérature belge de langue française, le chapitre consacré à cette époque particulièrement florissante, qui va de 1880 à la première guerre mondiale, frappe par l'éclosion soudaine de revues littéraires qui suivirent l'exemple de la Jeune Belgique. Dans la liste de ces revues plus ou moins éphémères, l'attention est attirée par la longévité surprenante de l'une d'elles, Durendal, revue catholique d'art et de littérature . Ce mensuel catholique parut pendant vingt ans, de 1894 à 1914, alors que la Jeune Belgique ne sortit de presse que durant seize années et que la Wallonie disparut au bout de sept ans. Quelle recette a donc permis à Durendal de garder si long-temps ses lecteurs? Et une seconde question vient à l'esprit : à quoi pouvait bien s'intéresser une revue littéraire catholique à un moment où la littérature catholique semble inexistante? Qui a fondé Durendal ? Quels étaient ses objectifs? Autant de questions sur lesquelles bien peu de critiques ou d'historiens littéraires se sont penchés. En faut-il davantage pour désirer examiner avec un peu d'attention cette revue et la sortir de l'oubli, comme ce fut fait autrefois pour la Jeune Belgique et la Wallonie ? C'est ce que nous allons essayer de faire : rechercher les origines de la revue, découvrir son but, analyser la manière dont elle l'atteignit et les raisons qui la maintinrent en vie au-delà de la durée moyenne d'existence des revues littéraires belges. Ce travail ne se veut pas exhaustif: beaucoup d'aspects devront malheureusement rester ignorés, principalement certains problèmes plus particulièrement artistiques qui sortent de nos compétences par leur caractère trop technique. Nous ne proposerons pas non plus, dans chaque chapitre, un relevé détaillé de tous les articles parus dans Durendal et traitant du sujet mais seulement les extraits les plus significatifs. La présentation typographique de la revue, son illustration de plus en plus abondante et le sommaire de chaque numéro ne nous paraissent pas mériter de longs développements. Il suffit de savoir qu'en 1894 chaque numéro comptait vingt pages, tandis que ce nombre…