Ours toujours


RÉSUMÉ

De vrais ours ? Des ursidés sans cervelle, qui marchent à quatre pattes, se promènent à poil et ignorent jusqu’au sens du mot « civilisé » ? Anatole, l’ours raisonneur, Adalbert, l’ours précieux, et Onésime, l’ours romantique, sont scandalisés. Qu’adviendra-t-il de leur tranquillité ? et de leur secret ? si leur paisible réserve se transforme en parc à thème ? Car au domaine des Grands-Bruns les ours ont toujours eu de l’esprit, ce qui n’est pas le lot de tous ! Bref, la situation est des plus préoccupantes… Mais pour l’heure, Anatole, Adalbert et Onésime ont d’autres animaux à fouetter. Non seulement doivent-ils répéter le Festin de miel sauvage, spectacle préféré des touristes crétins, mais aussi partir en mission pour l’ADIEU, l’Association pour la Défense de l’Image des Espèces Ursidées. Le plus compliqué sera certainement de convaincre le vieux Charles, gardien des lieux, de leur prêter une nouvelle fois sa Fiat…

Dans cette fable littéraire cocasse et décalée, Xavier Hanotte pratique le bon mot et multiplie les clins d’œil. Avec leur regard bienvenu sur la société des bipèdes pelés, ses ours pourraient presque prétendre à quelque chaire de philosophie…





À PROPOS DE L'AUTEUR
Xavier Hanotte
Auteur de Ours toujours
Xavier Hanotte est né à Mont-sur-Marchiennes en 1960. Il vit près de Bruxelles. Il est de formation germaniste et entre dans la carrière littéraire par la voie de la traduction. Il traduit des auteurs néerlandais — dont  Hubert Lampo — et s’attache tout particulièrement au jeune poète anglais, Wilfred Owen, mort en 1918 à quelques jours de l’armistice. Avec Manière noire, publié en 1995, Xavier Hanotte initie un cycle romanesque autour du personnage de Barthelemy Dussert, inspecteur de police bruxellois, aux amours difficiles, et qui deviendra l’alter ego littéraire de l’écrivain, aussi préoccupé que lui d’ailleurs par la traduction des vers de Wilfred Owen. Le même Dussert réapparaîtra dans De secrètes injustices (1998), Le Couteau de Jenufa (2008), et comme protagoniste en creux dans Derrière la colline (2000, prix Marcel Thiry) qui a pour cadre le front de la Somme pendant la première guerre mondiale, et met en scène un jeune homme poète nommé… Nigel Parsons. On le voit : le romancier aime les chemins qui se (re)croisent, il manie volontiers la mise en perspective et le clin d’œil, il avance à-demi masqué. De livre en livre il construit une œuvre puissamment homogène où l’on retrouve souvent le théâtre de la Grande Guerre et où nous sommes régulièrement conviés à une pénétrante méditation sur le temps. Ainsi le dispositif romanesque des Lieux communs (2002), où la parole est donnée tantôt à un soldat canadien montant au front en 1915, tantôt à un petit garçon partant visiter un parc d’attraction érigé sur le lieu même des combats. En 2010, Xavier Hanotte orchestre avec maestria un roman intitulé Feux fragiles dans la nuit qui vient. Cette fiction dont le décor est cette fois un pays totalement imaginaire, a été rapprochée du Rivage des Syrtes de Gracq ou du Désert des Tartares de Buzzati. C’est là, au fond d’une guerre fantôme, entre île et continent, terres hantées par le texte d’une vieille légende danoise, que devient tout à coup si sensible cette tonalité propre au réalisme magique qui imprègne déjà toute l’œuvre. Le motif du palimpseste apparaît avec clarté. Comme dans les grands textes de fiction on retrouve ici traitées avec brio les questions essentielles, coulées dans une prose précise, distanciée, envoûtante, traversée de fulgurances, du plus british de nos écrivains. Xavier Hanotte est publié chez Belfond et au Castor Astral. Quatre de ses livres sont repris en Espace-Nord.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:ours - "Ours toujours"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Du vent

Enfin, après six ans …, un nouveau roman de Xavier Hanotte !  Même si, depuis Des feux fragiles dans la nuit qui…

Sauvage est celui qui se sauve

J’écris : voici mon frère, il n’a fait que passer…

Sam

Il y a des mots que l’on peine à trouver. Ceux dont on croit qu’ils n’existent plus. Dans un de…