Nous vivons encore


RÉSUMÉ

à reculons vers chez toi
18 paumes vides 86 cœurs lourds
et cette soudaine envie de mer ultime
peut-être faut-il passer par la lenteur
pour saluer cette soif de vivre
qui me grandit autant qu’elle me déchire

N’attendez pas d’histoires, pas de boniments. Nous vivons encore est un livre à l’os. Poésie pure, il raconte l’éclat, la fissure, ce qui reste quand on pense avoir tout perdu, l’espoir qui se relance ailleurs, sur de nouveaux chemins. La grâce, voilà le sujet de ce livre. Dans le fond comme dans la forme, le texte brille. Comme si Ludivine Joinnot entendait ce que les mots ont de plus précieux à nous dire. Et ce qui en ressort, c’est qu’il existe un lieu, dans cet espace fragile où nous nous débattons, pour la beauté et le sens, pour le combat, le rire, un lieu pour continuer à embrasser et à chérir ce qui en vaut la peine. La grâce. La tendresse et la rage. Ainsi qu’une humanité folle, qu’à notre tour nous avons envie d’embrasser, de chérir. Il est précieux ce « Nous vivons encore », première publication de Ludivine Joinnot.


COUPS DE CŒUR ET SÉLECTIONS

À PROPOS DE L'AUTRICE
Ludivine Joinnot
Autrice de Nous vivons encore
Ludivine Joinnot est née en 1979 à Charleroi où elle réside. Depuis 2000, elle est bibliothécaire, passeuse de mots, diseuse et raconteuse d'histoires. Elle anime des ateliers et des rencontres pour petits et grands et développe des projets autour de la poésie et de la littérature. La poésie lui semble indissociable de la vie car elle lui permet d'habiter le monde et de tisser du lien avec les autres vivants. Elle tente de saisir chaque occasion pour transmettre et faire cheminer le poème et ceux qui le font naître. Elle anime une Page Poésie pour la Commune de Braine-l'Alleud ainsi que la Page Instant Poétique sur Facebook avec la poétesse Catherine Barsics. Depuis 2020, elle est aussi bibliothécaire associée pour les Midis de la Poésie et anime la rubrique [ Les Rayons des Midis ]. Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Découverte, 2022


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

En ouverture du recueil de Ludivine Joinnot, Nous vivons encore, une phrase extraite de La cloche de détresse de l’écrivaine américaine Sylvia Plath sonne le glas. L’impact d’un gong comme pour mieux accompagner les disparus auxquels s’adresse l’autrice dans la première partie du livre intitulée Faire le deuil. Les proches, quelques poètes compagnons de route se croisent au détour de souvenirs composés avec douceur et nostalgie. Mais la disparition des êtres chers serait-elle synonyme de la fin de l’écriture ? On pense aux carnets de Nathalie Sarraute s’interrompant brusquement à la date de la mort de son mari, au Journal de deuil de Barthes interrogeant en somme l’utilité d’écrire après la mort. Ce serait…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:écriture - "Nous vivons encore"
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