Ludivine Joinnot

PRÉSENTATION
Ludivine Joinnot est née en 1979 à Charleroi où elle réside. Depuis 2000, elle est bibliothécaire, passeuse de mots, diseuse et raconteuse d'histoires. Elle anime des ateliers et des rencontres pour petits et grands et développe des projets autour de la poésie et de la littérature. La poésie lui semble indissociable de la vie car elle lui permet d'habiter le monde et de tisser du lien avec les autres vivants. Elle tente de saisir chaque occasion pour transmettre et faire cheminer le poème et ceux qui le font naître. Elle anime une Page Poésie pour la Commune de Braine-l'Alleud ainsi que la Page Instant Poétique sur Facebook avec la poétesse Catherine Barsics. De 2020 à 2022, elle fut bibliothécaire associée pour les Midis de la Poésie, animant la rubrique [ Les Rayons des Midis ]. Elle publie en 2022 son premier livre Nous vivons encore à l'Arbre à paroles dans la collection IF. En mai 2024, paraît son second recueil de poèmes, Sans lassitude des paysages, toujours à l'Arbre à paroles dans la collection P.O.M.
NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

En ouverture du recueil de Ludivine Joinnot, Nous vivons encore, une phrase extraite de La cloche de détresse de l’écrivaine américaine Sylvia Plath sonne le glas. L’impact d’un gong comme pour mieux accompagner les disparus auxquels s’adresse l’autrice dans la première partie du livre intitulée Faire le deuil. Les proches, quelques poètes compagnons de route se croisent au détour de souvenirs composés avec douceur et nostalgie. Mais la disparition des êtres chers serait-elle synonyme de la fin de l’écriture ? On pense aux carnets de Nathalie Sarraute s’interrompant brusquement à la date de la mort de son mari, au Journal de deuil de Barthes interrogeant en somme l’utilité d’écrire après la mort. Ce serait sans compter le pouvoir de la littérature qui ne cesse…


Le Carnet et les Instants

Dans le précédent recueil de Ludivine Joinnot, Nous vivons encore, « une phrase extraite de La cloche de détresse de […] Sylvia Plath sonne le glas. L’impact d’un gong comme pour mieux accompagner les disparus auxquels s’adresse l’autrice dans la première partie du livre intitulée Faire le deuil. » Dans Sans lassitude des paysages, Ludivine Joinnot cite Alejandra Pizarnik et Manuel Vilas. Celui-ci, écrivain et poète né en 1962 à Barbastro en Espagne, est une figure de l’avant-garde de la littérature espagnole. Il a écrit : « la joie qui m’intéresse se conquiert». La première, poète mystique sans dieu, « peu connue et célébrée en France, est presque l’objet d’un culte dans sa patrie, l’Argentine, mais aussi dans le monde hispanophone. Sa noirceur,…