Yves Tenret, dans son dernier livre, nous ouvre son journal de presqu’outre-tombe. Il a été victime d’un AVC, il s’en est tiré, mais il a senti que la faucheuse n’était pas passée loin. Alors, encore scandalisé par la trouille, il crache. Les crachats de Tenret maculent sa chambre, et dessinent un dialogue envoûtant entre les bribes de diagnostics et les ricanements, les morceaux de bravoure technico-médicaux et les pièces de verve inquiète : un livre comme un bras d’honneur aux asticots.Mon AVC est une réponse à la Camarde, mais aussi un récit de la peur. La peur d’être déshumanisé par l’hôpital, la peur d’être oublié dans un coin, la peur de ne pas exister, la peur de perdre le contrôle, la peur de n’avoir pas vécu,…
Le récit de l’autrice nous plonge dans la vie d’Annette, une jeune fille de douze ans qui vient d’être…