Véronique Bergen aime les intenses.On le sait.De livre en livre, elle nous a déjà tiré le portrait d’une belle brochette d’individus non seulement vivant à cent à l’heure mais dont la présence, l’intensité de leur présence, l’incandescence de leurs œuvres, n’arrêtent pas de nous attirer façon trou noir. Après Edie Sedgwick, Marilyn Monroe, Unica Zürn et Janis Joplin, voilà que Véronique Bergen s’attèle maintenant, dans un superbe essai, au cinéma de Luchino Visconti.Mais oui !Visconti, cet aristo – ce traître, diront certains – passant allègrement, au fil des ans, des années 50 au début des années 70, de films néoréalistes, fortement ancrés dans les misères sociales d’après-guerre,…
Troisième volet du cycle Le monde encore une fois , Penser la perception fait suite aux ouvrages L’exclusion…