Seule, une jeune femme prend l’avion pour Téhéran. Du dédale des rues aux marchés fourmillants, elle plonge dans la vie iranienne et se lie à Tala, qui vient de perdre sa mère dont elle ignore le passé. Quel secret cette femme gardait-elle enfoui? Leur quête les mène, avec la petite Bijan, jusqu’ aux rivages de Qeshm, «l’île longue» au sable noir et d’argent. C’est là, entre mer et désert, que se révèle à elles le prix de la liberté.
Autrice de L’île longue
ll s’agirait d’abord d’un départ : sur un coup de tête, la narratrice, jeune femme affamée de mystère part à Téhéran et « s’accorde au décor et dénote à la fois ». Prend ses marques et le temps nécessaire pour découvrir l’Iran « qui ouvre ou qui ferme », « qui tend ou qui prend ». Lors de l’ashoora[1], elle a rencontré Tala, la vingtaine, qui la voit comme « sa première amie d’un autre pays ». C’est la fille aînée d’une fratrie dense. Sa mère est décédée il y a peu, dans une douleur quasiment indicible. Un mal qui pourtant a été gravé en ondes sonores sur le répondeur : « Dardaram, j’ai mal » sont des mots qu’on ne voudrait plus jamais entendre. Tala a aussi donné la vie…
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